S'il y a bien une chose à retenir de l'enseignement de mon maître le Pr Jacques Rodineau c'est que dans l'établissement d'un diagnostic en général et d'une lésion tendino-ligamentaire ou intra-articulaire des articulations périphériques en particulier, l'examen clinique qui vient à la suite d'un bon interrogatoire, reste l'élément incontournable de la démarche médicale: "la clinique, rien que la clinique, mais toute la clinique". Mais j'en conviens, l'imagerie moderne (échographie, scanner, IRM), tend de plus en plus à se substituer à elle, alors même qu'à cause d'une trop grande sensibilité dans certains cas elle peut manquer de spécificité (scintigraphie) et donner un certain nombre de faux positifs. Inversement il y a un certain nombre de faux négatifs comme par exemple dans les tendinopathies d'épaule où en l'absence de parallélisme anatomo-clinique, les lésions dégénératives qui peuvent aller jusqu'à la rupture ne sont pas toujours symptomatiques.
Pour Jacques Rodineau l'évaluation clinique repose sur une triple démarche:
1 - une bonne analyse des symptômes que rapporte le patient qui doivent d'emblée évoquer un certain nombre de diagnostics plausibles.
2 - la recherche de signes cliniques dont la cohérence entre eux et la cohérence avec les données de l'interrogatoire permettent d'approcher de façon encore plus précise le diagnostic lésionnel.
3 - la nécessité de faire concilier les données de l'anamnèse et de l'examen avec les renseignements fournis par les bilans d'imagerie que le patient a déjà en sa possession ou en demander de nouveaux qui seront toujours guidés par les renseignements provenant de l'évaluation clinique.
Pour Jacques Rodineau l'évaluation clinique repose sur une triple démarche:
1 - une bonne analyse des symptômes que rapporte le patient qui doivent d'emblée évoquer un certain nombre de diagnostics plausibles.
2 - la recherche de signes cliniques dont la cohérence entre eux et la cohérence avec les données de l'interrogatoire permettent d'approcher de façon encore plus précise le diagnostic lésionnel.
3 - la nécessité de faire concilier les données de l'anamnèse et de l'examen avec les renseignements fournis par les bilans d'imagerie que le patient a déjà en sa possession ou en demander de nouveaux qui seront toujours guidés par les renseignements provenant de l'évaluation clinique.
Examen clinique d'une articulation périphérique
Cet examen clinique doit être, soulignons le d'emblée, toujours comparatif avec l'articulation contre-latérale et va suivre un schéma d'examen identique quelle que soit l'articulation que l'on examine.
1er temps: l'inspection
Elle recherche une éventuelle déformation et ou une ecchymose qui peut être retardée.
2 ème temps: la recherche de troubles vasculo-nerveux associés
Par la palpation des pouls, l'étude de la sensibilité et des réflexes.
3 ème temps: l'évaluation de la mobilité articulaire
Elle se recherche d'abord en actif, puis en passif et tente de mettre en évidence:
- des modifications dans le rythme du mouvement
- une diminution ou une augmentation d'amplitude
- des douleurs par coincement ou mise en tension d'éléments anatomiques: bourses séreuses, capsules articulaires, ménisques, ligaments, tendons et muscles péri-articulaires.
4 ème temps: l'évaluation de la laxité
La laxité s'évalue aux moyens de tests ou manoeuvres plus ou moins spécifiques.
5 ème temps: l'évaluation de la force musculaire
Cette évaluation consiste à opposer une résistance au mouvement étudié, dans différentes amplitudes, à la recherche d'un déficit et ou à la reproduction de douleurs.
6 ème temps: l'évaluation tendineuse
Elle s'effectue pareillement à la laxité, aux moyens de tests et manoeuvres plus ou moins spécifiques.
7 ème temps: la palpation
des différents éléments anatomiques qui composent l'articulation examinée.
des différents éléments anatomiques qui composent l'articulation examinée.
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