Cet article est dédié à mon maître le Pr Robert Maigne et à ses assistants de l'Hôtel Dieu de Paris: les Drs Gourjon, Juvin, Toumit, Lesage, Cardin, Lecorre. A partir de l'examen de la mobilité régionale de la colonne lombaire, de l'examen segmentaire des étages vertébraux, etc, ils m'ont fait prendre conscience de l'importance d'une bonne évaluation clinique spécifique de la colonne vertébrale, de la grande subtilité des douleurs d'origine vertébrale qui se projettent à distance du rachis et véritables pièges diagnostiques encore trop souvent ignorées, celles d'origine viscérale se projetant sur le rachis qui sont des diagnostics différentiels, mais aussi de l'intérêt sans cesse renouvelé pour les manipulations vertébrales lombaires devenues incontournables dans le traitement des dysfonctions vertébrales bénignes réversibles, lorsqu'elles sont techniquement possibles (au moins 2 et au mieux 3 directions libres du schéma de Maigne et Lesage).
Dans cet article, nous verrons qu'en dehors de toute poussée douloureuse lombaire avec une cotation de la douleur supérieure à 4 sur l'échelle visuelle analogique de la douleur (EVA) qui va de 1 à 10, l'activité physique est le meilleur des traitements au long cours de la lombalgie, non seulement en prévention primaire pour éviter d'avoir mal au dos, mais aussi en prévention secondaire chez un lombalgique afin de contenir la douleur lombaire. Pour cela nous préconisons une pratique régulière du rameur, qui se rapproche de la pratique de l'aviron, idéalement sur appareil Concept 2, que l'on trouve dans toutes les bonnes salles de gym, à raison d'au moins 20 minutes trois à cinq fois par semaine et le gainâge abdomino-lombaire, tout spécialement le travail spécifique du multifidus et du muscle transverse de l'abdomen, ce dernier véritable ceinture musculaire profonde naturelle, intervient de manière déterminante dans la statique vertébrale, la respiration, l'harmonie de la silhouette, la protection du périnée chez la femme et la prévention des hernies inguinales directes d'effort par faiblesse de la paroi postérieure profonde de l'orifice inguinal.
A noter +++ que les données nouvelles sur les fascias et leur riche innervation de type nociceptif, sympathique, proprioceptif et surtout intéroceptif et tout spécialement le fascia thoraco-lombaire, ont apporté la preuve que son inflammation est indéniablement source de lombalgies, mais également que les lombalgies sine matera comme la fibro-myalgie, qualifiées pendant très longtemps de psychogènes, trouvent maintenant une explication physiopathologique et un traitement spécifique.
Dans cet article, nous verrons qu'en dehors de toute poussée douloureuse lombaire avec une cotation de la douleur supérieure à 4 sur l'échelle visuelle analogique de la douleur (EVA) qui va de 1 à 10, l'activité physique est le meilleur des traitements au long cours de la lombalgie, non seulement en prévention primaire pour éviter d'avoir mal au dos, mais aussi en prévention secondaire chez un lombalgique afin de contenir la douleur lombaire. Pour cela nous préconisons une pratique régulière du rameur, qui se rapproche de la pratique de l'aviron, idéalement sur appareil Concept 2, que l'on trouve dans toutes les bonnes salles de gym, à raison d'au moins 20 minutes trois à cinq fois par semaine et le gainâge abdomino-lombaire, tout spécialement le travail spécifique du multifidus et du muscle transverse de l'abdomen, ce dernier véritable ceinture musculaire profonde naturelle, intervient de manière déterminante dans la statique vertébrale, la respiration, l'harmonie de la silhouette, la protection du périnée chez la femme et la prévention des hernies inguinales directes d'effort par faiblesse de la paroi postérieure profonde de l'orifice inguinal.
A noter +++ que les données nouvelles sur les fascias et leur riche innervation de type nociceptif, sympathique, proprioceptif et surtout intéroceptif et tout spécialement le fascia thoraco-lombaire, ont apporté la preuve que son inflammation est indéniablement source de lombalgies, mais également que les lombalgies sine matera comme la fibro-myalgie, qualifiées pendant très longtemps de psychogènes, trouvent maintenant une explication physiopathologique et un traitement spécifique.
Rameur Concept 2
INTRODUCTION
Les lombalgies communes restent encore très présentes dans nos sociétés occidentales et constituent encore un véritable fléau social qui plombe toujours autant les comptes de l'Assurance Maladie, qu'au siècle dernier. Néanmoins des progrès récents dans la compréhension du mal de dos commun ciblant notamment l'équilibre sagittal du bassin et plus spécifiquement l'incidence pelvienne et la pente sacrée comme éléments déterminants, l'importance dans la prise en charge de la lombalgie chronique de l'exercice physique en général et de la restauration fonctionnelle du rachis en particulier, l'intérêt toujours renouvelé des manipulations vertébrales lombaires en phase aiguë et les bons résultats qui se maintiennent des infiltrations épidurales scanno-guidées de corticoïdes dans les lombosciatiques non compliquées, laissent espérer des jours meilleurs pour tous les lombalgiques et l'assurance maladie qui finance les dépenses de santé.
GENERALITES
GENERALITES
Problème de santé publique, un temps inscrit comme priorité nationale au même titre que le diabète et l'hypertension artérielle, les lombalgies communes touchent une majorité d'individus et sont responsables de:
- 7% des arrêts de travail
- 2,5% des prescriptions médicamenteuses
- 30% des prescriptions de rééducation.
Le terme de lombalgie commune ou banale a été même jusqu'à être remis en question tellement la symptomatologie est souvent vécue comme invalidante et désespérément chronique (confer. cercle vicieux de la lombalgie ci-dessus).
Les lombalgies constituent un vaste sujet, avec de nombreux pièges diagnostiques, nécessitant une bonne évaluation clinique du rachis lombaire, un incontournable testing des deux hanches (complexe lombo-pelvi-fémoral) et un bon démembrement sur le plan nosologique (nosologie = classification des maladies).
Ce Mal de dos commun, n'est pas à confondre avec les lombalgies symptomatiques d'affections graves d'origine inflammatoires, infectieuses ou tumorales qui peuvent au début de leur évolution en imposer pour un simple mal de dos.
La physiopathologie des lombalgies est de nos jours mieux appréhendée grâce au progrès de l'imagerie moderne, Scanner et IRM et l'introduction récente du système EOS qui permet des radiographies du rachis en 2D et 3D.
Ces dernières années également, grâce aux travaux de Duval Beaupère, ont été mis en avant le rôle dans les lombalgies de l'équilibre sagittal du bassin et les notions d'incidence, de version pelvienne et de pente sacrée avec 4 types de dos.
A noter aussi depuis une vingtaine d'année, une meilleure prise en compte de facteurs de chronicité qu'ils soient psychologiques, sociaux ou comportementaux et un consensus sur le plan thérapeutique avec recommandation de grade II pour la restauration fonctionnelle du rachis.
Le bon effet, également prouvé pour passer un cap, des infiltrations épidurales et l'intérêt renouvelé pour les manipulations vertébrales, longtemps mises à l'écart et devenues incontournables, même si l'on peut regretter depuis 2002 et la Loi Kouchner, qu'elles ne soient plus du ressort exclusif du corps médical. A ce propos, lire en fin d'article la mise au point pour tous ceux qui n'arrivent pas à s'y reconnaître entre professionnels pratiquant les manipulations vertébrales et articulaires : médecins-ostéopathes, kiné-ostéopathes, ostéopathes non médecin et non kiné.
La chirurgie enfin, reste toujours le dernier recours en cas d'échec d'un traitement médical bien conduit. Tout ceci laisse espérer des jours meilleurs pour les individus qui souffrent et la société qui finance l'assurance maladie .
La chirurgie enfin, reste toujours le dernier recours en cas d'échec d'un traitement médical bien conduit. Tout ceci laisse espérer des jours meilleurs pour les individus qui souffrent et la société qui finance l'assurance maladie .
système EOS 3D
RAPPEL ANATOMIQUE
Le rachis lombaire comprend une partie fixe osseuse et une partie mobile : le trépied dynamique qui délimitent le canal vertébral et les deux foramen latéraux de sortie pour les nerfs rachidiens.
I/ Le rachis osseux est composé de 5 vertèbres (de L1 à L5) qui s'inscrivent dans une courbure convexe en avant: la lordose lombaire.
Chaque vertèbre est constituée de 2 parties qui délimitent le canal vertébral avec:
- une partie antérieure le corps vertébral dont les limites supérieures et inférieures, les plateaux vertébraux peuvent être le siège de remaniements dégénératifs.
- une partie postérieure : le segment vertébral postérieur.
Ce canal vertébral triangulaire est considéré comme rétréci, si les diamètres sont au Scanner inférieurs à 13 mm en antéro - postérieur et à 15 mm en transversal.Contenu du canal rachidien:
- le renflement de la moelle épinière qui s'arrête en L2 et constitue le cône terminal et se poursuit verticalement vers le bas par le filum terminal jusqu'au coccyx.
- les racines nerveuses de la queue de cheval
- les méninges, dont la plus externe, la dure mère, constitue le fourreau dural qui s'arrête en S2.
L'espace en dedans du sac dural, entre éléments nerveux et méninge dure constitue l'espace sous arachnoidien ou intradural et contient du liquide céphalo rachidien (LCR) que l'on peut analyser par une ponction lombaire en traversant le sac dural. A l'intérieur du sac dural il y a les racines nerveuses de la queue de cheval qui descendent verticalement et baignent dans le LCR.
L'espace en couronne entre fourreau dural et paroi ostéo-fibreuse du canal rachidien constitue l'espace épidural ou péridural dans lequel s'effectuent les infiltrations épidurales ou les rachianesthésies (qui ne doivent pas ramener de LCR, ni de sang). La partie latérale de l'espace épidural constitue le récessus latéral (assez volumineux en lombaire et rempli de tissu graisseux, ce qui permet bien de visualiser en Imagerie les différents éléments qui le traversent en particulier les racines nerveuses:
- la racine nerveuse L4 passe en arrière du disque L3/L4 et sort par le foramen L4/L5.
- L5 va se latéraliser pour sortir du canal rachidien par le foramen ou trou de conjugaison L5/S1.
- S1 passe en arrière du LCVP à hauteur du disque L5/S1, puis sort du canal rachidien par le 1er trou sacré.
Ce trépied est composé du disque intervertébral en avant et des deux articulations inter-vertébrales postérieures en arrière. Il est qualifié de fonctionnel parce qu'il est mobile.
1- Le disque intervertébral en avant : épais en lombaire (1/3 de la hauteur du corps vertébral) il comprend:
- une partie centrale le Nucléus pulposus, gélatineux, déformable, incompressible, positionné un peu vers l'arrière, avasculaire et peu innervé sauf à sa partie postérieure, riche en protéoglycanes avec un fort pouvoir hydrophile et possibilité de se recharger en eau au repos.
- une partie périphérique l'anneau fibreux ou Annulus Fibrosus qui va absorber les pressions, et dont les fibres s'insèrent fortement sur les plateaux vertébraux adjacents avec un point de faiblesse postérieur qui sera rompu par le nucléus qui va migrer vers l'arrière pour venir menacer le ligament vertébral commun postérieur (LVCP) dans le Lumbago et même la racine nerveuse si la migration vers l'arrière est importante et fait hernie (Hernie Discale: HD).
2- Le système ligamentaire d'amarrage :
- Le ligament commun vertébral antérieur (LCVA) en avant du plan osseux
- Le ligament commun vertébral postérieur (LCVP) en arrière du corps vertébral, richement innervé et très douloureux quand il est lésé.
- Le ligament jaune qui unit les lames en les cloisonnant.
- Les ligaments inter et sur-épineux.
3- Les Articulaires postérieures.
Elles sont cylindriques en lombaire et disposées sagittalement. Cette disposition anatomique limite le mouvement de rotation. Ces articulations postérieures sont recouvertes par une capsule articulaire richement innervée; elles sont à fort potentiel de dégénérescence comme toute articulation périphérique.
4- A ce trépied dynamique ou trépied fonctionnel de Junghans on associe la musculature courte para vertébrale richement innervée et les muscles rachidiens longs (masse sacro lombaire), agissant à distance et à fort potentiel de dégénérescence graisseuse lorsqu'ils souffrent ou s'ils sont sous utilisés.
III/ Les Foramen ou trous de conjugaisons
Ils sont formés par la superposition des pédicules en haut et en bas et son limités vers l'avant par le disque et vers l'arrière par les articulations postérieures. Ces limites antérieure et postérieures rendent compte de l'irritation potentielle du contenu foraminal en cas de dégénérescence discale par hernie discale foraminale ou par arthrose postérieure.
C'est dans ce foramen que vont fusionner les racines antérieures motrices et postérieures sensitives pour former le nerf rachidien qui va se diviser immédiatement après la sortie du foramen:
- en branche antérieure ou rameau ventral (celles de L5 et S1 vont former le nerf sciatique)
- et en branche postérieure grêle ou rameau dorsal, qui va croiser l'apophyse articulaire postérieure en lui abandonnant de nombreux filets nerveux et se terminer en se divisant en une branche médiale pour les muscles des gouttières et une branche latérale pour la peau du bas du dos (avec un territoire cutané très réduit, voire absent pour L5 et S1).
Avant sa division en branche antérieure et postérieure le nerf rachidien émet une branche collatérale récurrente : le rameau méningé ou nerf sinu-vertébral de Luschka qui s'enrichit d'une innervation sympathique et se divise en 2 filets nerveux, l'un médial pour le ligament vertébral commun postérieur et la dure mère et l'autre latéral pour le 1/3 postérieur du corps vertébral et du disque, et pour les lames.
BIOMECANIQUE LOMBO-PELVI-FEMORALE
Le rachis lombaire est le segment vertébral le plus exposé de l'axe rachidien. Il doit supporter le poids du corps et les différentes contraintes mécaniques générées par la posture verticale et le port de charge qui vont s'exercer sur les différents éléments du trépied fonctionnel.
Il va s'agir des lors pour tout individu de réduire les contraintes en maintenant une station debout et une marche économique.
Chez l'Homme, c'est l'adaptation phylogénétique du système ostéo articulaire à la station debout bipède de la manière la plus économique qui fera que la répartition des contraintes sur ses différentes composantes : rachis, bassin, hanches, conditionnera leur usure, variable en fonction de l'ontogenèse propre à chaque individu et en particulier de son morphotype pelvien plus ou moins large en antéro postérieur et de l'inclinaison du sacrum sur le bassin dont va dépendre l'équilibre du rachis et de ses différentes courbures.
Adaptation phylogénétique
Attardons nous un peu sur l'adaptation phylogénétique
Incontestablement, c'est l'adoption forcée de la station bipède par nos ancêtres australopithèques, qui vivaient il y a 4 millions d'années dans la savane au milieu d'un environnement hostile, qui a bouleversé bien des choses. En se redressant pour devenir bipède et pouvoir ainsi observer tout ennemi potentiel (ce que ne permettait pas la station à quatre pattes), cette posture nouvelle a sauvé Homo-Erectus des prédateurs, mais elle a aussi modifié sa statique en obligeant la colonne vertébrale a se doter de courbures (lordose cervicale et lombaire, cyphose dorsale) afin de mieux résister aux contraintes axiales, le bassin à devenir un socle de soutien de la colonne vertébrale, incliné par rapport à l'horizontale (pente sacrée), avec des points faibles lombaires bas en particulier au niveau des deux derniers disques lombaires et de l'isthme de L5) et le secteur sous pelvien, en particulier les muscles ischio-jambiers, qui se sont mis à se mouvoir en excentrique (et donc en étirement) à la marche et à la course, (avec tous les inconvénients que cela suppose pour des muscles anatomiquement conçus courts), à tirer sur leurs insertions hautes pelviennes et donc à creuser le bas du dos à l'origine de lombalgies, mais aussi d'une pathologie d'effort qui leur est propre: les accidents musculaires intrinsèques).
Si bien que la maladie universelle qu'est la lombalgie, qui découle de l'adaptation phylogénétique et ontogénique, ne peut se concevoir qu'à travers une zone anatomique beaucoup plus large que le rachis lombaire bas; cette zone élargie: le complexe lombo-pelvi-fémoral englobe les deux dernières vertèbres lombaires, le bassin en entier (os coxaux, articulations sacro-iliaques, symphyse pubienne) et non pas le seul sacrum, mais aussi le secteur sous pelvien avec les 2 hanches, les muscles ischio-jambiers, le droit fémoral et les muscles adducteurs. Il faudra en tenir compte en clinique ou l'on ne peut parler de lombalgie commune ou de problèmes de bassin et de hanches mécaniques (voir l'article consacré aux douleurs et boiterie de hanche), qu'une fois éliminé les affections symptomatiques potentielles (d'origine tumorale, inflammatoire ou infectieuse) et en thérapeutique où il ne s'agira pas de traiter le seul bas du dos dans une lombalgie commune.
Si bien que la maladie universelle qu'est la lombalgie, qui découle de l'adaptation phylogénétique et ontogénique, ne peut se concevoir qu'à travers une zone anatomique beaucoup plus large que le rachis lombaire bas; cette zone élargie: le complexe lombo-pelvi-fémoral englobe les deux dernières vertèbres lombaires, le bassin en entier (os coxaux, articulations sacro-iliaques, symphyse pubienne) et non pas le seul sacrum, mais aussi le secteur sous pelvien avec les 2 hanches, les muscles ischio-jambiers, le droit fémoral et les muscles adducteurs. Il faudra en tenir compte en clinique ou l'on ne peut parler de lombalgie commune ou de problèmes de bassin et de hanches mécaniques (voir l'article consacré aux douleurs et boiterie de hanche), qu'une fois éliminé les affections symptomatiques potentielles (d'origine tumorale, inflammatoire ou infectieuse) et en thérapeutique où il ne s'agira pas de traiter le seul bas du dos dans une lombalgie commune.
Adaptation ontogénétique
Ontogénétiquement, rachis, bassin et secteur sous pelvien évoluent chez l'enfant avec la croissance et la station debout, si bien que l'on peut avancer que l'ontogenèse, résume la phylogenèse.
Equilibre sagittal du bassin ( radio pelvimétrie de Duval- Beaupère)
1/ L'INCIDENCE PELVIENNE de 55° + ou - 10°
Duval-Beaupère a imaginé un critère radio pelvimétrique propre à chaque individu et fixe dans le temps: l'angle d'incidence pelvienne tenant à la fois compte de l'épaisseur du bassin mesuré par la ligne entre le centre des têtes fémorales et le le milieu du plateau sacré et de la pente sacrée par rapport à l' horizontale.C'est un angle de 55° + ou -10°. Cet angle d'incidence est égal à la somme des 2 autres angles : la pente sacrée et la version pelvienne.
2/ LA VERSION PELVIENNE de 13° + ou - 6° correspond au positionnement du bassin + ou - incliné vers l'avant en anté ou en rétroversion avec comme repère les épines iliaques antéro supérieures (ElAS). Exemple:
- un bassin antéversé (version pelvienne faible) avec EIAS basculées vers l'avant s'accompagne:
- d'une bascule en avant de l'acétabulum du côtyle, accroissant la couverture antérieure de la tête fémorale et diminuant sa couverture postérieure.
- d'un sacrum qui s'horizontalise et d'un plateau sacré qui se verticalise avec forte pente sacrée.
- d'un rachis hyperlordosé pour rattraper la forte inclinaison de la pente sacrée.
- un bassin rétroversé (version pelvienne forte) avec EIAS basculées vers l'arrière, s'accompagne:
- d'une bascule arrière de l'acétabulum qui découvre la tête fémorale antérieure et augmente la couverture postérieure.
- d'un sacrum verticalisé avec une pente sacrée faible.
- et d'un dos plat avec peu de lordose.
Sur des radiographies du bassin de face :
- l'antéversion du bassin, abaisse le pubis, verticalise le détroit supérieur, horizontalise (ferme) les trous obturateurs et le sacrum.
- la rétroversion du bassin remonte le pubis et verticalise (ouvre) les trous obturateurs et le sacrum.
3/ LA PENTE SACREE (PS) de 41° + ou - 8° correspond à l'angle de la tangente au plateau sacrée plus ou moins incliné par rapport à l'horizontale.
Une PS faible détermine une lordose faible.
Une PS très inclinée détermine une lordose importante.
équilibre sagittal du bassin
PHYSIOPATHOLOGIE.
On sait que le rachis lombaire est le segment vertébral le plus exposé de l’axe rachidien; il supporte le poids du corps et les contraintes mécaniques générées par le port de charge qui s’exercent sur les 3 éléments du trépied fonctionnel de Junghans.
La répartition des contraintes et donc l’usure de ces 3 éléments va être variable en fonction de la forme de la lordose lombaire en relation étroite avec l’incidence pelvienne et la pente sacrée permettant de différencier 4 types de dos qui vont plus ou moins bien s’adapter.
Ce mal de dos ne survient pas chez n’importe qui, il est sous tendu soit par la présence d’une lésion dégénérative, soit par un trouble morphostatique.
A- Les lésions dégénératives :
Les lésions dégénératives touchent le plus souvent du moins en début d’évolution le disque inter vertébral et les articulaires postérieures.
a / Le disque intervertébral est constitué en son centre par le « nucléus pulposus » et en périphérie par les lames concentriques de «l’annulus fibrosus», limité de part et d’autre par le «cartilage hyalin » des plateaux vertébraux, lequel évolue dans le temps avec une période de croissance, une phase de maturation et une phase de dégénérescence, laquelle s’accélère dans certaines circonstances devenant ainsi pathologique.
Ce vieillissement prématuré étant lié non pas à une déchirure de type ligamentaire annulaire comme on le pensait jusqu’ aux années 80 mais à une détérioration cartilagineuse, ce sont les stades décrits par MODIC en 86 à l’IRM : Modic 1 de discopathie active par remaniements oedémateux et inflammatoires avec hypersignal en T2 et hyposignal en T1 et Modic 2 graisseux avec hypersignal en T2 et en T1.
Vieillissement également lié à une détérioration discale par mort cellulaire «apoptose" des cellules discales qui n’ont pas ou peu la propriété de proliférer et par des phénomènes inflammatoires locaux qui font le lit et c’est un pré-requis de la hernie discale (HD).
Vieillissement également lié à une détérioration discale par mort cellulaire «apoptose" des cellules discales qui n’ont pas ou peu la propriété de proliférer et par des phénomènes inflammatoires locaux qui font le lit et c’est un pré-requis de la hernie discale (HD).
La HD n’est donc plus comme on l'a longtemps décrit comme un phénomène post traumatique mais comme un phénomène chimique principalement lié au stress mécanique qui entraîne une diminution de la synthèse des protéo-glycanes (protéines de la matrice discale) via l’activation de l’apoptosome mitochondrial (travaux de Benalloua).
Il faut savoir aussi qu'une contrainte légèrement supra physiologique produit l’effet inverse d’augmentation de la synthèses des protéines cellulaires discales et souligne l'intérêt du ré-entraînement à l’effort+++.b/ Les deux Articulations vertébrales postérieures en arrière vont progressivement être gagnées par de l’arthrose vraie avec épanchement intra-articulaire, comme dans une articulation classique.
B/ Le trouble d'origine morphostatique impacte une zone rachidienne ciblée et s’accompagne d’une hyper sollicitation des muscles para-vertébraux courts pour maintenir la posture avec modification du modelage osseux et des processus d’ossification en période de croissance (cas des cyphoscolioses de l’enfant et de l’adolescent), ou accélération de la vitesse des réactions arthrogéniques chez l’adulte. La biomécanique permet de comprendre le trouble morphostatique avec 4 types de dos grâce aux données de la pelvimétrie décrite par Duval Beaupère.
LES 4 TYPES DE DOS DE ROUSSOULY
Ces 4 types de dos sont directement conditionnés par l'équilibre sagittal du bassin: incidence pelvienne et pente sacrée+++.
Les dos de type 1 et 2 avec pente sacrée inférieure à 35° et hypolordosés ont peu de possibilité de rétroversion du bassin et sont à fort potentiel de dégénérescence.
Le type 3 est le dos normal.
Le type 4 à forte pente sacrée est hyperlordosé.
- Le type 1 présente une lordose hyper courte à sommet proche de L5/S1 et cyphose sus jacente longue compensatrice avec pour conséquences des discopathies dans la zone thoraco-lombaire; des glissements et du lysthésis (glissement de la vertèbre) dans la zone jonctionnelle entre cyphose et lordose, surtout en L5 par mécanisme de casse noisette lié à l’hyper extension L5/S1 entraînant une lyse isthmique mais également une dégénérescence rapide des articulaires postérieures lombaires basses .Le type 3 est le dos normal.
Le type 4 à forte pente sacrée est hyperlordosé.
- Le type 2, peu galbé, avec possibilité d’extension lombaire limitée compte tenu d’un arc postérieur développé et d’une pente sacrée faible, est un dos très plat, hypolordosé et hypocyphosé avec peu de courbures, un développement excessif vertébral postérieur à la fois des deux articulaires postérieures et des apophyses épineuses, limitant les possibilités d’extension du rachis et à fort risque de discopathies et de hernie discale médiane précoce, clinique de lombalgies à bascule et évolution vers de la cyphose lombaire liée à ces discopathies sans possibilité de rétroversion du bassin compensatoire.
- Le dos de type 3, normal, avec pente sacrée intermédiaire comprise entre 35 et 45° a une répartition harmonieuse des courbures sagittales. Il est le meilleur compromis pour absorber les contraintes et s’exprime par une lordose régulière avec un sommet en L4 et une bonne répartition des 3 courbures sagittales et n’a aucune tendance au vieillissement précoce. Cliniquement le fil à plomb tendu à partir de l’épineuse de C7 ou de T1 passera au voisinage du bord postérieur du plateau sacré.
- Le dos de type 4 correspondant à de fortes pentes sacrées > 45° et de petits arcs postérieurs sur le plan anatomique. Il impacte fortement les articulaires postérieures (syndrome d’hyperpression articulaire postérieure, arthrose douloureuse, lysthésis dégénératif et fermeture des foramen avec risque radiculaire; l’hyperlordose très prononcée tant au niveau de l’angle que du nombre de vertèbres incluses dans l’hyperlordose déborde sur le rachis thoracique inférieur.
Le spondylolisthésis dégénératif de L5 sur S1 avec spondylolyse s’associe à des discopathies lombaires basses sans hernie discale qui se latéralisent vers les foramen et évoluent à bas bruit et sont mal détectées par l’IRM et le Scanner qui visualisent mal l’arthrose postérieure.
La position couchée délordosante minimise le contact postérieur, la fermeture des foramen et le lysthésis dégénératif.
Cliniquement cela se traduit par une radiculalgie en position debout (lié à la fermeture des foramen) et l’IRM ou le Scanner en position allongé ne visualisera pas de Hernie Discale.
Les qualificatifs d'aigues ou de chroniques des lombalgies se définissent par rapport à la notion de temps: inférieur ou supérieur à trois mois.
- Les lombalgies aigues :
ll s'agit de lombalgies qualifiées plutôt d'intenses sur le plan de la douleur, qui disparaissent généralement en quelques jours et en tout cas évoluent sur une période maximale de moins de 3 mois; on peut également les qualifier de récentes.
ll s'agit de lombalgies qualifiées plutôt d'intenses sur le plan de la douleur, qui disparaissent généralement en quelques jours et en tout cas évoluent sur une période maximale de moins de 3 mois; on peut également les qualifier de récentes.
Le caractère banal ou commun est complètement probabiliste et essentiellement clinique: c'est le fameux lumbago et son tableau clinique stéréotypé qui frappe volontiers le sujet jeune : autour de 25/30 ans, mais parfois beaucoup plus jeune chez l'enfant et l'adolescent où il existe d'authentiques hernies discales avec symptomatologie intermittente et pauvreté du tableau neurologique; cette pauci-symptomatologie se réduisant parfois à la constatation du seul signe de Lasègue.
On note également une discordance anatomo-clinique surtout en cas de premier épisode : présence de signes fonctionnels et physiques bruyants et peu de signes radiologiques; évolution en règle rapide et favorable; parfois passage à la chronicité avec douleur atténuée ou évolution vers la radiculalgie ou quelquefois évolution imprévisible, à rechute, à bascule.
Réévaluation obligatoire en cas d'évolution défavorable de la douleur en s'appuyant dans un premier temps, à partir du 15° jour sur l'examen radiologique standard +++.
Les objectifs du traitement en particulier pour les milieux exposés est de prévenir le risque de récidive et l'évolution vers la chronicité qui est le fait d'un petit nombre seulement de lombalgies récentes.
On note également une discordance anatomo-clinique surtout en cas de premier épisode : présence de signes fonctionnels et physiques bruyants et peu de signes radiologiques; évolution en règle rapide et favorable; parfois passage à la chronicité avec douleur atténuée ou évolution vers la radiculalgie ou quelquefois évolution imprévisible, à rechute, à bascule.
Réévaluation obligatoire en cas d'évolution défavorable de la douleur en s'appuyant dans un premier temps, à partir du 15° jour sur l'examen radiologique standard +++.
Les objectifs du traitement en particulier pour les milieux exposés est de prévenir le risque de récidive et l'évolution vers la chronicité qui est le fait d'un petit nombre seulement de lombalgies récentes.
- Les lombalgies chroniques:
Elles se définissent par une évolution continue de la douleur lombaire supérieure à 3 mois, d'intensité relativement modérée mais entrecoupées de poussées algiques dites "sub-aigues".
Elles représentent 7 à 10% des lombalgiques et 70 à 80% du coût global de l'affection.
Elles touchent les sujet plus âgés; il y a discordance radio-clinique : pauvreté de l'évaluation clinique au niveau du rachis, mais présence quasi constante de signes de raideur lombo pelvi fémorale, richesse radiologique avec présence de signes d'arthrose ou de discarthrose et dépistage de causes favorisantes :
Elles se définissent par une évolution continue de la douleur lombaire supérieure à 3 mois, d'intensité relativement modérée mais entrecoupées de poussées algiques dites "sub-aigues".
Elles représentent 7 à 10% des lombalgiques et 70 à 80% du coût global de l'affection.
Elles touchent les sujet plus âgés; il y a discordance radio-clinique : pauvreté de l'évaluation clinique au niveau du rachis, mais présence quasi constante de signes de raideur lombo pelvi fémorale, richesse radiologique avec présence de signes d'arthrose ou de discarthrose et dépistage de causes favorisantes :
- anomalies de la jonction lombosacrée et surmenage discal sus - jacent
- spondylolisthésis de L4 sur L5 et surmenage disco-ligamentaire sous jacent
- malformation mineure de l'arc neural : spina bifida oculta
- blocs vertébraux acquis ou congénitaux
- séquelles de Scheuermann lombaire
- trouble statique rachidien : scoliose > 40"
Les objectifs du traitement visent essentiellement à améliorer la qualité de vie des patients essentiellement par ré-entraînement à l'effort de personnes généralement déconditionnées grâce à un travail des capacités cardio-respiratoires et musculaires : endurance générale, force, extensibilité du tronc et des muscles sous pelviens: c'est la restauration fonctionnelle du rachis.
DEMEMBREMENT DES LOMBALGIES
1- Les lombalgies symptomatiques: tumorales, infectieuses, inflammatoires, traumatiques avec lésions osseuses sont impérativement à débusquer avec l'aide des examens complémentaires; elles sont une contre indication absolue des manipulations vertébrales.
2 - Les lombalgies d'origine discale: le lumbago, la lombalgie chronique discale (voir dans le sommaire l'article sur les lombalgies d'origine discale++).
3- La lombalgie articulaire postérieure chronique ou syndrome facettaire avec poussées congestives subaigues (voir dans le sommaire l'article sur les lombalgies d'origine articulaire postérieure++).
4 - La lombalgie basse d'origine lombaire haute thoraco-lombaire (T12/L1) de Robert Maigne ou syndrome de la charnière dorso-lombaire et son traitement électif par manipulation vertébrale (voir dans le sommaire l'article sur les lombalgies d'origine haute de Robert Maigne++).
5 - Le canal lombaire rétréci: entité anatomo-clinique avec périmètre de marche limité (pseudo claudication) et signe du Caddy (atténuation de la douleur à l'antéflexion du tronc). Il relève d'un traitement médical et secondairement chirurgical en cas d'échec de ce dernier (on n'opère pas des images mais une symptomatologie qui résiste aux différents traitements). (voir dans le sommaire l'article sur les lombalgies d'origine canalaire++)
6 - Les lombalgies du spondylolisthésis
Le spondylolisthesis correspond à un glissement plus ou moins important d’une vertèbre lombaire (très souvent L5) vers l’avant et vers le bas par rapport à la vertèbre située juste en dessous, entraînant avec elle tout le reste de la colonne vertébrale. Il est de gravité croissante ( grade 1 à 4).
Trois causes sont à l'origine d'un spondylolisthésis:
1- la lyse isthmique = spondylolisthésis par lise de l'isthme vertébral
2 - la dégénérescence des articulaires postérieures = spondylolisthésis dégénératif
3 - une (dysplasie) malformation vertébrale = spondylolisthésis dysplasique.7 - Les lombalgies de la fibromyalgie qualifiées autrefois de psychogènes, mais qui ne sont plus maintenant une vue de l'esprit et dont le diagnostic repose sur des critères bien précis, depuis les découvertes récentes concernant l'innervation des fascias. La kinésithérapie de ville doit être utilisée de manière circonspecte. Bon effet des thérapeutiques manuelles sur les fascias et du du ré-entraînement à l'effort+++.
8 - Les lombalgies compliquées de radiculalgies: lombosciatique, lombo-cruralgie et une forme spécifique à l'enfant, de traitement presque toujours chirurgical, par avultion du listel marginal vertébral (structure cartilagineuse radio-transparente qui se calcifie après 6 ans, qui s'ossifie vers 12 ans et fusionne avec le corps vertébral vers 18 ans ). Le listel entoure les bords supérieur et inférieur du corps vertébral, se décolle et glisse dans le canal rachidien. (voir dans le sommaire l'article sur vraies et fausses sciatiques++)
9 - Les lombalgies avec radiculalgies décompensées éminemment chirurgicales et en urgence sous peine de séquelles définitives : sciatiques à forme hyperalgique, paralysante, ou avec syndrome de la queue de cheval (voir dans le sommaire vraies et fausses sciatiques++).
10 - Les lombalgies pseudo-vertébrales d'origine viscérale: colique néphrétique, ulcère gastroduodénal, pancréatites, anévrysme aortique et nécessité d'une évaluation clinique ne se limitant pas au seul rachis.
11 - Les lombalgies sur kystes péri-radiculairesde Tarlov
Ce sont des kystes remplis de liquide céphalo-rachidien qui se développent sur la racine postérieure d'un nerf rachidien lombaire et dont la caractéristique principale est la présence de fibres de la racine nerveuse sur la paroi kystique. La conséquence clinique est une lombalgie progressivement douloureuse.
11 - Les lombalgies sur kystes péri-radiculairesde Tarlov
Ce sont des kystes remplis de liquide céphalo-rachidien qui se développent sur la racine postérieure d'un nerf rachidien lombaire et dont la caractéristique principale est la présence de fibres de la racine nerveuse sur la paroi kystique. La conséquence clinique est une lombalgie progressivement douloureuse.
12 - Les fausses sciatiques: entorse sacro - iliaque, fractures de fatigue du sacrum, syndrome du muscle pyramidal du bassin à bien connaître pour éviter l'escalade dans les examens complémentaires rachidiens lombaires sans que rachis lombaire soit en cause. Texte et imagerie sont empruntés à mon maître Robert Maigne. (voir dans le sommaire l'article sur les vraies et fausses sciatiques++)
LA LOMBALGIE DISCALE
Pour J.Y. MAIGNE, une majorité de lombalgies communes ont une origine discale et la difficulté du diagnostic tient à la diversité des situations cliniques, la lombalgie différant d'un malade à l'autre, qu'il s'agisse de la topographie, de l'intensité, de l'horaire, du mode de survenue, des données de l'examen et des radiographies. Si l'on passe en revue les différents composants du disque intervertébral et ses défaillances propres, on aboutit à une combinaison de différentes lésions élémentaires qui vont se traduire cliniquement de manière différente. La suite fait l'objet d'un article à part dans le sommaire.
LE SYNDROME FACETTAIRE (FACET SYNDROM) OU LOMBALGIE SUR ARTHROSE VERTEBRALE POSTERIEURE
LES LOMBALGIES DU SPONDYLOLISTHESIS (avec l'Institut Parisien du Dos)
LA LOMBALGIE DISCALE
Pour J.Y. MAIGNE, une majorité de lombalgies communes ont une origine discale et la difficulté du diagnostic tient à la diversité des situations cliniques, la lombalgie différant d'un malade à l'autre, qu'il s'agisse de la topographie, de l'intensité, de l'horaire, du mode de survenue, des données de l'examen et des radiographies. Si l'on passe en revue les différents composants du disque intervertébral et ses défaillances propres, on aboutit à une combinaison de différentes lésions élémentaires qui vont se traduire cliniquement de manière différente. La suite fait l'objet d'un article à part dans le sommaire.
LE SYNDROME FACETTAIRE (FACET SYNDROM) OU LOMBALGIE SUR ARTHROSE VERTEBRALE POSTERIEURE
Les lombalgies chroniques d'origine articulaire postérieure par arthrose facettaire, correspondent à des douleurs lombaires en position debout qui se majorent en extension; elles relèvent habituellement d'un traitement classique (repos relatif, antalgiques, AINS, manipulations vertébrales et gymnastique médicale en cyphose. En cas de résistance à ces traitements simples, le recours à des infiltrations scanno-guidées de dérivés cortisonés des facettes est nécessaire. Ce n'est qu'en cas d'échec de tous ces différents traitements, qu'on peut être amené parfois à proposer à ces patients, une thermo-coagulation des facettes articulaires. Cette thermo-coagulation va entraîner la dénervation (rhizolyse) des petits nerfs des articulations postérieures et 7 fois sur 10 atténuer les douleurs lombaires, voire les faire disparaître dans un délai d'une année; ces bons résultats pouvant se maintenir pendant 5 ans si la rhizolyse est suivie d'un programme de gaînage en cyphose lombaire et de ré-entraînement à l'effort au mieux dans une Ecole du dos. A noter qu'il n'y a aucune indication de rhizolyse quand les lombalgies sont d'origine discale et dans les sténoses canalaires.
(La suite fait l'objet d'un autre article du blog, que l'on peut consulter dans le sommaire).LES LOMBALGIES DU SPONDYLOLISTHESIS (avec l'Institut Parisien du Dos)
Le spondylolisthesis correspond à un glissement plus ou moins important d’une vertèbre lombaire (très souvent L5) vers l’avant et vers le bas par rapport à la vertèbre située juste en dessous, entraînant avec elle tout le reste de la colonne vertébrale. Il est de gravité croissante ( grade 1 à 4).
Trois causes sont à l'origine d'un spondylolisthésis:
1- la lyse isthmique = spondylolisthésis par lise de l'isthme vertébral
2 - la dégénérescence des articulaires postérieures = spondylolisthésis dégénératif
3 - une (dysplasie) malformation vertébrale = spondylolisthésis dysplasique.
1- Le spondylolisthésis par lyse isthmique
Il s'accompagne le plus souvent d'un glissement de la vertèbre L5 vers l'avant et vers le bas et d'une discopathie secondaire. Fréquent (4 à 8% de la population), longtemps bien toléré, il est découvert souvent par hasard grâce à un bilan radiographique du rachis lombaire. La lyse correspond à une fracture de fatigue de l'isthme le plus souvent en rapport à la répétition de contraintes en cisaillement chez des enfants ou adolescents hyperactifs pratiquant de sports hyperlordosants ou en rotation: gymnastique sportive et rythmique, danse, sports de lancer, aviron, équitation, mais aussi secondaire au port de sacs à dos lourds chez l’enfant. Conséquence, le disque entre les 2 vertèbres qui glissent s’écrase et diminue de hauteur et on parle alors de discopathie associée L5/S1.
2- Le Spondylolisthésis dégénératif d'origine arthrosique.
Le glissement ici est secondaire à l’apparition d’une arthrose des articulations interapophysaires postérieures qui « disloque » les articulations en arrière. Progressivement, le disque entre les 2 vertèbres qui glissent s’use, s’écrase et diminue de hauteur, avec discopathie associée.
La ménopause chez les femmes et l’ostéoporose favorisent parfois ce type de déplacement. Ce sont habituellement les 4ème et 5ème vertèbres lombaires qui sont touchées et le glissement est en général peu important.
Pour le diagnostic, des radiographie dynamique de profil en flexion et en extension sont nécessaires et suffisantes; elle vont visualiser le glissement d'une vertèbre lombaire sur l'autre et généralement L4 sur L5 ou L5 sur S1.
3 - Le spondylolisthésis dysplasique
Il est rare et d’origine congénitale, secondaire à une malformation de L5 (anomalie lors de la croissance), avec allongement anormal de l'isthme, la rupture est alors la conséquence et non la cause du déplacement, en général important, qui entraine une malformation des corps vertébraux de L5 et de S1 et concerne le plus souvent l’adolescent et l’adulte jeune.
(La suite fait l'objet d'un autre article du blog, que l'on peut consulter dans le sommaire).
LES LOMBALGIES SUR KYSTE PÉRI-RADICULAIRE DE TARLOV
Ce sont des kystes remplis de liquide céphalo-rachidien qui se développent sur la racine postérieure d'un nerf rachidien lombaire et leur caractéristique principale est la présence de fibres de la racine nerveuse sur la paroi kystique de la racine du nerf. Ils siégent le plus souvent au niveau du sacrum, mais également à tous les niveaux de la colonne vertébrale. La conséquence clinique est une lombalgie progressivement douloureuse. La plupart des kystes péri-radiculaires sont sporadiques, mais le port d'objets lourds, l'accouchement, la péridurale, et les traumatismes de la colonne vertébrale peuvent les rendre symptomatiques. Un herpès en modifiant la chimie corporelle peut provoquer une aggravation des symptômes des kystes péri-radiculaires pendant la poussée d'herpès.
L'incidence annuelle serait de moins de 1/ 2 000. Les femmes sont plus affectées que les hommes et il existe des formes familiales suggérant la possibilité d'une transmission sur un mode autosomique.
La symptomatologie est variable et fonction du siège anatomique de la racine nerveuse: lombalgies, faiblesse musculaire, difficulté à tenir la station assise trop longtemps, perte de sensibilité, gonflement au niveau du sacrum, paresthésies, sciatiques, dysfonctionnement intestinal, vésical et sexuel.
Le diagnostic repose sur l'IRM, le scanner ou la myélographie.
Les principaux diagnostics différentiels sont les diverticules méningés et les prolongements importants de la membrane arachnoïdienne, mais également les hernies discales lombaires, l'arachnoïdite et chez les femmes, les maladies gynécologiques.
Le traitement inclut un drainage lombaire du liquide céphalo-rachidien, l'aspiration des kystes guidée par le scanner, la laminectomie de décompression, l'excision des kystes et/ou de la racine du nerf, etc. Mais compte tenu des complications de la chirurgie: pseudo-méningocèles post-opératoires, hypotension intracrânienne et kystes récurrents, le traitement de la douleur auprès d'un centre anti-douleur peut être une alternative à la chirurgie.
Ce sont des kystes remplis de liquide céphalo-rachidien qui se développent sur la racine postérieure d'un nerf rachidien lombaire et leur caractéristique principale est la présence de fibres de la racine nerveuse sur la paroi kystique de la racine du nerf. Ils siégent le plus souvent au niveau du sacrum, mais également à tous les niveaux de la colonne vertébrale. La conséquence clinique est une lombalgie progressivement douloureuse. La plupart des kystes péri-radiculaires sont sporadiques, mais le port d'objets lourds, l'accouchement, la péridurale, et les traumatismes de la colonne vertébrale peuvent les rendre symptomatiques. Un herpès en modifiant la chimie corporelle peut provoquer une aggravation des symptômes des kystes péri-radiculaires pendant la poussée d'herpès.
L'incidence annuelle serait de moins de 1/ 2 000. Les femmes sont plus affectées que les hommes et il existe des formes familiales suggérant la possibilité d'une transmission sur un mode autosomique.
La symptomatologie est variable et fonction du siège anatomique de la racine nerveuse: lombalgies, faiblesse musculaire, difficulté à tenir la station assise trop longtemps, perte de sensibilité, gonflement au niveau du sacrum, paresthésies, sciatiques, dysfonctionnement intestinal, vésical et sexuel.
Le diagnostic repose sur l'IRM, le scanner ou la myélographie.
Les principaux diagnostics différentiels sont les diverticules méningés et les prolongements importants de la membrane arachnoïdienne, mais également les hernies discales lombaires, l'arachnoïdite et chez les femmes, les maladies gynécologiques.
Le traitement inclut un drainage lombaire du liquide céphalo-rachidien, l'aspiration des kystes guidée par le scanner, la laminectomie de décompression, l'excision des kystes et/ou de la racine du nerf, etc. Mais compte tenu des complications de la chirurgie: pseudo-méningocèles post-opératoires, hypotension intracrânienne et kystes récurrents, le traitement de la douleur auprès d'un centre anti-douleur peut être une alternative à la chirurgie.
LES LOMBALGIES BASSES D'ORIGINE HAUTE THORACO-LOMBAIRE DE ROBERT MAIGNE
Ce type de lombalgie basse d'origine lombaire haute décrit par Robert Maigne est également connu sous le terme de syndrome de la charnière dorso (thoraco)-lombaire. Il mérite d'être développé car sa méconnaissance est à l'origine de bien des retards diagnostiques et de la plupart des échecs thérapeutiques. L'origine de cette lombalgie est habituellement recherchée au niveau du rachis lombaire bas (L4/L5 ou L5/S1) alors qu'en réalité elle est plus haut située sur le rachis lombaire, généralement au niveau de l'étage thoraco-lombaire T12/L1. Ces douleurs sont donc un piège diagnostique car ressenties le plus souvent dans le bas du dos, mais aussi parfois dans le région abdominale basse, pouvant en imposer pour un problème gynécologique chez la femme ou uro-génital chez l'homme. Les douleurs peuvent également se projeter au niveau de la hanche homo-latérale et plus précisément au niveau du pli inguinal et quelquefois même au niveau de la face externe de la hanche en regard du grand trochanter du col fémoral. Ce type de douleur ressentie à distance correspond à une douleur projetée (voir l'explication physio-pathologique de ces douleurs projetées dans l'article du blog consacré aux formes cliniques de la douleur).
Ce type de lombalgie basse d'origine lombaire haute décrit par Robert Maigne est également connu sous le terme de syndrome de la charnière dorso (thoraco)-lombaire. Il mérite d'être développé car sa méconnaissance est à l'origine de bien des retards diagnostiques et de la plupart des échecs thérapeutiques. L'origine de cette lombalgie est habituellement recherchée au niveau du rachis lombaire bas (L4/L5 ou L5/S1) alors qu'en réalité elle est plus haut située sur le rachis lombaire, généralement au niveau de l'étage thoraco-lombaire T12/L1. Ces douleurs sont donc un piège diagnostique car ressenties le plus souvent dans le bas du dos, mais aussi parfois dans le région abdominale basse, pouvant en imposer pour un problème gynécologique chez la femme ou uro-génital chez l'homme. Les douleurs peuvent également se projeter au niveau de la hanche homo-latérale et plus précisément au niveau du pli inguinal et quelquefois même au niveau de la face externe de la hanche en regard du grand trochanter du col fémoral. Ce type de douleur ressentie à distance correspond à une douleur projetée (voir l'explication physio-pathologique de ces douleurs projetées dans l'article du blog consacré aux formes cliniques de la douleur).
La plupart du temps le traitement du syndrome de la charnière dorso-lombaire par les thérapeutiques manuelles et en particulier par les manipulations vertébrales s'avère très efficace. En cas de résistance au traitement manuel, il ne faut pas hésiter à faire une ou plusieurs infiltrations de l'articulation vertébrale postérieure du côté de la douleur quand cette dernière est secondaire à l'irritation de la branche postérieure de T12. Si la symptomatologie est antérieure dans le pli de l'aine, c'est la branche antérieure du nerf rachidien qu'il faut infiltrer dans le foramen. Ces infiltrations doivent de préférence se faire de manière scanno - guidées, à moins que le praticien ait une grande expérience de ce type d'infiltration. La suite fait l'objet d'un article à part.
LES LOMBALGIES PSYCHOGENES
Jean Yves Maigne considère que les lombalgies dont on ne trouve pas la cause par l'imagerie médicale et qui résistent aux traitements sont sous l'influence prédominante de facteurs psychologiques et sociaux. Il ajoute que certains les considèrent même comme une forme purement "psychiatrique" de la lombalgie. Avis qu'il semble près de partager, même s'il reconnaît que certaines pistes restent à explorer: dysfonctionnement des voies de la douleur, hypovascularisation chronique des muscles lombaires.
On sait toutefois que l'imagerie médicale est loin de tout montrer et que l'interprétation des scanners et IRM qui peut mener à des faux positifs, mène aussi à des faux négatifs. Quant à la compréhension du phénomène de la douleur, comme de l'absence de douleurs chez certains sujets est un défi dont on ne peut pour le moment que mesurer l'extrême complexité. C'est pourquoi, classer parmi les douleurs psychogènes, ou considérer comme psychiatriques, les douleurs qu'on n'arrive pas à rattacher à une lésion ou à une anomalie du rachis (fibromyalgies par exemple) et qui résistent aux traitements actuels, est un pas que d'autres refusent de franchir.
Cependant pendant longtemps, (mais depuis, des données nouvelles sur les fascias, dont le fascia thoraco-lombaire, riche en intérocepteurs, ont ouvert des perpectives), je n'étais pas loin de rejoindre JY Maigne dans ce concept de lombalgie psychogène, tellement l'environnement psycho-social intervient dans le ressenti de la douleur lombaire et sa pérénnisation dans le temps. Cette relation pourrait être en rapport avec le circuit de la douleur lente véhiculée par les fibres amyélinisées de type C qui vont se projeter à partir du thalamus vers le système limbique, situé à la base du cerveau, autour du thalamus. C'est le circuit des émotions qui sont des réactions immédiates positives quand il s'agit de plaisir, émotions négatives quand il s'agit d'agressivité, de peur ou d'instabilité psychique et ou socio-professionnelle. Ce système limbique comprend aussi le circuit de la mémoire et celui de l'olfaction et il est en relation également avec le système endocrine hypothalamo-hypophysaire. Dès lors on peut comprendre toute la difficulté de soigner un lombalgique obèse, mal dans sa peau et chômeur, enfermé à longueur de journée dans sa problématique.
DONNEES NOUVELLES: FASCIAS ET LOMBALGIES
LES LOMBALGIES PSYCHOGENES
Jean Yves Maigne considère que les lombalgies dont on ne trouve pas la cause par l'imagerie médicale et qui résistent aux traitements sont sous l'influence prédominante de facteurs psychologiques et sociaux. Il ajoute que certains les considèrent même comme une forme purement "psychiatrique" de la lombalgie. Avis qu'il semble près de partager, même s'il reconnaît que certaines pistes restent à explorer: dysfonctionnement des voies de la douleur, hypovascularisation chronique des muscles lombaires.
On sait toutefois que l'imagerie médicale est loin de tout montrer et que l'interprétation des scanners et IRM qui peut mener à des faux positifs, mène aussi à des faux négatifs. Quant à la compréhension du phénomène de la douleur, comme de l'absence de douleurs chez certains sujets est un défi dont on ne peut pour le moment que mesurer l'extrême complexité. C'est pourquoi, classer parmi les douleurs psychogènes, ou considérer comme psychiatriques, les douleurs qu'on n'arrive pas à rattacher à une lésion ou à une anomalie du rachis (fibromyalgies par exemple) et qui résistent aux traitements actuels, est un pas que d'autres refusent de franchir.
Cependant pendant longtemps, (mais depuis, des données nouvelles sur les fascias, dont le fascia thoraco-lombaire, riche en intérocepteurs, ont ouvert des perpectives), je n'étais pas loin de rejoindre JY Maigne dans ce concept de lombalgie psychogène, tellement l'environnement psycho-social intervient dans le ressenti de la douleur lombaire et sa pérénnisation dans le temps. Cette relation pourrait être en rapport avec le circuit de la douleur lente véhiculée par les fibres amyélinisées de type C qui vont se projeter à partir du thalamus vers le système limbique, situé à la base du cerveau, autour du thalamus. C'est le circuit des émotions qui sont des réactions immédiates positives quand il s'agit de plaisir, émotions négatives quand il s'agit d'agressivité, de peur ou d'instabilité psychique et ou socio-professionnelle. Ce système limbique comprend aussi le circuit de la mémoire et celui de l'olfaction et il est en relation également avec le système endocrine hypothalamo-hypophysaire. Dès lors on peut comprendre toute la difficulté de soigner un lombalgique obèse, mal dans sa peau et chômeur, enfermé à longueur de journée dans sa problématique.
DONNEES NOUVELLES: FASCIAS ET LOMBALGIES
Les fascias sont les organes sensoriels, les plus étendus du corps humain. Des recherches récentes ont mis en évidence la richesse de leur innervation et leur implication dans la proprioception, la nociception et l’intéroception qui permettent de comprendre et aussi de valider les thérapeutiques manuelles et l'acupuncture [1]. Les preuves scientifiques en faveur de cette extrême sensibilité fasciale (il y a 7 fois plus de récepteurs intéroceptifs dans un fascia que de propriocepteurs) ont indéniablement stimulé la recherche sur l'ensemble des fascias du corps humain et certains auteurs suggèrent que ces thérapies pourraient être indiquées autant dans le traitement des pathologies à dominante proprioceptive (lombalgies, douleurs musculaires, etc), qu'à dominante nociceptive (fibromyalgie, douleurs chroniques), ou intéroceptive (anxiété, syndrome du côlon irritable) et viennent étayer l’idée qu'ils pourraient même représenter le trait d’union entre le corps et le psychisme.
80% des récepteurs intrafasciaux sont de type interstitiels de type III et IV dont la grande majorité est non myélinisée. Ce très grand nombre de fibres non myélinisées suggère que le système myofascial est fortement impliqué dans les processus d’autorégulation du corps (régulation de la tension artérielle, de la fréquence cardiaque et de la respiration), dans la nociception et l’intéroception.
80% des récepteurs intrafasciaux sont de type interstitiels de type III et IV dont la grande majorité est non myélinisée. Ce très grand nombre de fibres non myélinisées suggère que le système myofascial est fortement impliqué dans les processus d’autorégulation du corps (régulation de la tension artérielle, de la fréquence cardiaque et de la respiration), dans la nociception et l’intéroception.
Fascia et intéroception
L’intéroception se définissant comme la sensibilité intérieure dévolue à la perception des sensations de base telles que la température, la faim ou la soif, on attribue également à cette sensibilité un rôle essentiel dans la conscience de soi et les activités émotionnelles et cognitives. Mais les informations intéroceptives ne proviennent pas uniquement des viscères et des vaisseaux mais sont aussi issues de l’ensemble du système myofascial avec sept terminaisons intéroceptives pour une terminaison proprioceptive dans la musculature. Pour certains auteurs, le système musculo - squelettique entier, comme la peau humaine, pourrait contribuer pleinement à la conscience de soi, à la construction du lien social et des interactions humaines [4].
Rôle dans les douleurs aigües et chroniques
A cause de cette riche innervation, les fascias jouent un rôle essentiel dans la douleur aigüe et chronique. Des terminaisons libres ont été identifiées dans les fascias dont la stimulation semble générer des douleurs distinctes de la douleur cutanée ou musculaire.
Lorsqu'on crée expérimentalement de l'inflammation dans le fascia thoraco-lombaire on induit des douleurs au niveau lombaire et dans le membre inférieur. Une implication du fascia dans la douleur chronique et dans les phénomènes de sensibilisation centrale est évoquée par certains auteurs donnant une perspective nouvelle aux douleurs telles que la fibromyalgie.
Lorsqu'on crée expérimentalement de l'inflammation dans le fascia thoraco-lombaire on induit des douleurs au niveau lombaire et dans le membre inférieur. Une implication du fascia dans la douleur chronique et dans les phénomènes de sensibilisation centrale est évoquée par certains auteurs donnant une perspective nouvelle aux douleurs telles que la fibromyalgie.
VRAIES ET FAUSSES SCIATIQUES
La rhumatologie moderne a rendu presque obsolète le fameux conflit mécanique disco radiculaire de Sylvain De Sèze au profit la plupart du temps d'un conflit chimique dans les sciatiques discales, mais le diagnostic différentiel avec les autres vraies sciatiques et avec les fausses sciatiques reste un vrai régal pour tous les cliniciens du rachis, bien aidés il est vrai par l'imagerie. La suite fait l'objet d'un article à part.
MUSCULATION PREVENTIVE DU DOS.
On a beaucoup parlé de musculation du dos et ceci dans les meilleures publications depuis une vingtaine d'années et nous avons vu qu'il y avait consensus pour affirmer que c'est l'arme thérapeutique curative et préventive la plus efficace, en particulier à la suite de travaux d'équipes hospitalières. Le milieu sportif de compétition très durement touché sur le plan de la traumatologie l'avait très bien compris et depuis des lustres, en généralisant pour leurs adhérents la pratique de la musculation sous toutes ses formes : préventive, correctrice et comme moyen d'améliorer la performance, par la fréquentation assidue et obligatoire des salles de sports, spécialement celles qui avaient des enseignants diplômés d'état et donc bien formés et dont la déontologie et l'intégrité devraient pouvoir mettre les sportifs à l'abri de tout recours à des produits illicites et dangereux. Cette musculation du dos avec gaînage abdomino-lombaire, doit être poursuivie chez le lombalgique tout le long de sa vie et pendant toute leur carrière chez le sportif et le professionnel exposé. A noter qu'un exercice est particulièrement favorable chez les lombalgiques, il s'agit du rameur, idéalement sur appareil Concept 2 (le rameur entretient à la fois: les abdominaux, les muscles posturaux, les quadriceps, la musculature des membres supérieurs et à un impact sur la condition physique par son effet cardio-respiratoire.
ÉVALUATION CLINIOUE DES LOMBALGIES+++
A/ Le syndrome rachidien: mobilité dans les différents plans (debout/assis,/couché); arc douloureux; attitude antalgique.
B/ Le syndrome vertébral: signes locaux de DIM (cellulalgie, contracture paravertébrale).
C/ Le syndrome dure mérien: impulsivité à la toux, à la défécation, à l' éternuement sont le témoin d'une protrusion intracanalaire. La manœuvre de Lasègue provoquant la douleur spontanée au niveau lombaire sans irradiation a la même valeur sémiologique. Elle peut être sensibilisée par la flexion du cou ou la position assise. Le signe de Farfan ou de Néri (flexion du cou provoquant une douleur lombaire rappelant la douleur spontanée) est aussi en faveur d'une protrusion avec irritation dure-mérienne.
D/ Le syndrome neurologique: trajet métamérique de la douleur; paresthésies; troubles sensitifs/moteurs/réflexes métamériques de type radiculaire francs ou à minima (syndrome CTPM) de MAIGNE.
La Motricité au testing: 0 = aucune contraction; 1 = contraction non efficace; 2 = contraction visible qui ne peux pas s'opposer à la pesanteur; 3 = résiste contre la pesanteur; 4 = résiste moyen; 5 = résiste symétrique.
Lombalgie discale = syndrome rachidien + dure mérien+ neurologique
Lombalgie articulaire postérieure = syndrome rachidien+ syndrome vertébral local + absence de syndrome dure mérien.
Comment soigner le mal de dos en tenant compte de la médecine par les preuves.
Depuis les années 70/80 au Canada d'abord, s'est développé une médecine ne retenant que ce qui est " évidence " ; en clair ce qui est probant, ce qui a fait ses preuves, fondé à la fois sur l'expertise clinique individuelle du praticien qui est fonction de sa compétence propre, acquise par son expérience et sa pratique clinique (avec nécessité de faire évaluer régulièrement pour le praticien sa pratique professionnelle), mais aussi sur des données externes: celles entre autres de la littérature traitant du même problème médical. Alors attention quand même à ne pas tomber dans la tyrannie de la preuve, basée uniquement sur les données externes et ne tenant aucun compte de la spécificité de l' individu avec en particulier les choix propres (préférences) du patient.
Depuis les années 70/80 au Canada d'abord, s'est développé une médecine ne retenant que ce qui est " évidence " ; en clair ce qui est probant, ce qui a fait ses preuves, fondé à la fois sur l'expertise clinique individuelle du praticien qui est fonction de sa compétence propre, acquise par son expérience et sa pratique clinique (avec nécessité de faire évaluer régulièrement pour le praticien sa pratique professionnelle), mais aussi sur des données externes: celles entre autres de la littérature traitant du même problème médical. Alors attention quand même à ne pas tomber dans la tyrannie de la preuve, basée uniquement sur les données externes et ne tenant aucun compte de la spécificité de l' individu avec en particulier les choix propres (préférences) du patient.
A partir du niveau de preuve scientifique fourni par la littérature: niveau 1(essais comparatifs, randomisés surtout), 2, 3 ou 4, on a émis des grades de recommandations:
A = preuve scientifique établie
B = présomption scientifique
C = faible niveau de preuve.
Lorsqu'on passe au crible de l'évaluation, les différents traitements physiques de la lombalgie, la vérité nous oblige à dire que le niveau de preuve ne dépasse pas le niveau II et que les recommandations sont au plus de grade B.
Ces recommandations diffèrent suivant que le mal de dos est soit aigu : lombalgie d'une durée inférieure à 3 mois; soit chronique : lombalgie évoluant défavorablement d'une durée supérieure à 3 mois.
1- Recommandations dans la lombalgie aigue:
C'est le classique Lumbago qui cède spontanément en 8 jours dans 70% des cas avec du repos relatif de quelques jours + des antalgiques classiques+ des conseils ergonomiques. La kinésithérapie et la physiothérapie (ultra sons, infra rouges, boue chaude) sont sans intérêt. Les exercices physiques = 0.
Les massages : effet antalgique et décontracturant à peine plus efficace que le placebo. L'électrothérapie: comme le placebo.
Les tractions vertébrales, le froid = 0. La chaleur: effet de courte durée, antalgique et décontracturant.
Les contentions lombaires : intérêt si lombalgie post traumatique correspondant à une entorse vertébrale et dans le lumbago discal (impulsivité à la toux, perte de la lordose physiologique).
Les manipulations vertébrales: efficaces que l'origine soit articulaire postérieure (lombalgie basse d'origine haute de Robert Maigne) ou si origine discale et si pas de contre indication technique : 3 directions libres dans le schéma en étoile de Maigne et Lesage; ne pas manipuler si radiculalgie associée ou si mise en tension douloureuse empêchant la pulsion manipulative.
C'est le classique Lumbago qui cède spontanément en 8 jours dans 70% des cas avec du repos relatif de quelques jours + des antalgiques classiques+ des conseils ergonomiques. La kinésithérapie et la physiothérapie (ultra sons, infra rouges, boue chaude) sont sans intérêt. Les exercices physiques = 0.
Les massages : effet antalgique et décontracturant à peine plus efficace que le placebo. L'électrothérapie: comme le placebo.
Les tractions vertébrales, le froid = 0. La chaleur: effet de courte durée, antalgique et décontracturant.
Les contentions lombaires : intérêt si lombalgie post traumatique correspondant à une entorse vertébrale et dans le lumbago discal (impulsivité à la toux, perte de la lordose physiologique).
Les manipulations vertébrales: efficaces que l'origine soit articulaire postérieure (lombalgie basse d'origine haute de Robert Maigne) ou si origine discale et si pas de contre indication technique : 3 directions libres dans le schéma en étoile de Maigne et Lesage; ne pas manipuler si radiculalgie associée ou si mise en tension douloureuse empêchant la pulsion manipulative.
2- Recommandations dans la lombalgie chronique.
C'est essentiellement la gymnastique médicale intensive du complexe lombo-pelvi-fémoral associée à une remise à niveau de la condition physique, une prise en compte globale psycho-sociale et la mise en place d'un programme diététique qui sont recommandés.
Le programme de restauration fonctionnelle du rachis (RFR) s'étale sur 6 semaines en moyenne avec prise en charge pluridisciplinaire par kinésithérapeutes, ergothérapeutes, moniteurs d'activité physiques adaptées, psychomotriciens, psychologues, diététiciens.
C'est essentiellement la gymnastique médicale intensive du complexe lombo-pelvi-fémoral associée à une remise à niveau de la condition physique, une prise en compte globale psycho-sociale et la mise en place d'un programme diététique qui sont recommandés.
Le programme de restauration fonctionnelle du rachis (RFR) s'étale sur 6 semaines en moyenne avec prise en charge pluridisciplinaire par kinésithérapeutes, ergothérapeutes, moniteurs d'activité physiques adaptées, psychomotriciens, psychologues, diététiciens.
Programme de la RFR:
Endurance générale (vélo, rameur+++); endurance et force musculaire du tronc (muscles spinaux et abdominaux) et des quadriceps; souplesse (étirements / stretching) sous pelvienne et des membres inférieurs (ischio-jambiers, quadriceps, adducteurs, triceps sural) associés à kiné balnéothérapie; travail de la propioceptivité avec placement du bassin; école du dos: ergonomie rachidienne; éducation posturale; port de charge progressif et ré-entraînement professionnel.
Autres possibilités dans la lombalgie chronique:
Les manipulations vertébrales en cas de blocages itératifs; les orthèses lombaires pour tester l'intérêt d'une chirurgie de stabilisation par arthrodèse lombaire; les TENS (courants de basse fréquence auto administrés) et intérêt dans les douleurs neuropathiques; les antalgiques antinociceptifs de classe1, 2 ou 3 en fonction de l'intensité de la douleur à l'EVA (échelle visuelle analogique); les antalgiques anti-neuropathiques: antidépresseurs à donner à 1/2 dose par rapport à la dose antidépressive, lorsque la douleur est permanente (Anafranil, Laroxyl); les antiépileptiques: gabapentine (Neurontin) ou prégabaline (Lyrica) à dose croissante dans les radiculalgies; le Rivotril et le Tétrazepam ne sont plus recommandés; les infiltrations de corticoides: effet puissant à court terme; la chirurgie lombaire est efficace en cas de conflit disco radiculaire avec lombosciatique non contrôlée par les différents traitements médicamenteux et physiques.
Chez les sportifs:
Privilégier le vélo, l'aviron (peut être remplacé par du rameur en salle de sport et idéalement sur appareil Concept 2, le meilleur du marché) et le gaînage abdomino-lombaire. Proscrire la course à pied et les activités physiques avec charges. Quant à la natation, elle peut s'avérer intéressante à condition d'avoir une technique de nage correcte qui ne soit pas trop hyper-lordosante.
Revue Cochrane et programmes de RFR (restauration fonctionnelle du rachis)
Les lombalgies sont responsables de souffrances individuelles considérables dans le monde entier. Les patients dont les symptômes invalidants persistent dans la durée représentent en outre un coût important pour la société par le biais des dépenses de santé et de la baisse de leur productivité au travail. Bien qu'il existe de nombreuses options de traitement, aucune n'est universellement recommandée. L'idée qu'il vaut mieux envisager la lombalgie chronique comme une interaction d'influences physiques, psychologiques et sociales (le « modèle biopsychosocial ») est de plus en plus largement acceptée. Elle a donné naissance à des programmes multidisciplinaires de réadaptation (RFR) et bio-psychosociale (RBPS) qui visent des facteurs dans différents domaines et sont administrés par des professionnels de la santé de différentes disciplines.
Conclusions des auteurs :
Les patients souffrant de lombalgie chronique et bénéficiant d'une réadaptation biopsychosociale multidisciplinaire sont susceptibles d'avoir moins de douleurs et d'invalidités que ceux traités par les soins habituels ou par un traitement physique. La réadaptation biopsychosociale multidisciplinaire a également une influence positive sur la capacité de travail par rapport à un traitement physique. Les effets sont d'une ampleur modeste et doivent être mis dans la balance par rapport aux exigences de temps et de ressources des programmes multidisciplinaires de réadaptation biopsychosociale. Les interventions plus intensives n'ont pas produit d'effets sensiblement différents des interventions moins intensives. Bien que nous ne soyons pas en mesure de déterminer si l'intensité des symptômes lors de la présentation influence les chances de succès, il semble approprié que seules les personnes dont les indicateurs suggèrent un impact psychosocial important soient adressées pour une réadaptation biopsychosociale multidisciplinaire.
RÉFÉRENCES MÉDICALES OPPOSABLES
Endurance générale (vélo, rameur+++); endurance et force musculaire du tronc (muscles spinaux et abdominaux) et des quadriceps; souplesse (étirements / stretching) sous pelvienne et des membres inférieurs (ischio-jambiers, quadriceps, adducteurs, triceps sural) associés à kiné balnéothérapie; travail de la propioceptivité avec placement du bassin; école du dos: ergonomie rachidienne; éducation posturale; port de charge progressif et ré-entraînement professionnel.
Autres possibilités dans la lombalgie chronique:
Les manipulations vertébrales en cas de blocages itératifs; les orthèses lombaires pour tester l'intérêt d'une chirurgie de stabilisation par arthrodèse lombaire; les TENS (courants de basse fréquence auto administrés) et intérêt dans les douleurs neuropathiques; les antalgiques antinociceptifs de classe1, 2 ou 3 en fonction de l'intensité de la douleur à l'EVA (échelle visuelle analogique); les antalgiques anti-neuropathiques: antidépresseurs à donner à 1/2 dose par rapport à la dose antidépressive, lorsque la douleur est permanente (Anafranil, Laroxyl); les antiépileptiques: gabapentine (Neurontin) ou prégabaline (Lyrica) à dose croissante dans les radiculalgies; le Rivotril et le Tétrazepam ne sont plus recommandés; les infiltrations de corticoides: effet puissant à court terme; la chirurgie lombaire est efficace en cas de conflit disco radiculaire avec lombosciatique non contrôlée par les différents traitements médicamenteux et physiques.
Chez les sportifs:
Privilégier le vélo, l'aviron (peut être remplacé par du rameur en salle de sport et idéalement sur appareil Concept 2, le meilleur du marché) et le gaînage abdomino-lombaire. Proscrire la course à pied et les activités physiques avec charges. Quant à la natation, elle peut s'avérer intéressante à condition d'avoir une technique de nage correcte qui ne soit pas trop hyper-lordosante.
Revue Cochrane et programmes de RFR (restauration fonctionnelle du rachis)
Les lombalgies sont responsables de souffrances individuelles considérables dans le monde entier. Les patients dont les symptômes invalidants persistent dans la durée représentent en outre un coût important pour la société par le biais des dépenses de santé et de la baisse de leur productivité au travail. Bien qu'il existe de nombreuses options de traitement, aucune n'est universellement recommandée. L'idée qu'il vaut mieux envisager la lombalgie chronique comme une interaction d'influences physiques, psychologiques et sociales (le « modèle biopsychosocial ») est de plus en plus largement acceptée. Elle a donné naissance à des programmes multidisciplinaires de réadaptation (RFR) et bio-psychosociale (RBPS) qui visent des facteurs dans différents domaines et sont administrés par des professionnels de la santé de différentes disciplines.
Conclusions des auteurs :
Les patients souffrant de lombalgie chronique et bénéficiant d'une réadaptation biopsychosociale multidisciplinaire sont susceptibles d'avoir moins de douleurs et d'invalidités que ceux traités par les soins habituels ou par un traitement physique. La réadaptation biopsychosociale multidisciplinaire a également une influence positive sur la capacité de travail par rapport à un traitement physique. Les effets sont d'une ampleur modeste et doivent être mis dans la balance par rapport aux exigences de temps et de ressources des programmes multidisciplinaires de réadaptation biopsychosociale. Les interventions plus intensives n'ont pas produit d'effets sensiblement différents des interventions moins intensives. Bien que nous ne soyons pas en mesure de déterminer si l'intensité des symptômes lors de la présentation influence les chances de succès, il semble approprié que seules les personnes dont les indicateurs suggèrent un impact psychosocial important soient adressées pour une réadaptation biopsychosociale multidisciplinaire.
RÉFÉRENCES MÉDICALES OPPOSABLES
- il n'y a pas lieu dans les lombalgies aigues (douleur évoluant depuis moins de 3 mois), de prescrire des séances de kinésithérapie.
- il n'y a pas lieu de prescrire en première intention plus de 15 séances de kinésithérapie dans la lombalgie chronique.
Pour se résumer ++:
1/ 5 vertèbres lombaires richement vascularisées composent le rachis lombaire et ont un rôle dans l'hématopoïèse et la dissémination métastatique.
2/ L'axe osseux lombaire, système tripode composé en avant du corps vertébral et en arrière de l'arc neural, délimitent le canal vertébral, grossièrement triangulaire, relativement étroit et contenant le renflement lombaire, le fourreau dural et les nerfs rachidiens qui s'échappent par les trous de conjugaison.
3/ Les disques intervertébraux composés à 90% d'eau ont essentiellement un rôle d'amortissement qui s'altère en vieillissant. Cette détérioration discale inéluctable qui altère le fonctionnement du tripode mobile est le primum movens des lombalgies communes par retentissement sur les éléments de voisinages en particulier sur le contenant intra-rachidien ou foraminal et la musculature para-vertébrale.
4/ La présence des différentes courbures rachidiennes (lordose cervicale et lombaire, cyphose thoracique) permet un amortissement des contraintes 10 fois supérieur que si le dos était parfaitement rectiligne+++.
5/ La mobilité du rachis lombaire qui passe par le "segment mobile vertébral" ou trépied fonctionnel de Junghans est essentiellement sagittale avec 1 /3 de la flexion pour le seul étage L4/L5 mais aussi frontale et rotatoire pour les étages plus haut situés,
6/ Faible incidence pelvienne et pente sacrée faible = hypolordose= dos plat= pathologie discale avec Protrusion ou Hernie Discale à l’imagerie.
7/ Forte incidence pelvienne et pente sacrée forte = hyperlordose = pathologie articulaire postérieure, contact inter épineux, lysthésis, fermeture des foramen debout et radiculalgies sans Hernie Discale que le Scanner et l'IRM (réalisés en position couchée) visualisent très mal +++
8/ Importance majeure prouvée et validée du travail de gaînage et de l'entraînement ou du ré-entraînement à l'effort en préventif et curatif dans le mal au dos commun et plus généralement dans les troubles musculo squelettiques (TMS) en milieu professionnel.
Le gaînage abdomino-lombaire
Un travail de gaînage permet de renforcer les muscles abdominaux et notamment le transverse de l’abdomen et les muscles du tronc grâce à une contraction musculaire isométrique. Il permet d’augmenter la force et la tonicité des muscles abdominaux et des muscles du tronc en général (qui sont pour la plupart des muscles toniques posturaux, et de maintien du caisson abdominal pour les muscles abdominaux). Il a également un rôle de protection et de stabilisation de la colonne lombaire mais aussi d’avoir un ventre plat par sa forte composante de renforcement du muscle transverse de l’abdomen. Chez les sportifs, il favorise la transmission des forces d’impulsion des membres supérieurs et inférieurs par le biais du central core du caisson abdominal.
Mais attention, les exercices de gaînage demandent une certaine tonicité musculaire générale que peuvent avoir perdu les personnes lombalgiques, aussi est-il indispensable au préalable de se tester grâce à un test très simple en position de gainage, appui sur coudes et pointe des pieds, colonne vertébrale rectiligne et en serrant le ventre (image ci dessous).
Le test consiste à tenir le plus longtemps possible et s'arrête quand la position demandée ne peut pas être maintenue correctement:
- moins de 30 secondes: niveau faible
- 1 minute : niveau moyen
- 2 minutes : bon niveau bon
- plus de 2 minutes : excellent niveau.
Position de départ du test préliminaire
Quand le niveau est faible (inférieur à 30"), la 1ère semaine il convient alors de commencer par un travail en douceur de réveil des muscles de la sangle abdominale en commençant par se positionner sur le dos, jambes repliées, talons au sol, mains posées sur le ventre et apprendre à respirer tout doucement en inspiration et plus fortement en expiration, ce qui fait remonter le diaphragme, rentrer le ventre et plaque le dos au sol.
Quand le niveau est faible, la 1ère semaine il va s'agir d'effectuer un réveil des muscles de la sangle abdominale et apprendre à la verrouiller en isométrie.
A partir de la position de départ en verrouillage isométrique, effectuer ce 2ème exercice
Lorsque que l'on est capable d'effectuer 10 séries de 5 exercices, refaire le test initial et si l'on tient 45", on peut commencer le gaînage.
Les exercices de gaînage sont divers et variés, le plus simple étant en position de quadrupédie, sur les coudes, en inspirant puis expirant profondément et rentrant le ventre pendant 45 secondes par exemple et en relâchant 45 secondes.
Le gaînage ventral : en appui sur les avant-bras et sur les pieds ou sur les genoux (version simplifiée), corps allongé en soulevant le bassin, en gardant une légère flexion de hanches chez les patients lombalgiques pour ne pas trop tirer sur la lordose lombaire.
On a également le gainage latéral, en appui sur un avant-bras, en latérocubitus et en appui sur le bord externe du pied inférieur ou sur le genou (version simplifiée). Corps bien allongé en relevant le bassin.
Le gaînage ventral : en appui sur les avant-bras et sur les pieds ou sur les genoux (version simplifiée), corps allongé en soulevant le bassin, en gardant une légère flexion de hanches chez les patients lombalgiques pour ne pas trop tirer sur la lordose lombaire.
On a également le gainage latéral, en appui sur un avant-bras, en latérocubitus et en appui sur le bord externe du pied inférieur ou sur le genou (version simplifiée). Corps bien allongé en relevant le bassin.
La ceinture abdominale se compose de 4 muscles: le grand droit de l'abdomen, les deux muscles oblique interne et externe et le transverse de l'abdomen, muscle le plus profond. Le grand droit de l'abdomen étant le muscle le plus puissant et le plus visible, pendant des lustres, faire travailler ses abdominaux consistait à enchaîner des flexions du tronc ou crunch. Or physiologiquement, grand droit de l'abdomen et transverse sont des muscles antagonistes qui ne peuvent se raccourcir en même temps. Si l'on raccourcit les grands droits en exécutant des crunchs, le traverse n'ayant plus de place, ne peut pas se resserrer sur lui même. De plus les crunchs génèrent une hyper pression dans la cavité abdominale qui est une boite fermée en haut à cause du muscle diaphragme, en arrière à cause de la colonne vertébrale et de la musculature spinale, en bas il y a le périnée qui va souffrir et l'échappatoire ne peut se faire que vers l'avant, ce qui va à l'encontre du but recherché, tassement des viscères favorisant descente d'organes et fuite urinaire chez les femmes et hernie inguinale directe d'effort à travers l'orifice inguinal dont la paroi postérieure est constituée par l'aponévrose du muscle transverse, gardien de cet orifice naturel. En plus d'être délétère pour la santé, les crunchs sont inutiles sur le plan sportif, aucune gestuelle sportive ne se traduisant par une flexion du tronc.
Le travail du transverse en isométrie et en s'auto grandissant va s'avérer essentiel dans tout travail de la statique rachidienne, tous les problèmes respiratoires, pour obtenir un ventre plat et corriger une silhouette ventripotente, protéger le périnée et lutter contre les fuites urinaires et prévenir les hernies inguinales.
Les manipulations vertébrales font partie des thérapeutiques recommandées dans le traitement des douleurs lombaires. Seules les lombalgies communes relèvent d'un traitement manuel.
I/ Manipulations thoraco-lombaires
1ère technique patient positionné en bout de table à cheval (rachis T/L+++):
Recrutement du paramètre sagittal symétrique: segment caudal en extension, segment céphalique en flexion, puis recrutement du paramètre asymétrique frontal par redressement de l'opérateur ce qui entraîne une inflexion latérale qui sera poussée à fond et suivie d'une rotation de sens inverse assistée par le bord cubital de la main caudale de l'opérateur sur le joint du dessus.
Dr Cardin
2ème technique à cheval en inversion de paramètre: recrutement dans le sens restreint , butée caudale par le pouce sur le joint du dessous, inversion de l'inflexion puis de la rotation dans le même sens et si l'on veut de l'extension il faudra remettre son pouce de l'autre côté.
3ème technique en arbalète en décubitus latéral: manoeuvre indirecte ou médiate diffuse, dysfonction à traiter en l'air; l'opérateur se positionne directement face à la zone à manipuler, les points d'appui céphalique dans l'aisselle et caudal sur le bassin; pulsion par exagération des points d'appui.
4ème technique semi indirecte ou semi médiate en dérotation (par extension de la manoeuvre de décontre-nutation de De Winter)
NB: dérotation signifie correction de la dysfonction du paramètre de moindre amplitude en rotation.
Positionnement du patient en décubitus latéral, côté en dysfonction sur la table.
- recrutement céphalique par tirage oblique du bras qui entraine un effacement de l'épaule
- recrutement caudal par enroulement du bassin à 60° puis étau abdomino-tabulaire qui verrouille le contrôle caudal (l'abdomen de l'opérateur posé sur le bassin, bloque le niveau caudal) placement de la main manipulatrice dessous /dessous (sur le joint inférieur / et vers la table).
- vérification de la mobilité résiduelle au niveau du joint à manipuler par mobilisation du contrôle céphalique
- verrouillage de la chaine vertébrale par épuisement du segment céphalique en repoussant l'aisselle vers le bas
- mise en tension du joint à manipuler, les segments céphalique et caudal étant verrouillés
- pulsion avec petit mouvement de décoaptation en inflexion qui facilite, opérateur regardant vers l'arrière et les 2 mains accompagnant cette inflexion relative.
5ème technique sur les côtes flottantes
- en antépulsion (GETM): sujet en décubitus latéral, côté dysfonction en l'air:
positionner le bassin presqu'à plat sur la table pour pousser vers l'avant et vers le bas la côte en dysfonction
- sujet positionné à cheval (Maigne) , pousser la côte vers le haut ou vers le bas.
Dr Robert Maigne
II/ Manoeuvres lombosacrées de Robert Maigne
(positionnement en flexion et en extension).
Elles obéissent à la règle de la non douleur et du mouvement contraire du schéma en étoile.
Robert Maigne
Positionnement du patient en décubitus latéral sur la table du côté du DIM, genou fléchi dans le creux poplité, positionnement caudal fonction du schéma en étoile: en flexion
(le pied sort de la table) ou en extension (pied au milieu de la table avec rachis lombaire bien en lordose); effacement de l'épaule; puis contrôle céphalique par le talon de la main sur l'épaule, ou le coude dans l'aisselle et contrôle caudal par l'avant bras de l'opérateur oblique vers le bas (manoeuvre en flexion) ou perpendiculaire au bassin (manoeuvre en extension).
Recherche du niveau L4/L5 ou L5/S1 en jouant sur la flexion du genou.
Mise en tension par verrouillage des contrôles céphalique et caudal de part et d'autre du joint à manipuler.
Pulsion par la main ou le coude caudal posé sur l'ilion.
Direction de la pulsion perpendiculaire au sol dans la manoeuvre en extension et oblique vers le bas dans la manoeuvre en flexion.
Techniques en flexion et en extension
Positionnement en flexion de Maigne
Positionnement en extension de Maigne
III- Techniques lombo-pelviennes de De Winter (GETM).
Les techniques lombo-pelviennes sont censées agir sur l'articulation sacro-iliaque qui est une di-arthrodie et donc avec une certaine mobilité, affirmée depuis Ambroisé Paré et puis Zaglas (1851) et Duncan (1854) qui ont parfaitement décrits les mouvements de nutation et de contre-nutation, mais aussi à partir de 50 ans, cette articulation est le siège de remaniements anatomiques dégénératifs dans une proportion de 87%, surtout d'une manière très prononcée dans le sexe masculin, se traduisant par une rigidité sacro-iliaque; mais comme bio-mécaniquement le système lombo-pelvien est un SAMA (système articulaire mécaniquement asservi), les techniques lombo-pelviennes vont agir en cas de raideur majeure sacro-ilique, sur les étages L4/l5 et L5/S1 qui font parti du SAMA lombo-pelvien.1/ manoeuvre en Dénutation:
Une Nutation du bassin a été mise en évidence par l'examen clinique que l'on va traiter; l'hémi-sacrum est en antérieur et l'ilion qui est en retard est en postérieur (côté en dysfonction en l'air ) et va être repoussé vers l'avant et vers le bas, car on ne peut agir que sur lui.
Nutation gauche du bassin (pouces sur fossettes sacrées de Michaléis)
Technique:
- sujet en décubitus latéral, côté dysfonction en l'air
- effacement de l'épaule en haut
- en bas, enrouler le bassin à 45° (par l' intermédiaire du creux poplité de la jambe supérieure, plutôt que par l'intermédiaire de la flexion de hanche )
- contrôle du bassin enroulé, par le bassin de l'opérateur et par le coude caudal ou la main caudale sur l'ilion (double verrouillage) positionnés dans la bissectrice de l'angle dièdre tout en se dégageant par pivot de l'opérateur sans lâcher le double contrôle caudal.
- mise en tension , pulsion
2/Manoeuvre en décontre-nutation.
décontre-nutation= repousser la crête sacrée de l'hémi-sacrum bloqué en sacrum postérieur vers l'avant et vers le bas ( procédure identique à la manoeuvre thoraco-lombaire, côté de la dysfonction en l'air ); contrôle caudal par étau abdomino-tabulaire et focalisation par torque du pisciforme de la main caudale placée en dessous de la crête sacrée.
A propos de la thermo-coagulation (rhizolyse) dans le traitement du syndrome facettaire (facet syndrom) dans les lombalgies chroniques d'origine articulaire postérieure (voir dans le blog l'article spécifique consacré à cette technique)
Certaines lombalgies chroniques d'origine articulaire postérieure peuvent relever d'une thermo-coagulation des facettes articulaires des articulations vertébrales postérieures, une fois que les autres traitements ont échoué: repos relatif, immobilisation, traitement médicamenteux antalgique et AINS, infiltrations scanno-guidées par dérivés cortisonés. Cette thermo-coagulation entraîne la dénervation (rhizolyse) des petits nerfs des articulations postérieures et vont 7 fois sur 10 atténuer les douleurs lombaires, voire les faire disparaître dans un délai d'une année; ces bons résultats peuvent se maintenir pendant 5 ans si la rhizolyse est suivie d'un programme de gaînage et de réentraînement à l'effort au mieux dans une Ecole du dos. A noter qu'il n'y a aucune indication de rhizolyse quand les lombalgies sont d'origine discale et dans les sténoses canalaires.
Modalités d'une thermocoagulation articulaire postérieure (rhizolyse)
Une thermo-coagulation consiste à détruire par chauffage à 80°, les rameaux nerveux des facettes postérieures des vertèbres, afin de supprimer les capteurs de la douleur des articulations vertébrales postérieures, supposées être à l'origine des douleurs.
La thermo-coagulation améliore ainsi les lombalgies d'origine articulaire postérieure correspondantes, (mais également parfois les douleurs sciatiques en relâchant la racine nerveuse de son amarrage) et n'entraine aucun affaiblissement du dos et ne modifie pas ou à peine, la motricité ou la sensibilité.
L'intervention est réalisée au bloc opératoire et le geste sera effectué par guidage radioscopique, sous anesthésie locale et sédation légère. Le patient est allongé sur le ventre, une radioscopie repère la zone à traiter, puis une anesthésie locale est réalisée. La sonde de radiofréquence est mise en place à travers une aiguille-guide, sous radioscopie ; après plusieurs tests de stimulation, le traitement est réalisé pour 90 secondes à chaque niveau.
La coopération du patient est essentielle, elle contribue à la rapidité du geste et diminue les risques de douleurs et de complications. L'anesthésie locale et la neurosédation permettent d'annihiler la douleur sans que vous soyez totalement endormi, ainsi vous pourrez répondre aux questions posées par l'opérateur pour mieux coopérer. Le 1er lever est effectué une heure plus tard, et une activité normale peut être reprise 3 jours plus tard.
Les résultats sont de l'ordre de 60 à 70% de bons et très bons résultats à court terme (un an) sur les lombalgies d'origine articulaire postérieure et les douleurs annexes. Cette procédure peut être renouvelée. C'est une technique sans danger, les risques sont mineurs et exceptionnels.
Les infiltrations foraminales scanno-guidées du ganglion rachidien (spinal) L2 dans le foramen L2/L3 et celles des rameaux communicants du système nerveux sympatique para-vertébral dans les lombalgies chroniques rebelles
De nombreuses études anatomo-cliniques mettent en évidence, le rôle du nerf sinu-vertébral de Luschka dans la transmission des informations douloureuses et celui du ganglion spinal de L2 (les fibres en provenance des disques L4 et L5 rejoignent le système nerveux sympathique paravertébral par l’intermédiaire du nerf sinu-vertébral, puis elles quittent cette chaîne parasympathique en s’anastomosant à la racine L2, pour rejoindre la moelle épinière), dans la genèse des lombalgies chroniques dont certaines s'avérant particulièrement rebelles aux thérapeutiques médicales usuelles vont nécessiter une prise en charge par infiltration foraminale scanno-guidée du ganglion spinal de L2 ou des rameaux communicants orthosympathiques. En effet, le nerf sinu-vertébral décrit pour la première fois par Luschka en 1850 est un nerf à composante orthosympathique participant à l'innervation sensitive du rachis. Les structures qu'il innerve (ligament longitudinal dorsal, face ventrale de la dure-mère, disque intervertébral) et les caractéristiques des douleurs de certaines lombalgies ont suggérées que le nerf sinu-vertébral soit impliqué dans la transmission des douleurs lombaires. Les structures innervées possèdent en effet des terminaisons libres qui sont des nocicepteurs dont la stimulation est douloureuse et comme les douleurs des lombalgies chroniques sont décrites comme étant en barre, diffuses, mal systématisées (c'est- à-dire de type viscéral), il est logique qu'elles soient transmises par le système nerveux sympathique, comme il est logique que des traitements par infiltration foraminale du ganglion spinal L2 soient proposées comme le suggère aussi le Dr James COX dans une approche des structures à l'origine des douleurs vertébrales .
De nombreuses études anatomo-cliniques mettent en évidence, le rôle du nerf sinu-vertébral de Luschka dans la transmission des informations douloureuses et celui du ganglion spinal de L2 (les fibres en provenance des disques L4 et L5 rejoignent le système nerveux sympathique paravertébral par l’intermédiaire du nerf sinu-vertébral, puis elles quittent cette chaîne parasympathique en s’anastomosant à la racine L2, pour rejoindre la moelle épinière), dans la genèse des lombalgies chroniques dont certaines s'avérant particulièrement rebelles aux thérapeutiques médicales usuelles vont nécessiter une prise en charge par infiltration foraminale scanno-guidée du ganglion spinal de L2 ou des rameaux communicants orthosympathiques. En effet, le nerf sinu-vertébral décrit pour la première fois par Luschka en 1850 est un nerf à composante orthosympathique participant à l'innervation sensitive du rachis. Les structures qu'il innerve (ligament longitudinal dorsal, face ventrale de la dure-mère, disque intervertébral) et les caractéristiques des douleurs de certaines lombalgies ont suggérées que le nerf sinu-vertébral soit impliqué dans la transmission des douleurs lombaires. Les structures innervées possèdent en effet des terminaisons libres qui sont des nocicepteurs dont la stimulation est douloureuse et comme les douleurs des lombalgies chroniques sont décrites comme étant en barre, diffuses, mal systématisées (c'est- à-dire de type viscéral), il est logique qu'elles soient transmises par le système nerveux sympathique, comme il est logique que des traitements par infiltration foraminale du ganglion spinal L2 soient proposées comme le suggère aussi le Dr James COX dans une approche des structures à l'origine des douleurs vertébrales .
Une autre étude anatomique récente du Dr MAISSIAT Marc-Henri, laboratoire d'anatomie de la faculté de médecine de Nantes, grâce à l'imagerie, de l'origine, du trajet et de la terminaison du nerf sinu- vertébral et de sa position par rapport aux structures osseuses, démontre la pertinence de telles infiltrations du ganglion spinal de L2 et proposer un autre point d’infiltration.
La suite sur un autre article du blog: traitement par infiltration foraminale scanno-guidée du ganglion rachidien (spinal) de L2 et des rameaux communicants orthosympathiques dans les lombalgies chroniques rebelles aux traitements classiques.
Mise au point sur les prothèses discales lombaires
Les prothèses discales lombaires constituent bel et bien une innovation thérapeutique de premier plan dans le traitement du mal de dos. Mais de là à affirmer qu'un jour le mal de dos ne sera plus, c'est bien évidemment une contre vérité, tout simplement parce que le mal de dos peut avoir des causes diverses et variées (multifactorielles) que nous avons détaillées dans cet article et que c'est simplement quand l'origine est unifactorielle, à savoir que c'est uniquement le disque intervertébral qui est en cause et sur un seul étage lombaire (par exemple l'étage L4/L5), chez un sujet de moins de 60 ans.
La Haute Autorité de Santé a retenu pour stricte indication: "Lombalgie discogénique, chronique et invalidante, résistant à un traitement médical bien conduit pendant au moins 6 mois et de préférence 1 an, chez un sujet adulte de moins de 60 ans, porteur d’une discopathie lombaire ou lombo-sacrée symptomatique. L’arthroplastie discale lombaire ne doit être réalisée que sur un seul disque du rachis lombo-sacré." Ainsi, avant de proposer à un patient une prothèse discale lombaire, il est fondamental qu'il ait déjà été pris en charge par des médecins habitués à la gestion des lombalgies, qu'il ait déjà bénéficié de traitements dits "conservateurs" (médicamenteux, manipulations vertébrales, infiltrations épidurales, kinésithérapie) et que ceux ci n'ait pas permis de le soulager de manière efficace et durable.
Les contre indications retenues par la Haute Autorité de la Santé sont tout d'abord les cas où la prothèse n'a pas sa place, c'est à dire tous les cas où le disque malade n'est pas la seule cause de douleur:
– Lombalgies non discogénique
– Radiculalgie (sciatique, cruralgie) prédominante
– Discopathie sur plusieurs étages
– Déformations (scoliose et spondylolisthésis de grade >1)
– Canal lombaire étroit
– Obésité morbide
– Ostéoporose et maladies métaboliques osseuses
– Lésions dégénératives évoluées des articulaires postéreures vertébrales
– Traumatisme vertébral lombaire récent
– Hernie discale exclue
– Déficit radiculaire récent (sciatique ou cruralgie paralysante ou parésiante)
– Antécédents infectieux locaux
– Conditions psychologiques défavorables
– Bénéfices secondaires attendus dans un contexte professionnel de prise en charge de la pathologie
– Spondylarthropathies.
La suite sur un autre article du blog: traitement par infiltration foraminale scanno-guidée du ganglion rachidien (spinal) de L2 et des rameaux communicants orthosympathiques dans les lombalgies chroniques rebelles aux traitements classiques.
Mise au point sur les prothèses discales lombaires
Les prothèses discales lombaires constituent bel et bien une innovation thérapeutique de premier plan dans le traitement du mal de dos. Mais de là à affirmer qu'un jour le mal de dos ne sera plus, c'est bien évidemment une contre vérité, tout simplement parce que le mal de dos peut avoir des causes diverses et variées (multifactorielles) que nous avons détaillées dans cet article et que c'est simplement quand l'origine est unifactorielle, à savoir que c'est uniquement le disque intervertébral qui est en cause et sur un seul étage lombaire (par exemple l'étage L4/L5), chez un sujet de moins de 60 ans.
La Haute Autorité de Santé a retenu pour stricte indication: "Lombalgie discogénique, chronique et invalidante, résistant à un traitement médical bien conduit pendant au moins 6 mois et de préférence 1 an, chez un sujet adulte de moins de 60 ans, porteur d’une discopathie lombaire ou lombo-sacrée symptomatique. L’arthroplastie discale lombaire ne doit être réalisée que sur un seul disque du rachis lombo-sacré." Ainsi, avant de proposer à un patient une prothèse discale lombaire, il est fondamental qu'il ait déjà été pris en charge par des médecins habitués à la gestion des lombalgies, qu'il ait déjà bénéficié de traitements dits "conservateurs" (médicamenteux, manipulations vertébrales, infiltrations épidurales, kinésithérapie) et que ceux ci n'ait pas permis de le soulager de manière efficace et durable.
Les contre indications retenues par la Haute Autorité de la Santé sont tout d'abord les cas où la prothèse n'a pas sa place, c'est à dire tous les cas où le disque malade n'est pas la seule cause de douleur:
– Lombalgies non discogénique
– Radiculalgie (sciatique, cruralgie) prédominante
– Discopathie sur plusieurs étages
– Déformations (scoliose et spondylolisthésis de grade >1)
– Canal lombaire étroit
– Obésité morbide
– Ostéoporose et maladies métaboliques osseuses
– Lésions dégénératives évoluées des articulaires postéreures vertébrales
– Traumatisme vertébral lombaire récent
– Hernie discale exclue
– Déficit radiculaire récent (sciatique ou cruralgie paralysante ou parésiante)
– Antécédents infectieux locaux
– Conditions psychologiques défavorables
– Bénéfices secondaires attendus dans un contexte professionnel de prise en charge de la pathologie
– Spondylarthropathies.
Mise au point pour tous ceux qui n'arrivent pas à s'y reconnaître entre médecins-ostéopathes, kiné-ostéopathes, ostéopathes non médecin et non kiné pratiquant les manipulations vertébrales et articulaires.
Les manipulations vertébrales sont des manoeuvres orthopédiques d'utilisation quotidienne dont les indications et contre indications ont été bien codifiées par les écoles de médecine manuelle et tout particulièrement en France, par celle de l'Hôtel Dieu de Paris du Dr Robert Maigne, et quelques autres comme le GETM d'Eric de Winter et l'école de Bobigny.
Appareil Abdo- gain de chez Domyos
Gainage abdomino-lombaire versus gainage sur appareil Abdo-gain
En 2013, Nicolas Sarrat a présenté en vue de l'obtention de son DE de MK un remarquable travail sur le renforcement statique des muscles abdominaux avec notamment une revue de la littérature qui a confirmé non seulement ce que l'on savait depuis des années et à la base des programmes de restauration fonctionnelle du rachis par les exercices physiques et parmi eux le gainage abdomino-lombaire, qu'après d'autres nous avions mis en place en 2007 avec mon confrère le Dr Bertrand Morineaux dans notre service MPR du centre hospitalier de Bourbonne les Bains en Haute Marne avec l'aide de nos kinésithérapeutes, ergothérapeutes et professeurs d'activités adaptées, avec des résultats remarquables. Oui l'activité physique (preuves scientifiques irréfutables à l'appui) dont le gainage, est bien le meilleur des remparts contre la lombalgie aussi bien en prévention primaire que secondaire.
L'originalité du travail de ce jeune MK est de pointer du doigt le grand intérêt du renforcement statique des muscles abdominaux, en comparant des exercices de gainage classique à un travail à l'aide d'un petit appareil, l'Abdo gain, mis au point par les ingénieurs de Domyos - Décathlon. Pour cela il a compilé dans la littérature médicale de nombreux essais contrôlés randomisés de forte puissance pour le plus grand nombre (Niveau de preuve 1 à 2 et Grade HAS A à B) qui ont ont mis en évidence le bénéfice du travail actif pour la prise en charge des patients lombalgiques, la corrélation entre renforcement des muscles abdominaux et notamment du transverse de l’abdomen et stabilité du rachis lombaire ainsi que la diminution des contraintes dynamiques appliquées au rachis lombaire par renforcement du muscle transverse de l’abdomen et des muscles abdominaux en général. Ces différentes études ont également prouvé l’intérêt du gainage dans la prise en charge des patients lombalgiques, dans le but de diminuer leur douleur et leur handicap et améliorer leurs capacités fonctionnelles. Il a été mis en avant aussi que le renforcement musculaire préférentiel du muscle transverse de l’abdomen diminuait significativement la laxité articulaire de l’articulation sacro-iliaque, dans les cas de lombalgies liées à ces problèmes.
Cette étude a mise en avant le fait que le gain d’endurance de force moyen obtenu grâce au renforcement statique pendant 6 semaines des muscles abdominaux sur l’appareil Abdo Gain est plus important que le gain d’endurance de force obtenu par le gainage classique sans appareil et que les patients lombalgiques au questionnaire de satisfaction, sont en moyenne davantage satisfaits d’effectuer un programme de renforcement musculaire des abdominaux à l’aide de l’Abdo Gain plutôt qu’à l’aide du gainage classique.
L'auteur reconnait des limites et des biais (echantillonage réduit, randomisation et modalités du test) ce qui limite l’interprétation positive de ces données en faveur de l’Abdo Gain, mais n'empêche que son approche est intéressante à maints égards, le travail sur abdo gain étant à la fois ludique et pertinent et l'appareil extrêmement peu couteux est donc accessible au plus grand nombre.
Merci pour cet article très complet :)
RépondreSupprimerMerci pour ces informations détaillées et ces conseils utiles.
RépondreSupprimerEnfin des explications claires et pas trop difficiles à comprendre pour connaitre et comprendre nos pathologies en tant que patient et apprendre à faire ce qu'il faut pour se soigner. Merci beaucoup. "Mieux on comprend mieux on peut se soigner".
RépondreSupprimerbonsoir j ai une discopathie l5s1 avec protrusion foraminale . de type modic 2 j ai eu 2 infiltration. mesotherapie et école du dos et après plusieurs arrêts d accidents de travail je né sais plus quoi faire. je fais mes etirements 2 fois par jour. je marche
Supprimeret evite les positions statiques....
mon médecin me parle d une àrhrodese mais j ai vu les commentaires sur des forums et cela me fait un peu peur.....
existe t il d autres alternative à la chirurgie et sinon quelle chirurgie......
merci de me répondre au plus vite.....
bien à vous.
Bonsoir anonyme; c'est difficile de vous répondre car un mal de dos, c'est avant tout des signes cliniques et vous, vous ne parlez qu'imagerie; que ressentez vous: des lombalgies, une lombosciatique?; on ne soigne pas des images et le traitement le mieux adapté sera celui qui fera disparaître ou rendra supportable votre symptomatologie; et puis d'ou êtes vous? selon ou vous habitez, je pourrais peut être vous conseiller. Dr L PALLURE
SupprimerBonjour oui je reagis en fonction des cliches... J ai eu plusieurs lombalgies avec sciatique mais sans troubles neurologiques , la douleur s arrete au genoux et la sciatique n est pas systematique....
RépondreSupprimerPar contre, je ressens une douleur en continue en barre qui augmente le soir. Mon medecin traitant me dit que c est mon disque ( discopathie l 5 s 1 avec protrusion foraminale gauche).
Je ne veux plus prendre de traitements alors mon medecin m a conseille une machine type Tens qui sont des electrodes a placer sur les parties algiques ( lombaires ) et qui n ont pas d effets secondaires....
Malgre cela ma douleur en barre au lombaires est toujours presente et ce, malgre les etirements intensifs et marche quotidienne.
Je suis domiciliee a bayonne ( 64 ) au Pays basque.
Je vous remercie d avance.
Bien a vous.
Votre réponse est déjà plus explicite; il me semble que vous présentez une lombalgie chronique qui semble résistante au traitement médical; l'arthrodèse peut représenter une bonne alternative mais également la mise en place d'une prothèse discale qui nécessite un chirurgien très expérimenté; au préalable il faut avoir épuisé toutes les possibilités d'un traitement médical,en particulier un programme de restauration fonctionnelle du rachis bien conduit; je vous recommande avec l'accord de votre médecin traitant de consulter une structure pluridisciplinaire ou votre pathologie sera examinée conjointement par un médecin Rhumatologue, un médecin MPR et un chirurgien du rachis (certains centres anti douleur peuvent faire l'affaire); merci de me tenir informé. Dr Louis PALLURE
RépondreSupprimerBonsoir, tout d abord je vous remercie de m avoir repondu aussi vite.
RépondreSupprimerJe dois revoir mon Medecin traitant la semaine prochaine et vais voir avec lui la suite a donnee.......
Je m accroche et me donne tous les moyens pour evitet l intervention.
Je vous tiens au courant....
Bonne soiree.
Bien a vous.
Suite à une grossesse, je souffre d'un antelisthesis de la vertèbre L5 et d'un pincement discal de nature dégénérative à l'étage L5-S1, s'associant à un œdème modéré des plateaux vertébraux de part et d'autre du disque ( évocation d'un midic 1).. ça c'est pour l'imagerie. Concrètement, je ne peu plus me lever le matin, il me faut une 20aine de minute pour me mettre debout. La douleur est très aigue. Je me tiens légèrement de côté la journée ( petite compensation). J'ai parfois des sciatiques. Que puis-je envisager?
RépondreSupprimerAvec l'accord de votre médecin traitant, consultez un bon rhumatologue qui pratique les thérapeutiques manuelles et qui trouvera pour vous la solution la plus adéquate sans trop recourir à des médicaments, compte tenu de votre grossesse. Surtout restez active avec piscine 2 à 3 fois par semaine, et beaucoup de marche. Dr LP
SupprimerBonjour,
RépondreSupprimerj'ai une discopathie l4 l5 avec sciatique à droite, déclarer il y a 4 ans. Traiter d'abord chez un rhumato (infiltration) j'ai été voir un specialise du rachis qui m'a fait porter un plâtre 1 mois ensuite corset6 mois avec kiné. Ce qui a été très bénéfique.
Mais depuis 2 mois des douleurs revienne (barre ou effet d'aiguille vers le haut des fesses, avec une impression que quelque chose s'entrechoque.
je pratique regulierment de la natation et
j'aimerais savoir quel étirement quel mouvement dois je fair pour muscler sans me fair mal ? (ex: un lien internet)
Fait faut-il fair des étirements quand on a une crise? merci et bonne journée
Cordialement,
Daniel.
Bonjour Daniel; comme étirements de la colonne vertébrale, vous pouvez faire: la prière mahométane et le dos du chat (dos rond, dos plat , dos creux); vous pouvez aussi étirer toute la chaîne postérieure du membre inférieur (ischio-jambiers, triceps sural, aponévrose plantaire) et les muscles antérieurs de cuisse (quadriceps). C'est de l'auto-rééducation et votre kinésithérapeute aurez du vous appendre ça et c'est à faire tous les jours. Dr LP
SupprimerBonjour,
RépondreSupprimerje pense souffrir d'un syndrome de maigne. Comment trouver un osthéopathe qui connait ce syndrome et qui sait poser un diagnostic et faire les bonnes manipulations ?
Merci
Cordialement,
Nicolas
Bonjour Nicolas; de quelle région êtes vous. Dr LP
SupprimerBonjour,
Supprimerje suis entre Lyon et Grenoble donc relativement proche de ces 2 villes
Merci.
Vous pouvez contacter le Dr LAFUMA PHILIPPE
Supprimer15 r Trois Pierres, 69007 . Dr LP
Bonjour,
Supprimerun grand merci pour cette réponse rapide !
Cordialement
Bonjour Docteur PALLURE,
SupprimerOpérée du canal lombaire trop étroit en 06/2013 et nerf crural L2/L3 en 09/2014, j'ai maintenant l'es deux dessus de cuisse insensibles, pour la droite le genou est maintenant atteint, et au bout d'1/4 d'heure de marche il lâche ! et pour la jambe gauche le problême descend jusqu'à l'extérieur du mollet. Je suis complètement désorientée, car mon médecin traitant comme ma rhumato. et même mon chirurgien, traitent ce problême par l'indifférence ! ! !
Ils n'avaient même pas mis un nom sur ce problême, je viens de le découvrir en "tombant" sur votre blog, et quel blog ! ! !
Il faut que vous sachiez qu'en 2012 avec mon Epoux, nous marchions 6 à 8 kms chq jour (ns sommes retraités) alors que mon horizon actuel est plutôt le fauteuil roulant ! ! !
Ns habitons la région lyonnaise mais sommes susceptibles de nous déplacer si nécéssaire, qui me conseilleriez vous de rencontrer pour essayer de trouver une solution à mon problême.
Je vous remercie par avance de toute l'attention que vous pourrez porter à mon cas.
Au plaisir de vous, bien cordialement
M. Pittore
Réponse: Mr Pittore, votre problème est très complexe, je vous conseille avec l'aide de votre médecin traitant, de consulter un service de rééducation fonctionnelle qui prendra en charge l'nsemble de vos déficiences. Dr LP
bonjour,
RépondreSupprimertout d'abord, merci pour ce super site, j'ai quelque questions, tout en espérant avoir une réponse. je viens de faie une radio, et voilà le compte rendu:
au niveau du bassin:
" en situation debout, bascule du bassin en bas à droite de 13MM".
"intégrité des articulations sacro-iliaques et coxo-fémorales".
au niveau du rachis:
"inflexion scoliotique lombaire dextro-convexe à sommet en L3".
"courbures sagittales harmonieuses".
"pincement discal gauche en L4-L5".
"diminution de la hauteur discal en L5-S1".
"hauteur conservée des corps vertébraux".
"respect du mur postérieur".
"intégrité des articulations inter-apophysaires postérieurs".
conclurions:
" discopathie gauche prononcée en L4-L5 et L5-S1".
"bascule pelvienne".
merci d'avoir pris de votre temps pour me lire.
J'ai lu attentivement le compte rendu de vos radiographies; rien d'exceptionnel. Vous devez savoir aussi que ce ne sont que des images et que l'on ne soigne pas des images, Vous ne dîtes rien sur la symptomatologie que vous ressentez, rien sur l'ancienneté des troubles, rien sur votre profession, rien sur les confrères que vous avez consulté et sur ce qui vous a été conseillé. Pour toutes ces raisons, ilm'est difficile de savoir ce que vous voulez. Dr LP
Supprimermerci beaucoup de m'avoir répondu.Tout a commencé en Décembre 2009 j'étais bloqué du dos, et maintenant chaque année entre novembre et décembre ça revient. sinon il y a des périodes où je ne peux même pas m'assoir et me lever. j'ai RDVavec mon généraliste jeudi on va voir.
Supprimermerci
Bonjour, j'ai un spondilolisthesis de grade 1 avec lyse isthmique et une spina bifida agravée. Je vois des kinés mais je doute de leurs compétences pour soigner ma pathologie. Auriez-vous des consignes?
RépondreSupprimerBonjour; difficile pour moi de vous aider, vous mettez en avant des lésions anatomiques alors que ce qui compte, c'est votre ressenti qui peut aller de pas grand chose jusqu'à des lombosciatiques chroniques invalidantes. Une chose est certaine, c'est quand on a mal au dos, le mieux est de gérer ses douleurs avec un peu de paracétamol, sans dépasser 3g /jour et de maintenir une activité physique d'endurance générale et de gainage (l'aviron en plein air ou le rameur en salle de sport conjuguent les 2 activités). Dr LP
SupprimerJ Ai une saillie discale et une discopathiedegenerative en L4L5
RépondreSupprimerComme beaucoup d'entre nous. Dr LP
SupprimerBonsoir,
RépondreSupprimerSi vous pouvez m'aider
J'ai une discopathie en L5/S1 et L1/L2 avec des becs de perroquets formés par le temps
Je recherche un vrai spécialiste du dos et discopathie sur Grenoble. j'ai 50 ans, 1ers maux de dos vers 25 ans mais au début léger.. X radios et maux de dos invalidant (x vacances passées à ne rien faire cause dos bloqué, rappatriement sanitaire depuis le canada notamment) et des spécialistes qui ne me donnent que des ordonnances d'antiinflammatoire (avec cortisone si très fort sans sinon) et de myorelaxants.. En général les douleurs se déclenchent sur un rien (là j'ai un épisode particulièrement long 3 semaines à marcher comme un petit vieux.. douleurs OK mais c'st tellement répétitif... déclenché en ouvrant un volet..)
Donc si vous avez un nom à m donner
MERCI !!!
Bonjour; étant moi même praticien hospitalier et médecin de médecine physique, j'ai tendance à faire confiance à mes collègues et il me semble qu'à Grenoble, il y a une service de MPR avec probablement en son sein, une Ecole du dos. Dr LP
SupprimerBonjour,
RépondreSupprimerOpéré fin décembre 2014 d'une hernie discale l4-l5 avec sciatique paralysante, sciatique que je traînais depuis deux mois (traitement AINS et infiltration sous scanner).
J'ai malheureusement connu une récidive herniaire au même niveau une semaine après opération, donc douleurs réapparues jusqu'au doigt de pied (fesse, mollet) mais supportables car je peux marcher et travailler avec séances kiné douce et acuponcture.
Avec mon médecin et chirurgien nous pensions que la hernie allait se résorber, mais voilà maintenant 4 mois après et je ne peux toujours pas vivre comme avant, impossible de mettre ma chaussette, galère en voiture, plus de sport...
J'ai donc fait une IRM avec injection, et celle-ci conclut toujours de la présence de la hernie compressant le nerf et suite à la discectomie un tassement manifeste du disque opéré avec maintenant en plus un signe de Modic II. De quoi s'agit-il exactement ce Modic II ?
Mon chirurgien me propose maintenant 3 solutions:
- arthrodèse avec vis par le dos
- arthrodèse avec cale par le ventre
- prothèse discale par le ventre
J'ai 39 ans et l'arthrodèse me semble pas la bonne solution sur du long-terme, de plus pas des résultats probants après récidive herniaire, et irréversible !
La prothèse discale devrait m'être plus appropriée ou bien ?
Ou bien dois-je attendre pour que la hernie disparaisse d'elle-même et continuer de m'allonger chaque soir sur mon tapis champ de fleurs que me soulage vraiment (sécrétion endorphine, je ne prends plus de médicaments AINS depuis 2 mois) ?
Mais attendre risque d'endommager définitivement le nerf... Quels risques si je reste sans rien faire avec ce Modic II ?
Que faire ???
Tenter une infiltration épidurale, chirurgie via nucleolyse et puis seulement alors chirurgie lourde pose de prothèse ?
Merci pour vos conseils
Bonjour, je ne suis pas surpris que la discectomie qui est un geste à minima n'a pas donné satisfaction. Pour la suite, une arthrodèse postérieure, voire postérieure et antérieure, me semble inévitable et à faire sans tarder compte tenu de la neuropathie sciatique persistante, Le modic 2 est le stade le plus sévère d'une discopathie et traitement médical, infiltrations, kiné, etc seront sans effet. Dr LP
SupprimerPostérieure et antérieure ?
SupprimerPourquoi pas de prothèse discale ?
Modic 2 signifie quoi exactement ?
Les stades de Modic correspondent à une description par résonance magnétique (IRM) de la dégénérescence du disque intervertébral. Pour le reste c'est le chirurgien qui décidera avec vous de la technique opératoire la plus appropriée à votre cas, soit arthrodèse (technique très éprouvée et montage solide), soit prothèse discale (technique qui a ses indications et ses adeptes), Dr LP
SupprimerMerci, je souhaitais donc avoir votre avis concernant les 3 solutions que mon propose mon chirurgien.
SupprimerAvantages vs inconvénients, risques, douleurs post-op, durée convalescence, reprise travail...
Sachant que j'ai déjà été opéré récemment par voie postérieure, il serait mieux de privilégier la voie antérieure, non ?
Moins de risque de fibrose que si on réopère via la même cicatrice?
Pour le long terme et en tant que patient < 40 ans, la prothèse serait mieux indiquée ?
Pour refaire du sport ensuite, quelle serait la meilleure solution ?
Merci pour vos détails et retours d'expérience.
Je ne peux guère vous aider davantage, car l'indication chirurgicale et la technique opératoire, sont du seul ressort du chirurgien. En ce qui concerne la prothèse de disque, je n'ai pas assez de recul sur cette technique, par contre les arthrodèses sont des techniques fiables. La reprise sportive de manière progressive peut se faire au 4ème mois, avec retour à l'état de forme antérieur après 6 mois post opératoire. Reprise du travail sur poste aménagé au 45ème jour. Dr LP
SupprimerBonjour à vous, j'ai fait une chute dans les escaliers (arrivé sur le coccyx) en janvier dernier. La radiologie ne laissait rien apparaître.J'ai eu un traitement anti-douleur pendant 3 semaines sans amélioration. mon médecin m'a prescrit des séances de kiné + un scanner en février (conclusion: Pas de lésion osseuse traumatique décelable. hernie discale médiane à l'étage L4-L5 avec possible conflit disco-radiculaire puis racines L5 à leur émergence). J'ai consulté un rhumato,,lequel m'a prescrit des anti--inflammatoires et suspension kiné.Je présentais une immobilité(raideur) colone vertébrale(je me tenais comme un cintre!). Les anti-inflammatoires m'ont soulagé un temps, mais la raideur me pesait et mes douleurs descendait jusqu'à l'intérieur de mon genou droit. J'ai consulté un ostéopathe, après 2 séances espacées chacune de 8 jours, j'ai retrouvé de la mobilité, mais toujours des douleurs lombaires irradiantes et intérieur de la cuisse droite. J'ai revu mon médecin traitant il ya 15 jours (état idem+ boitement à droite, sensation de brûlure diffuse au niveau lombaire et mal à l'os du coccys...). J'ai fait un IRM hier ( conclusion: Il existe une saillie nucléaire persistante médiane et paramédiane droite en L4-L5, descendant en inférieur droit, avec conflit disco-duraux mais sans conflit disco-radiculaire. intégrité osseuse. pas de lésion suspecte).
RépondreSupprimerJ'ai revu mon médecin avec l'IRM, qui ne comprend pas l'origine de mes douleurs, il dit que c'est possible que j'ai mal, mais que cela est discordant avec l'IRM...Il m'oriente sur mon rhumato pour envisager une infiltration ? Qu'en pensez-vous? (j'appréhende beaucoup mais en même temps si cela peut me soulager je le ferai)
Bonjour; j'ai toujours un peu de mal encore une fois, avec ce que vous écrivez; trop d'imagerie prescrite ne correspondant pas avec la symptomatologie qui se situe au niveau de la racine L3 et non pas L5, mécanisme lésionnel (chute sur les fesses et donc probable coccygodynie) non prise en compte. Dr LP
SupprimerBonjour,
RépondreSupprimerJ'ai 27 ans et on vient de m'apprendre suite à une IRM que je souffre d'une discopathie touchant deux disques vertébraux dans la région lombaire. Il s'agirait du niveau le plus sollicité lors d'éfforts physiques. Ce problème remonte à 2007 où l'on a découvert un raccoucissement fémoral post traumatique. Disons que j'avais 12 ans au moment de l'accident de la route qui a détruit le cartilage de croissance. La prémière opération (raccourcissement du côté long par plaque d'ostéotomie) a eu lieu début 2013 pour égaliser les deux jambes pour une ILMI de plus de 5 cm; Je précise qu'avant l'opération, le chirurgien avait diagnostiqué une scoliose de 30° convexité à droite au niveau dorso-lombaire. Cela a été confirmé par la radio qui a révélé 33 °. Sauf que durant mon hospitalisation qui a duré 6 mois pour non consolidation (problème lié à la chirurgie m'a dit mon kiné car les deux bouts de l'os étaient trop éloignés) et en partie aux exercices que je faisais car suffisamment agressifs pour détuire tout nouveau cal osseux qui se formait; notez que j'ai eu plusieurs kinés, là il s'agit du dernier qui m'a suivi après ma sortie d'hôpital). Bref, après quasiment une année difficile, j'étais au bout de ce long périple. J'ai arrêté de faire de la kinésithérapie et ait repris la vie normale vers début 2014. Sauf qu'au bout de deux mois après, je suis retourné voir mon chirurgien qui m'a dit que j'avais une ILMI de 2 cm qui subsistait encore, (erreur chirurgicale). Il m'a donc prescit une talonnette de 10mm avant de la majorer à 12 mm, 2 mois plus tard quand j'ai dit que j'avais toujours mal au bassin et au lombaire. Les 12 cm m'ont soulagé un temps, et notons au passage qu'on n' a plus parlé de la scoliose après ma sortie d'hôpital (et à ce sujet l'un de mes kiné m'avait dit qu'il ne s'agissait pas d'une vraie scoliose même si le chirurgien l'avait dit et même confirmé par une radio) car une vraie scoliose ne disparaît pas. Et à mon étonnement, la scoliose qui était censée avoir disparu, réapparaît près d'une année après car le chirurgien actuel qui me suit me dit que j'ai une scoliose de 5° et que ce n'était pas très important mais qu'elle se situe néanmoins du mauvais côté et majorait l'ILMI à 3 cm au lieu des 2 cm résiduels. C'est lui qui m'a prescrit l'IRM après que j'ai beaucoup insisté sur les douleurs que j'éprouve en ce moment. Après avoir vu le compte rendu de l'IRM, il m'a appris que j'avais une discopathie qui touche 2 disques (niveau lombaire). Il m'a prescit du kiné à présent mais malgré mes insistances à propos des douleurs suivantes: douleurs de plus en plus importantes dans le génou du côté court, à la hanche du côté long qui me gratte des fois, plus d'autres douleurs que je lierais aux hernies discales, il continue de me dire que tout est lié aux disques défecteux. Mais moi, je pense qu'il ne s'agit que des conséquences de cette ILMI car lorsque je finissais mes séances de kiné à l'hôpital, je n'avais aucune douleur du genre. Puis j'ai eu une bascule du bassin de 2 cm qui m'incommode beaucoup. Cette bascule du bassin concerne les 3 dimensions.
la suite de mon exposé: Le chirurgien a aussi dit qu'il serait peut-être possible de porter une vraie semelle orthopédique faite chez un podologue. Et moi, je n'ai vraiment pas envie de porter cela. Déjà avec les 5 cm d'inégalité, mon corps ne supportait que très peu une talonnette de 2,5 cm avec beaucoup de douleurs au pied et ailleurs. Notons trop de charge sur la jambe courte. Par ailleurs, j'ai peur qu'on me dise quelques mois après d'augmenter la correction car c'est ce qui se passe depuis ma sortie d'hôpital. C'est très éprouvant. Et comment en effet, vouloir soigner un mal, sans au préalable soigner ce qui le cause. On veut prendre en charge la discopathie tout en négligeant l'ILMI qui l'a causée. Et avec la bascule du bassin, j'ai aussi mes muscles proche du niveau inguinal qui ne tiennent plus comme avant; du coup petite hernie inguinale. A priori, on dirait que cela n'a rien à voir, mais je constate que l'aggravation de la bascule du bassin avec un côté plus en avant que l'autre et l'apparition des hernies inguinales ont été quasi simultanées. J'ai aussi peur d'éventuelles complications. Je suis sportif mais maintenant, c'est devenu très compliqué. Je m'excuse pour la longueur du texte et vous remercie de bien vouloir m'aider.
SupprimerCher monsieur vous présentez une lombalgie chronique sur trouble de la statique vertébrale par ILMI et discopathies lombaires basses. Il me semble important que vous consultiez un bon rhumatologue pour traiter votre lombalgie et peut être vous proposera t'il des manipulations vertébrales lombaires et de corriger au moins partiellement l'ILMI persistante par le port d'une semelle orthopédique et quelques séances de kinésithérapie lombaire. Dr LP
SupprimerTout d'abord, je tiens à vous remercier. Je suis très stressé et cela fait du bien de voir qu'il y a des gens comme vous, à l'écoute des gens souffrants comme moi. Mon médecin traitant m'a aujourd'hui donné une lettre pour aller voir un autre chirurgien et on a évoqué une possibilité d'opérer pour égaliser si jamais d'autres solutions plus simples étaient insuffisantes. Pensez-vous que c'est une bonne idée de me faire opérer à nouveau pour supprimer l'ILMI afin de supprimer la bascule du bassin, de redresser l'atlas et donc de mieux aborder la discopathie ? Quelles expériences avez-vous concernant le fait de rallonger un fémur court ou raccourcir un fémur long ? Pensez-vous que c'est possible de faire les exercices abdominaux avec une discopathie ? Que pensez-vous du pubis qui remonte depuis l'aggravation de la bascule du bassin ? Je sais qu'il n'est pas aisé de répondre à des questions de ce genre concernant un patient dont vous ne connaissez que l'exposé du problème. Je cherche cependant à être prêt pour une discussion éventuelle avec le spécialiste car la première fois, on m'a expliqué des méthodes et je me suis limité à dire que j'optais pour la simple et la moins longue. Des réponses concernant des cas en général me suffiraient. Éclairez-moi s'il vous plaît. Je vous remercie avec effusion.
Supprimerbonjour.
SupprimerAvant d'envisager une autre intervention chirurgicale, comme je vous l'ai déjà conseillé et avec l'aide de votre médecin traitant, consultez une grosse pointure en rhumatologie hospitalière dans un CHU de préférence, si vous devez être opéré, le rhumato vous éclairera au mieux. Dr LP
C'est entendu. Merci infiniment. Je vous tiens au courant.
SupprimerJe lis votre déclaration 8 mois après... Mon sentiment est qu'il faut rééquilibrer votre colonne vertébrale (de l'atlas au sacrum), "l'attitude scoliotique" donc, compenser votre ILMI au plus juste par une semelle appropriée (inférieure à 6 mm dans la chaussure, le reste dans le talon de la chaussure si nécessaire), surveiller dans le temps celle-ci selon vos besoins posturaux. Mais seulement après avoir normalisé votre bassin, le sacrum et après vous avoir expliqué comment conserver un équilibre postural par des exercices simples, précis, journaliers et ne plus jamais marcher sans cette compensation...Une ILMI négligée, mal compensée détériore la posture qui elle-même est parfois erronée! Il faut faire la part des 2 erreurs potentielles, rééquilibrer le haut, compenser le bas jusqu'à l'obtention de l'équilibre sacré, contrôler l'ensemble! L'ostéopathie douce non manipulatrice et la posturologie associée sont une indication intéressante. La difficulté est de trouver un kiné-ostéopathe formé à la posturologie et à la réadaptation kinesthésique de la colonne vertébrale. Les effets antalgiques parlent d'eux même lors de la séance, et à chaque séance d'auto mobilisation que l'on doit pratiquer journellement.
Supprimerjm D kiné ostéo
Cher monsieur, si vous avez des choses intéressantes à dire sur les lombalgies, faîtes le en dehors de ce blog et merci de respecter ce principe de base. Dr LP
SupprimerBonjour,
RépondreSupprimerVotre blog est très riche et explicite, cela nous permet de comprendre toutes
les mots barbares des comptes rendus de nos chers médecins.
Dernièrement j'ai beaucoup souffert du dos les douleurs ont commencé doucement jusqu’à ce qu'elles deviennent insupportables et dans l'incapacité de bouger.
J'ai vu un ostéopathe et mon médecin qui m'a mis immédiatement sous cortisone et prescrit un IRM.
il en est sorti l'état suivant :
Discarthrose inflammatoire type MODIC II à l'étage L5-S1 associée à une
protrusion discal médiane sans rétrécissement canal centrale et foraminale.
Discopathie non protrusive aux étages L3-L4 et L4-L5.
Arthrose zygapophysaire bilatérale étagée.
J'ai toujours fait du sport et là je ne comprend pas( course ,à pieds, équitation, cours en salle, danse, natation)
MODIC II : c'est grave ou pas ?
Dois-je voir un rhumatologue ? quel type d'activité physique dois entreprendre
pour atténuer et retarder le pire ?
Je vous remercie par avance de votre précieuse réponse
Mounya
Bonjour Mounya, vous avez une discopathie L5/S1 et une lombalgie basse, comme tout le monde. De simples radiographies du bassin de face et un profil lombosacré aurait été suffisantes. Au niveau thérapeutique, comme au départ votre lombalgie était aigüe (dans le sens de l'intensité de la douleur), un traitement AINS + du paracétamol aurait suffi (la cortisone ne fait pas mieux) pendant 10 à 15 jours. Ensuite et progressivement quand la gène est moindre, sous paracétamol seul à 1g x 2 /jour vous pouvez reprendre toutes vos activités physiques, excepté peut être la course à pied que vous pouvez avantageusement remplacer par du vélo (votre dos est alors davantage en décharge). Ce qui est important aussi est de faire du gainage
Supprimer(abdo et lombaires) en vous faisant aider éventuellement par un kinésithérapeute ou mieux en faisant de l'aviron ou du rameur en salle. Ne vous bilez pas pour le Modic 2, vous n'auriez pas fait l'IRM, vous ne le sauriez pas et de toute façon on ne soigne pas des images, on soigne un mal de dos. Dr LP
Bonsoir,
RépondreSupprimerOn m'a diagnostiquée une spondylolisthésis L5 sur S1 en 2003 par lyse isthmique L5 bilatérale grade II presque III, associé à une discopathie évoluéeL5-S1.
Depuis Juin, je ne peux plus rester debout plus de 5 minutes et marcher plus de 300mètres sans souffrir malgré des inflammatoires ou autre. Plus de sport, plus de danse, même nettoyer mon appartement est épuisant. Il m'est difficile de rester assise sur un siège dur plus de 30minutes.
J'ai des douleurs sans cesse dans la fesse, jambe, dos, hanche, épaule et torticolis. Cela devient vraiment invivable et épuisant.
Les derniers examens indiquent une lombo-sciatalgie en rapport avec ma spondylolisthésis marqué avec discopathie intercalaire et rétrécissement bi-foraminal. ( Juillet 2015 ).
J'ai effectué une infiltration qui ne m'a soulagée que 15 jours fin Juillet 2015.
J'ai déjà rencontré 3 médecins :
*Médecin du sport qui préconise une orthodèse
*Chirugien orthopédiste qui préconise une ALIF et orthodèse postérieure, LCFA 003 ( prévue le 26/11/2015). Il me dit qu'après ma convalescence ( minimum 6 mois ) je pourrai refaire du sport et mieux qu'avant...Et avoir une vie normale.
Si je ne fais rien, il dit que la douleur va s'amplifier et qu'à long terme je vais de plus en plus perdre l'usage de ma jambe.
*Un autre chirurgien orthopédiste pense qu'il ne faut pas opérer car j'aurai plus de séquelles que j'en ai actuellement, avoir plus de douleurs que maintenant.
Il veut refaire une seconde infiltration ( la 1ère à eu lieu fin juillet), une rééducation du pied gauche car il commence à se paralyser et me donner du lyrica.
Il ajoute que cela n'est pas certain que le nerf sciatique qui est coincé entre les deux vertèbres car mon disque est usé totalement refonctionne correctement après une opération.
Je ne veux que 2 choses : ne plus avoir mal et récupérer des activités sportives et autres normales.
Bref, je ne sais plus quoi faire et je viens de découvrir votre blog....
Merci pour me donner votre avis, me conseiller une autre solution si l'opération peut être éviter car je n'en peux plus de vivre dans cette situation.
Merci beaucoup,
Bonjour Pascale, refaire une deuxième infiltration ne mange pas de pain et peut vous amener un soulagement au moins passager, mais j'ai bien peur que la solution chirurgicale soit en définitive pour vous la meilleure des choses. Dr LP
SupprimerBonjour,
RépondreSupprimerJe suis atteinte depuis 2006 du SDTB bilatéral plus apophysomégalie en C7 bilatérale également. Résection 1ère côte droite en 2009, opération de la C7 en février et mai 2010 puis résection 1ère côte gauche en avril 2015.
A ce jour, je ressens toujours des compressions surtout dans les avants bras, de grosses douleurs dans les mains ainsi qu'au niveau du plexus brachial gauche.
Les résections ont eu lieu par voie axillaire donc grosse traction des bras ce qui peut peut être expliquer ces douleurs du plexus même si cela fait 7 mois.
J'ai passé un nouvel EMG en octobre qui ne révèle rien d'anormal.
J'ai également été opérée des 2 poignets d'une ténosynovite de Quervain en 1999 et 2005.
Que pensez vous de toutes ces douleurs persistantes, invalidantes et usantes... ?
Bonjour Christelle, merci de poser votre question au bon endroit et de lire attentivement au préalable l'article spécifique consacré au syndrome du défilé. Dr LP
SupprimerBonjour Docteur , jai des questions a vous poser , en concernant la lombalgie , Est ce que je peux m'entrainer en confendant la musculation plus la natation ? Et le footing a un effet sur mon dos aussi les autres sport ? Et je voudrais bien savoir est ce qu'il y a une solution definitive de cette maladie ? Et le fait d'etre operer est risqué ? Et a l'age de plus de 30ans sa devienne plis dur a survivre avec ? Et quelle attention doit on prendre pour rester en bonne santé au futur ? A lage de 40 ans ? merci beaucoup beaucoup pour vos articles et vos réponses c'est tres gentil de votre part Jattends votre reponse merci : Meftahmourad@hotmail.com ma boite mail .
RépondreSupprimerBonjour Docteur , jai des questions a vous poser , en concernant la lombalgie , Est ce que je peux m'entrainer en confendant la musculation plus la natation ? Et le footing a un effet sur mon dos aussi les autres sport ? Et je voudrais bien savoir est ce qu'il y a une solution definitive de cette maladie ? Et le fait d'etre operer est risqué ? Et a l'age de plus de 30ans sa devienne plis dur a survivre avec ? Et quelle attention doit on prendre pour rester en bonne santé au futur ? A lage de 40 ans ? merci beaucoup beaucoup pour vos articles et vos réponses c'est tres gentil de votre part Jattends votre reponse merci : Meftahmourad@hotmail.com ma boite mail .
RépondreSupprimerBonjour Mourad; je ne suis pas sur d'avoir compris votre demande qui est passablement confuse. Je présume que vous êtes lombalgie chronique et chez un lombalgique chronique, l'effort physique a des propriétés antalgiques puissantes par le biais des endorphines. On peut donc continuer à faire du sport, mais de manière raisonnable, en évitant les sports en compression axiale (course à pied, sqatts en musculation, etc) . Le gainage des muscles abdominaux et des muscles para-vertébraux est essentiel et une activité en salle de vélo et de rameur sur appareil Concept 2 est recommandée. Pour la natation, comme c'est un sport lordosant, il faut savoir déjà parfaitement nager et en nageant, vous ne devez ressentir aucune douleur. NB: je ne réponds que par l'intermédiaire de ce blog et non pas sur votre boite mail privée. Dr LP
SupprimerBonjour Docteur, ravie d'avoir trouvé votre site. Je suis infirmière, ancienne sportive compétitrice d'aérobic artistique, puis reconvertie en sportive "tranquille" footing 2 à 3 fois par semaine. J'ai 51 ans, et depuis plusieurs années (ma première grossesse il y a 17 ans) je souffre d'une sciatalgie gauche. Jusqu'à cette année, les étirements du psoas opposé, et des ischiaux me soulageait, la douleur pouvait disparaitre plusieurs semaines. Mais depuis janvier 2015, la douleur est présente au quotidien. Le matin ça va, dès que je commence des activités et notamment en position assise, la douleur commence. Fesse arrière de la cuisse et sensation de froid sur le tibia, presque le début de la cheville. Rien ne fait passer la douleur à part le repos complet. Parfois la douleur disparait quelques jours sans raison, mais revient. Il y a bien sûr des lombalgies associées, et une douleur diffuse dans le carré des lombes gauche, et au niveau du muscle paravertebral, environ en regard de L4 L5. Devant l'installation de la douleur, j'ai passé un IRM dont voiçi le CR :
RépondreSupprimerAtteinte dégenerative modérée des rachis lombosacrés sans conflits disco-radiculaires visible à ce jour.
Arthrose interarticulaire postérieure bilatérale et étagée de L2 à S1 aves epanchements intra articulaires predominant à l'étage L3-L4.
Discopathie L3-L4 modérée avec perte du signal physiologique du disque. Epaississement modéré et étagé du ligament jaune.
Trophicité conservée des muscles para-rachidiens et du psoas.
Multiples hémangiomes vertebraux dont le plus volumineux se situe en L2, sans signification pathologique.
Celà fait 3-4 mois que je ne fais plus de sport, j'aimerai savoir si je peux reprendre le footing?
Que me conseillez vous?
Avez vous quelqu'un à me recommander pour consulter dans ma région?( Montpellier).
En vous remerciant par avance.
Cordialement
Nathalie
Bonjour Nathalie, vous avez un rachis lombosacré dégénératif, comme beaucoup de sportifs et de gens actifs en général. L'imagerie ne met pas en évidence de véritable conflit disco-radiculaire L5 où S1 et cliniquement vous présentez une lombo-sciatalgie par souffrance des segments lombaires (douleurs de type référées). Comme vous avez pu le lire, l'activité physique est la meilleure des solutions thérapeutiques mais au préalable, il faut vous débarrasser de cette lombosciatalgie chronique. Si je devais vous traiter, je commencerais par une à deux infiltrations épidurales, puis je prendrais le relai par une série de trois séances de manipulations vertébrales lombaires et seulement après je vous ferais reprendre les activités sportives. A mon avis à moins que vous soyez une inconditionnelle de la course à pied, il vaudrait mieux la remplacer par du vélo et du rameur sur appareil Concept 2 pour la condition physique, cela épargnera votre colonne lombo-sacrée. Parallèlement, un travail de gainage abdomino-lombaire et des muscles dorsaux est essentiel. Sur la région de Montpellier, il y a un de mes confrères et ami qui reste incontournable malgré le temps qui passe, il s'agit du Dr Christian Bénézis. Prenez rendez vous avec lui de ma part et il vous conseillera au mieux. Dr LP
SupprimerMerci docteur pour votre réponse, je prends note de tous vos conseils. bien à vous.
SupprimerNathalie
bonjour et merci pour ce site qui est une mine d'information.
RépondreSupprimerj'ai grace à vous pu comprendre le pourquoi des ma lombalgie chronique. depuis 1 ans et demi , je souffre en permanence de raideur et de gene dans le bas du dos et les hanches .
à la lecture de l'article , je suis clairement dans le type 1 de roussouly avec spondylo L5 S1 de grade 2 + inflamation des articulaires posterieurs ( ce qui semble etre la cause des douleurs) . ayant "localisé" le pb , ma question est de connaitre le programme a adopté ( je fais actuellement etirement psoas et pyramidal + gainage ) , et je ne trouve pas la reponse, avez vous des exercices a conseiller ou mieux un contact à me donner sur la region toulousaine ? merci d'avance
Bonjour Loïc; vous avez parfaitement compris que dans les lombalgies chroniques la meilleure des thérapeutiques est l'activité physique (gaînage abdomino-lombaire, dorsaux, rameur sur appareil Concept 2) mais il y a un préalable celui de soulager la douleur et là sur Toulouse, je peux vous orienter vers mon ami le Dr Daniel Blanc qui consulte dans le service MPR du Pr Philippe Marque à l'hôpital de Rangueil qui pourra assurer chez vous un suivi régulier. Merci aussi de vos compliments, ça fait vraiment plaisir, malgré le grand nombre de lecteurs, l'immense travail qu'il y a derrière ce blog et la bienveillance des échanges, pas grand monde ne manifeste de la satisfaction, mais peu importe, quand on aime comme moi son prochain, rien ne compte plus que de bien informer. Dr LP
SupprimerMerci pour votre reponse ! Je le contacte des demain. Votre simple message me fait attaquer 2016 de facon optimisme, merci encore , je vous tiendrez au courant. Meilleurs voeux.
SupprimerBonjour,
RépondreSupprimerJe tenais tous d'abord à vous remercier pour la richesse de votre blog et pour les commentaires et réponses que je trouve très enrichissantes pour chacun d'entre nous.
Je suis en homme de 44 ans, en bonne santé, bien qu’un peu en surpoids (1,90m 100kg), ancien rugbyman et toujours relativement actif et sportif quand mon dos le permet (Rameur 5/6 fois 30mn par semaine sur une machine Concept 2, marche, golf).
Je souffre d'une lombalgie chronique ponctuée de quelques crises (Blocages) depuis des années. Ces douleurs sont parfois accompagnées de douleurs sciatiques dans la jambe droite, la fesse et mollet sans que ceci ne soit handicapant. Je suis parfois sujet à de légers déséquilibres et à une jambe droite qui « lâche ».
Jusqu’à présent, j’avais atténué mes douleurs par des traitements médicamenteux et par de la kinésithérapie, quelques séances d’ostéopathie / chiropractie. J’avais trouvé un équilibre relativement stable mais la douleur est devenue chronique depuis près de deux ans. Il y a un an, j’ai consulté une rhumatologues sur Paris qui m’a prescrit des anti-inflammatoires (Cortisone) que je prends pendant 5 jours en cas de crise. J’essaie de ne pas répéter ce traitement avant deux mois. Quand celui-ci est actif, je constate une disparition quasi totale des douleurs pendant une quinzaine de jours avant un retour progressif de la gêne.
Il y a quelques mois, j’ai décidé de consulter à nouveau dans mon pays de résidence (Dubaï) où j’accorde une confiance relative dans les conseil des médecins. Ces derniers, bien que d’un très bon niveau, semblent portés sur les traitements coûteux et la génération de chiffre d’affaires…. Sur le conseil de mon médecin traitant, j’ai donc consulté un premier neurochirurgien à qui il m’avait adressé puis un second que j’avais trouvé par l’intermédiaire d’amis. Les deux m’ont indiqué une micro discectomie pour réduire une hernie discale au niveau L5-S1. Les images montrent également une protrusion L4-L5 ainsi que des dégénérescences sur les deux disques entre L4 et S1.
Je vous retranscris tel quel le compte rendu du dernier neurochirurgien qui se base sur un IRM et un scan. Si l’anglais est un pb, je peux me charger de faire une traduction.
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Subjective
He is complaining of back and right leg pain. Back pain is worse than right leg pain. He is taking cortisone due to severity of pain. He is doing walking exercise.
Objective
Lumbar spine CT scan done on 10 December 2015 showed:
• L4-L5 significant narrowing of spinal stenosis, right.
• L5-S1 disc protrusion on the right side.
• T10-T11 ossification of ligamentum flavurn.
Assessment
M48.06 - Spinal stenosis, lumbar region.
M51.17 - Intervertebral disc disorders with radiculopathy, lumbossacral region.
M51.36 - Other intervertebral disc degeneration, lumbar region.
Plan
His right leg pain is caused by herniated disc at L5-S1. I recommend him surgery, which is open microscopic discectomy L5-S1, right only. Back pain, if still persistent even after surgery, which could be coming from degenerative disc disease at L4-L5 and L5-S1, will be treated with exercice therapy and daily brisk walking after surgery.
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Outre le prix exorbitants des interventions pratiquées dans la régions, et le risque que cela représente, je souhaitais avoir votre sentiment quant à la pertinence d’un opération chirurgicale. Une chose est sûre, je ne peux pas rester avec cette douleur permanente qui limite mon activité (+ prise de poids, etc) et me plombe le moral. Ma crainte principale est la probabilité de douleurs résiduelles. Par ailleurs, je tiens à pouvoir continuer la pratique du golf malgré le risque engendré par le mouvement.
Cordialement de Dubaï
Bonsoir Gwenn, vous présentez une lombalgie chronique avec quelques épisodes de sciatalgies discales sur discopathie des 2 derniers étages lombaires. A mon avis, sans nier les douleurs chroniques qui vous affectent et vous limitent ou interdisent les sports en charge (course à pied entre autres, squats en muscu, etc), aucun signe de gravité clinique et en tous cas rien qui nécessite une prise en charge chirurgicale (une discectomie partielle ne ferait qu'accentuer la perte de hauteur de vos 2 derniers disques lombaires) et gardez vos sous pour profiter de ce pays qui vu de Perpignan fait envie. Lorsque vous revenez en France et le plus vraisemblable sur Paris, je vous conseille un suivi ostéopathique dans le service du Dr Jean Yves Maigne à l'Hôtel Dieu de Paris. Quant vous êtes à Dubaï, contentez vous de prendre régulièrement du Paracétamol à la dose de 1g, deux à trois fois par jour et surtout conservez une activité physique à base de gaînage abdomino-lombaire, de vélo sur route ou en salle de sport et bien sur de rameur sur appareil Concept 2, le meilleur du marché et excellent pour les muscles posturaux, ceux du train supérieur et avec un bon impact sur la condition physique si vous arrivez à faire entre 11 et 12 km sur une heure, 4 fois par semaine. Dr LP
SupprimerBonjour! Cet article n'a pas pu être écrit beaucoup mieux! En regardant à travers ce post me rappelle mon colocataire précédente! Il a constamment continué à parler à ce sujet. Je vais envoyer cette information pour lui.
RépondreSupprimerhttp://koondal.fr/
Bonjour,
RépondreSupprimerJ'ai des douleurs en bas du dos depuis quelques mois avec parfois des sensations de décharges électriques quand je me baisse. Une IRM réalisée récemment indique une discopathie en L5-S1 avec perte de l'hypersignal physiologique du disque - modification du signal du plateau vertébral inférieur de L5, en faveur d'une dégénérescence discale de type Modic 1. Je pratique le basket trois fois par semaine en compétition. Est-il nécessaire d'arrêter ce sport car cela aggraverait le problème et serait dangereux pour la suite ou est-ce que je peux continuer? En jouant je n'ai pas de douleurs, seulement le lendemain, un peu plus de douleurs en bas du dos. Merci
Bonsoir et tout d'abord je vous prie de m'excuser pour avoir tardé à vous répondre mais je rentre de Padoue ou j'assurais l'encadrement médical de l'équipe de France junior d'athlétisme. Vous êtes lombalgique chronique en rapport avec une discopathie et une pratique du basket régulière à bon niveau. Apparemment , cela ne vous gène guère pour l'instant; ce que je peux vous conseiller c'est de continuer votre sport (l'activité physique est le meilleur des antalgiques) et de le compléter par une activité complément de gaînage abdomino-lombaire, de rameur en salle de sport et de vélo. Quand la lombalgie est trop pregnante, vous pouvez soulager vos douleurs avec un peu de Paracétamol ( 1g x 3 par jour) et surtout je vous conseille avec l'accord de votre médecin traitant, un bon suivi par un confrère rhumatologue et par ostéopathie). Dr LP
SupprimerBonsoir, je vous remercie pour votre réponse. Votre blog est très interessant.
SupprimerAprès un rendez-vous chez mon médecin (généraliste seulement), il a constaté que j'avais de vives douleurs et des sensations très désagréables à la palpation des fessiers. Est-ce lié? Je n'ai pas de douleurs à la marche ou en station debout/assise comme je peux ressentir au bas du dos mais je ressens le besoin de me masser les muscles fessiers même si cela est douloureux, sensation dure à décrire..
J'ai commencé le gainage et je vais recherche un rhumatologue du côté de Lyon ou Grenoble.
Merci. Anna
Bonjour, vos douleurs fessières sont en rapport avec le bas de la colonne vertébrale lombaire, cela correspond à une lombo-fessalgie qui est en fait une lombo-sciatalgie L5 quand la douleur se projète sur la partie externe de la fesse, ou S1, quand elle est ressentie en pleine fesse. Il n'est pas impossible aussi que le rhumatologue vous propose une ou plusieurs infiltrations épidurales qui sont efficaces dans les lombo-sciatalgies chroniques, mais c'est lui qui décidera avec vous. Dr LP
SupprimerBonjour
RépondreSupprimerJe souffre du dos depuis plus d’un an maintenant. Je réside au Laos pour mon boulot. J’ai des douleurs quasi quotidiennes dans le bas du dos mais surtout de plus en plus dans les mollets et sous les talons, sensations de brulure et difficulté à marcher sur les talons. Douleurs sous les fesses et parfois le long des deux jambes.Sir certains mouvements brusques des petites décharges électriques. J’ai vu un médecin français ici au Laos qui a la lecture du bilan IRM me dit qu’il n’y a rien d’alarmant. Il m’a conseillé de suivre des séances avec un kiné anglo saxon, ces séances m’ont soulage mais les douleurs sont revenus une quinzaine de jours après. Je ne prends aucun médicament pour l’instant. J’ai repris le vélo séances quasi quotidienne d’une demi-heure et des séances de musculation profonde et d’étirement. Je commence à être découragé car mon état ne s’améliore pas.
Pensez-vous que je puisse envisager une opération, dois-je continuer le sport ?
IRM du rachis dorso-lombaire non injecte fait il y a moins d’un an :
Technique :
Coupes sagittales en séquences pondérées en T1, T2, STIR et SPAIR des coupes axiales en séquences pondérées T1 et T2, Coupes coronales T2 et MYELO-radial
Résultats :
On retrouve d’anomalie de signal hyper signal en T1, T2 et hypo signal en STIR du corps vertébral D10, L2, S1 processus transversal de S2 et sur l’os iliaque bilatéral probablement angiome osseuse.
Hernie intra spongieux de L2, L3 et L4.
Déborde discale globale et protrusion discale de L4/L5 et par médial gauche de L5/S1 avec rétrécissement canalaire, mesurant environ de 12 mm de portion L4/L5 et 11 mm de L5S1. Pas de rétrécissement foraminal décelable.
Spondylodiscite de L5/S1
Arthrose articulaire postérieur bilatérale plusieurs étages prédominance L5/S1
Pas d’anomalie de signal de la moelle épinière décelée.
Pas d’anomalie de la partie molle décelable sur les coupes explorées.
Bonjour; vous êtes lombalgique chronique avec irradiation de type sciatalgies et l'imagerie met en évidence des discopathies lombaires basses et de l'arthrose postérieure. La kinésithérapie permet de restabiliser un rachis lombaire instable, mais elle est insuffisante à rendre votre colonne lombaire indolore. Je vous conseille de commencer à vous traiter par un anti-inflammatoire: par exemple 1cp matin et soir de Profénid LP 100mg pendant 10 jours et ensuite si vous êtes soulagé, de prendre le relai par du Paracétamol 1g matin et soir à la demande en fonction des douleurs. Si après les 10 jours d'anti-inflammatoires, vous n'êtes pas suffisamment soulagé, il y a indication d'une à deux infiltrations épidurales d'Altim. Je vous conseille aussi un suivi régulier auprès d'un confrère rhumatologue et un suivi ostéopathique. Quant au sport, il faut bien sur continuer en privilégiant les sports en décharge lombaire comme le vélo, le rameur et la natation à condition d'avoir une bonne technique de glisse dans l'eau et éviter la course à pied. Dr LP
SupprimerBonjour Monsieur Pallure,
RépondreSupprimerJ'ai des retrecissemnt du canal foraminal en L4-L5 etL5-S1. Les douleurs sont terribles et ni les anti-inflammatoires ni les infiltrations ne font d'effets...
Ayant dejà des antecedents dû à un accident on m'as proposé un reconditionnement à l'effort (ecole du dos) pour remedier aux douleurs . Mais ca c'etait avant de découvrir ces retrecissements!
Ma question est la suivante:
Puis-je faire malgré ces retrecissements et les douleurs cette ecole du dos ou bien est-il préferable de repousser cette école du dos après l'avis du neurochirurgien pour une éventuelle opération ?
Merci pour votre réponse. Merci pour ce blog
Bonjour; je doute que vous puissiez supporter un réentraînement à l'effort, aussi il serait sage d'attendre l'avis du neuro-chirurgien puisque pas grand chose ne calme vos douleurs. Dr LP
SupprimerBonjour, à ce jour compte rendu de mon scanner: en L5 S1 protrusion discale postérieure médiane pouvant comprimer l'émergence de la racine L5 à gauche comme à droit .pas de signe migration .
RépondreSupprimerAprès plus d'un an de lombosciatique à répétition des douleurs dans le bas du dos sciatique jambe droit fourmillement dans le pied et sensation de chaleur dans le pied . J'ai eu droit à toutes sortes de traitements mais rien ne me soulage et désormais je suis en arrêt de travail depuis quelques mois .Pensez-vous que je dois voir un chirurgien du dos ?
Bonsoir M Rose, si vraiment comme vous l'écrivez vous avez épuisé tous les traitements médicaux pour venir à bout de cette lombo-sciatique L5, effectivement un avis chirurgical par un chirurgien du rachis semble une bonne alternative. Dr LP
Supprimermerci de votre réponse.
Supprimerjuste une autre question je suis sous traitement de gabapentine 300mg matin et 300mg le soir . ce traitement me soulage ma sciatique mais pas mes douleurs lombaire et me rend trop passive somnolente .Pensez vous judicieux que je consulte malgrés tout un chirurgien ?
Bonjour docteur, je me permets de vous exposer ma situation.La qualité de vos réponses m'ayant particulièrement interpellé. Je suis un homme de 37 ans (1M90 pour 82Kg, très peu musclé au dos et aux abdominaux). J'exerce un travail sédentaire de bureau.
RépondreSupprimerJusqu'à la fin de l'année 2013, je n'ai jamais eu mal au dos. AU début de cette même année 2013, j'ai profité de mon installation à Toulouse pour reprendre le vélo que j'avais arrêté, au rythme d'une sortie par semaine de 80 km. Auparavant, à Paris, je pratiquais le jogging (8 km par semaine), le squash. En novembre 2013, en portant mon bébé, j'ai ressenti une vive douleur en bas du dos qui a provoqué un lumbago. La douleur est restée persistante pendant 6 semaines environ avant de disparaître. L'examen radio a montré les résultats suivants : Conservation de la lordose lombaire ; basculement du bassin côté droit de 8 mm ; pincement discal L5S1.L'IRM a montré une discopathie dégénérative L5S1 débutante avec discret débord discal venant à proximité de la racine S1 droite sans conflit évident. Les douleurs ont disparu grâce aux séances de kiné (les seules que j'ai faites jusqu'à aujourd'hui). Les douleurs sont réapparues depuis fin 2014 ( douleurs fesses droites intenses après changement de position, après trajet en voiture, marquées surtout après le sport et légère raideur dans le dos). Un nouvel IRM en décembre 2014 montre une discopathie dégénérative L5S1 débutante avec débord discal poster latéral droit sous ligamentaire descendant entrainant un effet de masse débutant sur la racine S1 et possible irritation radiculaire. En 2015, j'ai continué le vélo sur route (notamment en montagne) : 1 sortie par semaine. Les douleurs aux changements de position dans la fesse droite se sont accentuées et j'ai bénéficié d'une infiltration en Août 2015 qui a totalement effacé les douleurs pendant 3 mois. Depuis janvier 2016, les douleurs sont réapparues (raideurs dans le dos et sensibilité au bas du dos, douleurs vives dans la fesse droite lors de certains changements de position et difficultés à me redresser lors de sortie de voiture ou après le sport ; apparitions de fourmillements dans le pied droit après les changements de position, douleurs à la position allongée sur le ventre). J'ai revu le chirurgien orthopédiste que me propose la pose d'une prothèse discale au regard du nouvel IRM qui montre désormais une importante protrusion discale poster-latérale droite conflictuelle avec la racine S1 et une discopathie désormais évoluée L5S1 sans anomalie discale franche aux autres étages.La radio du rachis montre une incidence pelvienne basse à 45 ° avec rétroversion du bassin et un dos type 2 de Roussely. Jusqu'ici, j'ai pu continuer à travailler sans problème, aucune prise de médicaments, mais j'ai arrêté le vélo ne sachant pas si c'est cela qui aggravait mon cas. Je m'inquiète de voir ma situation empirer et surtout cette opération me fait peur. Le chirurgien ayant conclu notre entretien par un "avec vous et cette prothèse, j'ai peur de tuer un moustique avec un bazooka". Je me demande si une musculation de mon dos et des abdos et une vraie prise en charge par un Kiné ou un médecin du sport ne serait pas plus appropriée. Peut être que l'opération de le protrusion est inévitable. Je vous remercie d'avance pour votre avis. Bien cordialement. David G
Bonsoir; premier point, votre symptomatologie confirmée par l'imagerie, met en évidence une lombosciatique S1 droite avec conflit disco-radiculaire; deuxième point le vélo seul entraîne une déficience des muscles posturaux et de par la position en anteflexion du tronc entretient le conflit; troisième point une prothèse discale ne résoudrait pas le problème si au préalable vous ne réglez pas votre insuffisance musculaire abdomino-lombaire par du gainage et cela vous demandera une bonne année. Alors au travail, d'abord traitez médicalement votre sciatique, puis du gainage abdomino-lombaire et de la proprioception pendant un mois avec un Kiné, puis gainage encore dans une salle de sport avec du rameur et un peu de vélo. Dans un an, vous reprenez
Supprimerle vélo de route en conservant une activité de gainage et de rameur. Dr LP
Merci pour votre réponse. Je me permets d'ajouter deux dernières questions : pouvez vous me précisez en quoi consiste le traitement médical de la sciatique (opération chirurgicale ? ) et d'autre part, pouvez vous me conseiller un bon kiné à Toulouse. Je vous renouvelle mes remerciements à la fois pour votre réponse rapide et la qualité de votre blog. Bien cordialement. David G
SupprimerBonjour David; le traitement médical de la sciatique est bien explicité dans l'article et consiste en un traitement médicamenteux simple avec anti-inflammatoires et antalgiques pendant 15 jours. Si au bout de 5 jours, vous n'êtes pas soulagé il faut procéder à une ou deux infiltrations épidurales que l'on peut associer à des manipulations vertébrales. en relai kiné pendant un mois puis salle de sport. Sur Toulouse, je vous conseille de vous adresser de ma part au Dr Daniel Blanc dans le service de Médecine Physique et réadaptation du Pr Philippe Marque à l'Hôpital de Rangueil. Dr LP
SupprimerMerci beaucoup pour votre réponse. Je vous souhaite une bonne continuation.
RépondreSupprimerBien cordialement. David
Bonjour Docteur, Je n'ai malheureusement pas pu attendre de consulter le docteur Blanc comme vous me l'aviez préconisé (qui part en retraite) car ma douleur sciatique est devenue très rapidement très douloureuse et complètement invalidante (perimètre de marche très réduit), non calmée par la morphine (3 semaines). Je me suis fait opérée de la hernie discale en L5S1 le 9 mai. Aujourd'hui Les douleurs ont disparues et je vais beaucoup mieux même si je marche encore lentement. Pour éviter toute récidive, je me permets de vous solliciter à nouveau pour savoir si, en post opératoire, vous préconisez la prise en charge par une école du dos (séjour de 5 semaines , prise en charge pluri disciplinaires comme à la clinique des cèdres de cornebarrieu) ou plutôt des séances de Kine pour m'aider dans la remusculation abdominale et lombaire (à l'origine de ma discopathie très probablement) avant de reprendre ma passion, le cyclisme sur route.
SupprimerToulousain depuis peu, avez vous le cas échéant des noms de kiné à me conseiller dans mon secteur ? Je vous remercie. Bien cordialement. David G
Bonsoir David, en post opératoire vous ne pourrez pas faire grand chose les premiers mois et c'est ce qu'a du vous dire le chirurgien. Donc pas d'école du dos. Uniquement de la marche tous les jours le 1er mois et puis le mois suivant un peu de rameur et du vélo d'appartement. Au 3ème mois Kiné (10 séances pas plus); le kiné va vous apprendre le gaînage abdomino-lombaire que vous poursuivrez à domicile pendant un an et aussi le rameur. En même temps vous reprendrez le vélo de route progressivement entre le 2ème et le 3ème mois, suivant les consignes du chirurgien. Le plus important est que toutes les activités que vous allez faire doivent entraîner zéro douleur. Il y a de bon kinés dans le service MPR de Rangueil du Pr Philippe Marque. Dr LP
SupprimerMerci beaucoup pour votre réponse docteur.
SupprimerCordialement
David G
Bonjour Dr,
RépondreSupprimerdepuis plusieurs mois je souffre de discopathies dégénératives en L4/L5/S1 avec sciatalgie gauche persistante aux traitements et infiltration.
Mon médecin m'a donc fait passer un EMG qui confirme bien que le nerf sciatique en L5/S1 est irrité et qu'il y a bien une souffrance en S1.Mon dernier IRM met bien en évidence les discopathies mais aussi des protrusions médianes diffuses des disques L4.L5 et L5.S1.Je ne supporte pas de rester assise trop longtemps, conduire accentue cette douleur, et la position statique devient douloureuse au bout d'un moment.Le matin la douleur me réveille et c'est en marchant pendant un moment que celle ci s'atténue , un avis chirurgical est demandé, que pensez vous qu'il puisse m'être proposé pour venir à bout de ses douleurs?
Merci d'avance de vos réponses et pour ce site très complet, bonne journée, cathy
Bonjour Cathy, si le fait de marcher vous améliore, ne vous en privez pas. Attendez de voir ce que va dire votre chirurgien, mais à priori il n'y a pas d'indication chirurgicale chez vous dans la mesure ou votre sciatique n'est pas hyper algique ou paralysante et ne s'accompagne pas d'un syndrome de la queue de cheval. Peut être qu'un programme de restauration fonctionnelle du rachis pourrait vous convenir, dans la mesure ou l'effort vous est favorable. Dr LP
Supprimermerci pour votre réponse, aussi je dois juste préciser que c'est la douleur du dos qui s'atténue en marchant, la douleur à la jambe elle demeure toujours,aussi j'ai oublié de vous préciser que j'ai une perte de sensibilité de la jambe et de mes deux derniers orteils dans lequel je ressens cette décharge électrique, ainsi les engourdissements, fourmillements, j'éprouve parfois le besoin de ma masser la jambe pour atténuer cette sensation, voilà je pense n'avoir oublié, encore merci pour vos conseils, Cathy
SupprimerBonjour,
RépondreSupprimerTout d'abord je vous remercie pour ce blog extrêmement enrichissant et votre investissement pour apporter des réponses adaptées à chaque personne.
J'ai 40 ans et Je pratique depuis tout jeune le sport. Après avoir été renversé par une voiture en 2010 et avec mes opérations des canaux carpiens en 2011, j'ai dû arrêter et dès lors sont peu à peu apparues des douleurs au niveau du bas de mon dos. Etant très vives en 2012 j'ai passé une radio puis un scanner et il m'a été diagnostiqué un antélisthésis de grade 1 (5 mm) avec lyse isthmique bilatérale et discarthrose (les foramens n'ont pas pu être observés car j'avais pas assez de gras autour de la colonne).
Une fois rétabli j'ai repris progressivement le sport dans une salle de boxe anglaise (fin 2013) avec un entraineur sensibilisé aux soucis physiques, coachant une personne handisport.
Pendant un an je me suis remis tranquillement à niveau physiquement, réalisé beaucoup de gainage et d'étirement du dos, tout en travaillant les mouvements de boxe en douceur.
Aujourd'hui je continue à m'entrainer deux fois par semaine en axant principalement mon entrainement sur le gainage, le shadow-boxing, le travail avec un partenaire et les étirements.
Le bilan est que je n'ai plus mal au dos, sauf une douleur sciatique au niveau de la fesse droite de temps en temps que je fais disparaître avec du gainage et en m'étirant comme il faut.
J'ai également perdu du poids (12 kg), retrouvé une mobilité correcte du tronc, reconstituer une bonne musculature dorsale et abdominal qui m'assurent un bon maintien de ma colonne.
Voici le résultat du dernier IRM de janvier 2016 :
Sur la ligne sagittale médiane, antélisthésis de L5 sur S1 évalué à 5 mm.
Affaissement et hyposignal T2 du disque L5-S1 en faveur d'une discopathie
dégénérative.
À cet étage, saillie discale postérieure et foraminale bilatérale, circonférentielle, à l'origine d'une sténose foraminale bilatérale et symétrique.
- Absence de hernie surajoutée.
- Dimensions canalaires satisfaisantes.
- Absence d'anomalie du cône terminal.
- Absence d'anomalie discosomatique aux étages sus-jacents.
EN CONCLUSION
Discopathie dégénérative L5-S1 et antélisthésis de L5 par lyse isthmique.
Sténose foraminale bilatérale.
Ma situation n'a pas bougé par rapport à 2012, si ce n'est la sténose foraminale qui a été mise en évidence . Mon médecin est sur le point de m'arrêter la boxe, ce qui serait un coup dur pour moi sachant que je ne suis bien que dans ce milieu (ancien boxeur thailandais et pratiquant d'arts martiaux).
Puis-je continuer à pratiquer comme je le fais où cela présente-t'il un gros risque ?
Je vous remercie.
Bonjour Emmanuel; surtout ne changez rien à vos activités sportives y compris la boxe, en ajoutant quand même du rameur, idéalement sur appareil Concept 2 et continuez à faire du gaînage. Préoccupez vous quand même de votre sciatique chronique et essayez de la traiter par infiltrations d'Altim de préférence scanno-guidées de manière à injecter le produit dans le foramen droit ( de 1 à 3 infiltrations). C'est souvent les radiologues dont certains sont compétents en médecine du sport qui font ce genre d'infiltrations. Une fois la sciatique disparue, faîtes vous suivre par un bon médecin ostéopathe 2 à 3 fois par an. Retenez que l'effort physique adapté comme écrit dans le texte est le meilleur des traitements des douleurs en général et des lombalgies en particulier. Dr LP
SupprimerBonjour,
SupprimerJe vous remercie pour vos conseils que je vais suivre.
Bien cordialement.
Emmanuel
Bonjour, mon ami 48 ans souffre d'une cruralgie chronique qui l'oblige à dormir quasiment assis, et qui s'est installée depuis environ un an. En ce moment, il est en période de crise aigue qui l'empêche de se tenir coucher et de s'asseoir, il est donc obligé de rester en permanence debout, il ne peut donc dormir. Ses douleurs terribles partent du lombaire gauche, irradient la face antérieure de la cuisse et contractent aussi le psoas. Il a fait des séances chez le kiné qui lui a fait faire des étirements et qui a introduit progressivement du gainage. C'est suite à une série de gainage que la crise aigue est survenue. Le rhumatologue lui a prescrit 5 jours d'injection de corticoide et des cachets de morphine car les dolipranes codéiné ne faisaient plus effet. Seul un scanner a été fait en septembre et il ne présentait aucune hernie discale. Ces injections de cortisone et les cachets de morphine ne lui apportent pas de soulagement.Son moral est au plus bas car il n'a quasiment aucun moment de répit. J'ai lu un article de Claude Hamonet professeur à l'Hotel dieu de Paris qui préconise des infiltrations de corticoide et d'anesthésiant, infiltrations qui sont faites en tenant compte des indications du patient qui guide le praticien. Pourriez vous m'éclairer sur les différentes types d'infiltrations qui existent et celle qui serait d'après vous la plus adaptée à la cruralgie et que pensez vous des infiltrations pour cette pathologie? Quelles autres solutions peuvent aussi être envisagées? Je vous remercie par avance pour votre réponse.
RépondreSupprimerBonjour, une lombo-cruralgie chronique ressemble fortement à une lombo - sciatique, sauf qu'elle affecte un étage lombaire plus haut situé, généralement L2/L3 ou L3/L4 et une racine nerveuse qui peut être L3 ou L4 et parfois L2 et donc un trajet douloureux sur le devant de la cuisse. Les causes, comme pour une sciatique sont représentées le plus souvent par une discopathie ou une hernie discale. Il faut savoir comme vous l'écrivez qu'une cruralgie ça fait très mal et c'est très invalidant. Ce que je ne comprend pas bien, c'est que dans le cas de votre ami, la cause n'a pas été bien identifiée, le scanner n'ayant pas visualisé de hernie discale. Mais il faut savoir que le scanner peut être parfois faussement négatif et ne constitue pas la meilleure imagerie pour le rachis, l'IRM lui étant supérieur. Il faut parfois recourir à une myélographie en position debout. Sur le plan du traitement, apparemment le gaînage abdomino-lombaire qui est en soi une excellente méthode préventive a été pour votre ami le facteur déclenchant. De mon point de vue les corticoïdes injectables ne sont pas une bonne indication et il faut leur préférer les infiltrations épidurales et même parfois intra-durales et chez votre ami cela doit être tenté avant toute décision plus radicale. Tout ça pour vous dire que le mieux c'est de faire hospitaliser (sur Paris les très bons services de rhumato sont légions: Hôtel Dieu, Pitié-Salpétrière, Cochin, Lariboisière, Saint Antoine) votre ami afin d'identifier la cause, puis de l'infiltrer sous scanner au niveau du conflit qui peut être très latéral. En cas d'échec et compte tenu de l'ancienneté de la cruralgie, de son caractère hyper-algique et de sa résistance au traitement, une intervention chirurgicale n'est pas à exclure; tout ça vous sera explicité par mes confrères rhumatologues hospitaliers. Dr LP
SupprimerTout d'abord merci beaucoup pour votre réponse très rapide, nous habitons Toulouse, pourriez vous nous indiquer quel hopital ou clinique serait susceptible de soulager mon ami qui vient de passer une nuit abominable toujours en position debout.Nous avons à plusieurs reprises demandé un IRM mais le rhumatologue que nous avons vu lundi a à nouveau prescrit un scanner. J'espère que nous allons, à l'hopital, trouver des personnes qui prendront en compte sa souffrance qui s'apparente à de la torture.Cordialement.
SupprimerAmandine, avec un courrier de votre médecin traitant, faîtes hospitaliser votre ami dans le service de rhumatologie du CHU de Toulouse pour le diagnostic et le traitement par infiltration ciblée. Si ça marche allez faire ensuite un séjour dans le service de Médecine physique et réadaptation du Pr Philippe Marque à Rangueil et si ça ne marche pas, qu'il aille dans le service de neuro-chirurgie du CHU. Dr LP
SupprimerBonjour, merci de votre réponse, vous me réconciliez avec le monde médical!
SupprimerBonjour, je ne pensais pas vous déranger à nouveau mais nous avons de nouvelles informations suite à notre insistance pour passer un IRM, il est apparu la présence d'un processus intracanalaire développée à hauteur de T12L1 mesurant environ 26mm de hauteur comblant le canal latéralisé du coté gauche refoulant le cordon médullaire sur la droite, la lésion présente un signal discrètement hétérogéne avec un réhaussement intense après injection, pas d'anomalie de signal visible au sein de la moelle épiniere au contact mais important effet de massa il ne parait pas exister d'autre anomalie associée, la lésion n'envahit pas le foramen en regard, l'aspect reste non spécifique peut correspondre à un neurinome ou un épendymome plus qu'a un méningiome.Nous sommes désemparés quels conseils pouvez vous nous donner? Cordialement
RépondreSupprimerAmandine, tout s'éclaire, comme je vous l'avais laissé entendre , l'IRM est le meilleure imagerie pour le rachis; il a mis en évidence une tumeur (bénigne d'après l'irm) dans le canal rachidien responsable de la cruralgie qui comprime le nerf crural. Prenez vite rendez vous avec le service de neuro-chirurgie du Chu de Toulouse. La moelle épinière ne semble pas trop touchée, votre ami aurait des troubles de la marche, des réflexex ostéo-tendineux très vifs et un signe de Babinski. Il faut retenir que devant tout problème vertébral, avant d'affirmer que l'origine est mécanique dégénérative, il faut s'assurer qu'il n'y ait pas une cause tumorale , infectieuse ou inflammatoire. Surprenant que le rhumato ait pu passer à côté devant une pathologie qui évolue depuis un an, sans examiner les réflexes ostéo-tendineux et le Babinski. Courage ça va aller, mais ne perdez pas de temps. Dr LP
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SupprimerMerci et encore merci, si je pouvais je le ferai hospitaliser chez vous à Perpignan, merci pour votre humanité!
SupprimerBonjour, je reprends contact avec vous pour vous dire que l'opération de mon ami concernant sa tumeur s'est bien déroulée, il s'agissait bien d'un neurinome bénin, un shwanome. Cela fait déjà un mois et demi qu'il a été opéré, il est toujours en convalescence, il ne souffre plus de sa lombo cruralgie, car l'exérèse de la tumeur a permis la décompression du nerf. Il souffre cependant de parésie sur le carré lombaire et sur l'oblique côté gauche, pourriez vous nous dire si un traitement spécifique existe pour stimuler les nerfs lésés et permettre à ces muscles de fonctionner à nouveau: ostéopathie, neuro stimulation, acupuncture, stimulation par des exercices physiques spécifiques ou autre.J'ai écrit à la suite de notre ancienne correspondance afin que vous puissiez faire le lien avec la pathologie dont à souffert mon ami, j'espère que vous aurez la possibilité de consulter mon nouveau message, sinon je vous réécrirai à la suite des messages plus récents, par avance merci.
SupprimerBonjour Amandine, je vous conseille de prendre rendez vous avec le Pr Philippe Marque, chef du service de MPR (médecine physique et réadaptation) du CHU Rangueil de Toulouse, il vous conseillera au mieux. Mais l'essentiel est fait et votre ami ne devrait pas trop avoir de séquelles. Ce qu'il faut retenir, de l'histoire de votre ami, c'est que derrière un mal de dos, avant de dire que l'origine est mécanique dégénérative, il faut toujours penser à éliminer une origine symptomatique et en particulier tumorale et donc s'adresser à des médecins connaissant parfaitement la pathologie rachidienne et ses nombreux pièges. Dr LP
SupprimerEncore merci...
SupprimerL’examen retrouve des rétrécissements foraminaux gauches C5+-C6, C6-C7 liés à de petites
RépondreSupprimerprotrusions discales mais surtout à des remaniements dégénératifs vertébraux.
Les dimensions canalaires sont par ailleurs satisfaisantes
QUEL EST LE TRAITEMENT ? DOULEUR SOUS L OMOPLATE ET SUR LE BRAS AVEC FORMILLEMENTS
Mr l'inconnu, ayez l'obligeance de poser votre question concernant le rachis cervical, au bon endroit, soit au bas de l'article concernant les cervicalgies. Dr LP
SupprimerEt aussi prenez bien soin de lire l'article, tout y est dit. Dr LP
SupprimerBonsoir. Bravo pour votre site qui apporte des explications accessibles à nous les patients.
RépondreSupprimerJe vous explique mon cas: homme de 36 ans, 1.83m, 70 kg. Dos totalement plat. Agriculteur, en bonne condition physique, assez sportif en dehors de mes problèmes de dos.
J'ai eu à 21 ans un premier épisode d'hernie discale L4L5, L5S1. Aiguë dans un premier temps, puis chronique pendant 3 ans. Mon dos était partie en delordose, je m'en suis tiré grâce à un programme de rééducation physique.
J'ai été à peu près tranquille après pendant 7-8 ans, avec toujours cependant quelques douleurs. Progressivement sont apparues des douleurs lombaires, qui disparaissaient et réapparaissaient. Il y a 2 ans, ces douleurs sont devenues chroniques. J'ai consulté en juin 2015 pour ces douleurs, on m'a fait consulté un kinésithérapeute pratiquant la méthode Mckenzy. Cela a été miraculeux pour ma lombalgie, disparue en une semaine. J'ai été tranquille deux mois, mais à partir de septembre sont apparues des douleurs dans la face antérieure de la cuisse et voute plantaire droite. Elles se sont progressivement accentuées et diversifiées avec des douleurs de plus en plus insupportables dans la fesse, cuisse, mollet, pied, jambe gauche et droite, parfois même les deux en même temps. Je passe de nombreuses nuits à ne pas dormir. Les ains n'ont que peu d'effet. C'est la position assise qui me pose le plus de problèmes en réactivant fortement la douleur de la face antérieure de la cuisse. Un irm en fevrier 2016 révèle des discopathies et légère protusion étagées de l1 à S1 mais aucune conflictuelles. Les douleurs changeantes et l'irm discordant désorientent les spécialistes que j'ai rencontré. Ils pensent que les infiltrations ne serviront à rien, on me parle dernièrement de DIM, je dois éventuellement me faire manipuler par un kine spécialisé. Qu' en pensez-vous?
Aussi: je consulte sur Reims. Avez-vous un spécialiste ou service vers qui m'orienter?
RépondreSupprimerEncore merci.
Bonjour Sophie, 1m 83 pour 70 kilos, pas mal du tout. Pour le reste, il me semble que vous ne raisonnez pas bien, vous confondez la lésion anatomique: hernie discale, discopathie, DIM, avec la symptomatologie clinique: lombalgie aigüe ou chronique, lombo-sciatalgie, lombo-sciatique, cruralgie, etc. Apparement vous présentez des douleurs à point de départ lombaire et irradiant vers les 2 membres inférieurs jusqu'au pied. Cela ressemble à une lombo-sciatalgie ou lombo-sciatique à bascule; ce qui est plus ennuyeux, c'est que vous dîtes en même temps, que la douleur est également sur la face antérieure de la cuisse ce qui cliniquement et anatomiquement correspond à une cruralgie et donc implique une racine nerveuse différente (ce qui laisse supposer que votre canal rachidien semble rétréci et pourtant ça ne cadre pas cliniquement parce dans ce cas la position penchée en avant devrait vous soulager). Je ne suis pas surpris que les AINS ne marchent pas, ils soulagent dans les formes simples, mais dans les formes un peu plus compliquées comme la vôtre, je pense que contrairement à ce qui vous a été dit, une ou plusieurs infiltrations sont nécessaires. Ensuite je ne suis pas favorable à ce que vous soyez manipulé par un kiné, si vous avez bien lu la fin de l'article, aussi doué soit-il, il n'a pas les connaissances nécessaires pour faire évoluer favorablement votre problème de dos qui est un peu complexe. Alors je vous conseille de vous adresser à un de mes confrères qui connaît bien le rachis et dans votre région, le Dr Alain Gruyer, médecin à Sermaize les Bains ferait l'affaire. Dr LP
SupprimerMerci pour votre point de vue à distance. Le problème vient bien de symptômes complexes évolutifs et discordants que pour l'instant personne n'a pu expliquer. D'où ces questions complémentaires:
SupprimerLa cause d'une sciatalgie ou cruralgie peut-elle venir ailleurs que du nerf en conflit avec un disque? Est-il possible que des protusions discales ne rentrent pas en conflit en position allongé (sur une table d'Irm) mais uniquement en position assise?
Et aussi, un Electromyogramme pourrait-il aider à y voir plus clair sur l'origine de la douleur?
SupprimerBonjour, la pathologie lombaire c'est toujours évolutif et il n'y a rien de discordant chez vous tout simplement vous avez une symptomatologie sciatique à bascule (tantôt d'un côté et tantôt de l'autre), ce qui sous entend que la lésion discale est plutôt médiane et ensuite vous présentez une autre symptomatologie de type cruralgie, ce qui est en faveur d'une atteinte des étages intervertébraux au dessus des étages des racines sciatiques (au final votre pathologie lombaire est pluri-étagée). Une sciatalgie ou une cruralgie peuvent avoir une origine autre que les racines nerveuses lombaires et en particulier sur le tronc du nerf sciatique ou du nerf crural. Mais dans les cas d'une atteinte tronculaire, il n'y a pas de lombalgies, le point de départ étant plus bas situé. Enfin une simple discopathie ne peut pas donner de conflit avec la racine nerveuse (il faut une hernie discale vraie), et enfin si vous avez bien lu l'article, la plupart des conflits ne sont pas des conflits mécaniques mais des conflits chimiques. Pour toutes ces raisons, seul un médecin pourra vous aider à vous en sortir. Dr LP
RépondreSupprimerMerci pour vos commentaires.
RépondreSupprimerBonjour Docteur,
RépondreSupprimerMerci pour ce site et pour la possibilité de nous éclaircir..
En effet j'ai besoin de comprendre ce que j'ai et de faire le tour des questions que je me pose...
J'ai 50 ans je suis infirmière
j'ai des douleurs dorsales par intermittence depuis l'âge de 14 ans.
De famille j'ai le sacrum qui s'horizontalise
Je prenais bi profenid et paracetamol régulièrement
En 2011 mon conjoint décéde d'un cancer et je l'ai beaucoup porté (transfert chaise roulante etc..) puis 100 km par jour de voiture .mal de dos
2012 repos mes douleurs s'attenuent
2013 reprise intensive de sport moi qui n'en faisait jamais...randonnées Vtt nage marche quotidienne de 2 heures..
Trajets en voiture stress au travail.marche intensive malgré douleur
fin janvier 2014 arrêt de travail lombalgies avec perte de sensibilité petit orteil gauche et fessalgie
scanner:conflit disco radiculaire racine s1 g intra canalaire volumineuse hernie discale l5s1
vide discal l5 anomalie type dégénératif au niveau des plateaux vertebraux inférieurs L5 et sup S1 irrégularités micro géodes et ostéocondensation.
opérée en mars 2014. 3 jours post op à nouveau fessalgie diagnostic Ddim traitement ains quelques jours
10 jours post op hospitalisée asthénie nausées diarrhées
kiné;douleur FID raideur difficulté assise et voiture
fessalgie.
amélioration après 2 ème manipulation t12 en juin 2014
reprise travail asymptomatique durant 4 mois.
octobre 2014 reprise douleurs lombalgies;
je developpe allergie ains, la douleur s'installe
et n'est plus partie depuis
aout 2015 irm
pfirmann st 5 modic 1
protusion discale l5 s1 au contact de la racine s1 selon radiologue et selon neurochir pas au contact racine s1
corset polyethylene porté 4 mois (a augmenté mes fessalgies g ++
kiné 40 séances en tout
traitement gabapentine 600 mg par jour tens 3 x par jour et bouillotte
test allerguo je peux prendre du nifluril (1500mg 10 jours sur 20)
2 infiltrations sous scanner des articulaires postérieures qui font moins de douleurs dorsales mais ça ne change rien à la fessalgie
aujourd'hui j'ai fessalgie gauche invalidante je peux marcher 400 mètres)
fesse dure douleur piriforme
et douleur là ou j'ai été opérée
pas de douleurs la nuit
pas de difficulté de deverouillage le matin
mais douleur fesse dès que je me lève et difficulté marcher ou de m'assoir
mes questions: que pensez vous de l étude menée par les danois sur le propriobactérium acnes?
Quel diagnostic j'ai?
discite? due à quoi? c'est infectieux?inflammatoires?mécaniques?
instabilité vertebrale? pourquoi?
sequelles radiculaires? dues à quoi?
dois je persister à marcher?
je continue seance kiné seule tous les jours depuis 1 an et demi en plus de celle que je fais avec kiné je suis suivie protocole dos mais cela ne s'améliore pas
Qu en pensez vous?
merci de votre attention c'est un peu long désolée
bien à vous
colette
Bonjour Colette, un peu compliqué votre histoire; surpris quand même que mes confrères ne puissent pas lever les ambigüités concernant votre problèmes de lombo-sciatique chronique S1gauche tronquée (tronquée parce qu'incomplète, le trajet douloureux ne dépassant pas la fesse). Le fait d'avoir un périmètre de marche de 400m seulement signifie que le canal lombaire s'est à nouveau rétréci en L5/S1 et que le conflit avec la racine S1 a récidivé; sans doute que votre intervention de mars 2014 était une simple régularisation discale (discectomie) , en tous cas insuffisante pour stabiliser votre rachis Lombo-sacré; seule la laminectomie suivi d'arthrodèse aurait été en mesure de stabiliser l'étage L5-S1. Vous n'avez aucun intérêt ni à marcher, ni à poursuivre la Kiné qui ne vous sert à rien. Vous n'avez bien sur pas de discite infectieuse, vous auriez des douleurs nocturnes et une biologie (VS, CRP), significativement élevés). Puisque votre chirurgien semble ignorer la récidive de votre sciatique, il ne vous reste plus avec l'accord de votre médecin traitant qu'à consulter un autre confrère spécialiste de la chirurgie du rachis qui sans doute demandera une imagerie type IRM ou même une sacco-radiculographie et vous proposera laminectomie et arthrodèse. Dr LP
Supprimer...j'ai oublié de vous signaler que dernièrement je me suis retrouvée avec l'épaule droite bloquée (tendinite) puis tendinite du pisiforme au poignet gauche puis c'est parti comme c'était venu ?? et que je me réveille au moins une à deux fois par semaine avec une insensibilité des mains ..
RépondreSupprimerJ'ai eu une prise de sang il n'y arien d'infectieux.
Cette fois j'espère n'avoir rien oublié..
Merci de me donner votre avis
cordialement
colette
Bonjour Docteur,
RépondreSupprimerDésolée je reconnais que c'est compliqué ..
Merci de m'avoir répondu si rapidement.
J'ai déjà vu un autre neurochirurgien qui a regardé l irm et qui dit que l'extrusion discale est à distance deS1
Mais je trouve que cela s'est dégradé après le port du corset ;Ne serait il pas possible qu'il y ai "2 trains"?
un syndrome du piriforme totalement indépendant de mon problème de dos?
je dis cela car le périmètre de marche varie d'un jour à l'autre ;
Bref je voudrais tout tenter(gainage intensif) afin d'éviter une autre opération.
Vous avez raison l'opération était juste une éxérése de hernie discale.
merci à vous et beaucoup de courage à tous ceux qui souffrent du dos
Bien cordialement
colette
Bonjour Docteur,
RépondreSupprimerJe me suis fais opéré d'une hernie discale en L5-S1 il y a dix ans.
En 2008, discrète hernie discale en L4-L5 d'après l'IRM.
En 2016, suite à des douleurs chroniques du dos ainsi que des sciatiques chroniques à la jambes gauche, j'ai demandé à mon médecin de refaire une IRM des lombaires dont je vous laisse les résultat ci-dessous :
- Pas d'anomalie de morphologie ou de signal du cône terminal
- Pas de tassement corporel
- Pas d'anomalie de signal suspecte des corps vertébraux ou des arcs postérieurs
- Etage L3-L4 : pas de hernie discale ou de conflit discoradiculaire; pas de rétrécissement canalaire central ou foraminal
- Etage L4-L5 : discrète protrusion discale paramédiane gauche et foraminale gauche, venant au contact de la racine L5 gauche au niveau de son émergence durale : potentiel conflit. Pas de rétrécissement canalaire central ou foraminal droit.
- Etage L5-S1 : pincement global du disque en rapport avec la chirurgie discale. Pas de récidive herniaire. Pas de rétrécissement canalaire central ou foraminal.
Conclusion :
- Protrusion discale L4-L5 paramédiane et foraminale gauche, potentiellement conflictuelle avec la racine L5 gauche au niveau de son émergence durale : l'aspect est inchangé par rapport au TDM du 04/10/2008
- Pincement global du disque L5-S1 sans récidive herniaire.
Mes questions :
J'aimerais savoir quel sport je dois pratiquer avec cette hernie discale en L4-L5 ;
Est-ce que la pratique du gainage, des pompes, du vélo d'appartement en position assise et la marche à pied sont contre-indiquées quand on a une hernie discale en L4-L5 ?
Dois-je faire aussi des étirements ischio-jambiés;
Dans l'attente.
Bien cordialement.
Jean-christophe
Jea
Bonjour Jean Christohe, l'intervention d'il y a 10 ans sur l'étage L5/S1, comme souvent, se traduit par une déstabilisation sur les étages vertébraux adjacents et dans votre cas: L4/L5 avec conflit avec la racine nerveuse L5 gauche et lombosciatalgie (forme atténuée) ou lombosciatique L5 gauche (forme plus aigüe). Débarrassez vous d'abord de cette sciatique par un traitement médical avec éventuellement l'aide d'un confrère rhumatologue et au besoin une ou deux infiltrations épidurales ou même foraminale scanno-guidée avec de l'Altim (corticoîde retard) et puis faîtes 10 séances de kinésithérapie proprioceptive pour stabiliser votre rachis lombaire et après seulement vous reprendrez sans problèmes: vélo, rameur++, pompes, gaînage++. Evitez les sports en charge et la course à pied pour ne pas aggraver les discopathies et tout ira bien. Dr LP
SupprimerMerci pour vos commentaires précieux au sujet de mes problèmes de dos.
SupprimerJean-Christophe
Bonjour Docteur
RépondreSupprimerSuite à votre réponse d'hier, je me permets de vous transmettre le rapport d'une radiographie du rachis dorsolombosacre + bassin suite à ma sciatique gauche récidivante, antécédent de hernie discale L5S1 opérée.
Je vous donne le résultat de la radio faite avant l'IRM qui a révélé une hernie discale en L4 -L5 :
- Attitude scoliotique lombaire dextroconvexe
- Pincement complet à prédominance latérale droite du disque L5-S1 de nature post opératoire.
- Abscence de baîllement ou de pincement discal électif au niveau des étages somatodiscaux susjacents
- Sous dénivellation de 8 mm de l'hémibassin droit.
- Intégrité des interlignes sacro iliaques et coxofémoraux
Ma question est de savoir si je dois porter une talonnette ?
Mon âge : 49 ans
Cordialement
Jean-Christophe
Bonjour Jean Christophe, aucun besoin de talonnette, la dénivellation est simplement une adaptation dans les 3 directions de l'espace de votre système lombo-pelvi-fémoral a une pathologie dégénérative. Dr LP
SupprimerMerci pour votre réponse.
SupprimerJean-Christophe
Bonjour,
RépondreSupprimerQue faire lorsque le rachis est à morphologie plate ?
Est-il possible de retrouver des courbes ou de l'assouplir pour éviter l'usure prématurée des disques ?
Le yoga est-il un moyen ?
Merci,
Daphné
Bonsoir Daphné, la plupart des activités sont bonnes pour le rachis à condition de ne pas entraîner de douleurs et le yoga en fait partie. Il est illusoire de chercher à modifier le morphotype dos plat et le gaînage abdomino-lombaire est excellent en préventif. Le rameur aussi. Dr LP
SupprimerBonjour docteur,
SupprimerTout d'abord merci pour votre article. Très intéressant et complet
Je me permets de vous soumettre mon cas.
En août 2013, j'ai fait un exercice de musculation avec peu de poids alors que j'avais passé un sale week-end : rupture, contrarié par le boulot, éloignement avec des amis.
Je me fait mal au niveau des dorsales et depuis impossible de m'en sortir.
J'ai le dos sensible en permanence et douloureux dès que je suis assis en position droite.
En position allongé et debout ça va.
La douleur fait penser à une névralgie avec cette gêne et picotements.
J'ai les épineuses dorsales sensibles au palpé roulé.
Et c'est lorsque je tire sur mes bras (danse) ou que je me mets en torsion que la douleur se déclenche ou s'accentue.
Mes analyses (irm, scanner, scintigraphie osseuse, radio, échographie) ne révèlent aucune déchirure, aucun problème osseux.
On m'a diagnostiqué un dérangement intervertébral mineur après deux ans de promenade entre
médecins du sport, ostéopathes, kinésithérapeutes (Mézières, piscine ou autres), acupuncteurs, posturologue, rhumatologue, magnétiseurs, energeticiens, chiropracteur, fait de la mésothérapie et des infiltrations. On m'a aussi dit que c'était dans ma tête et que je devais voir un psy. Ce que j'ai fait et qui n'a rien donné.
Actuellement je vois une ostéopathe aquatique qui pense que ma position de base (une syphose et une hyper lordose de naissance avec un léger état scoliotique) associé à ce mauvais mouvement a tiré sur mes côtes et les as fait bouger (si j'ai bien compris).
D'où ma difficulté à danser le rock, à pivoter sur mon axe.
Le but étant de remettre tout ça en ordre.
J'ai déjà fait 4 séances mais pour le moment je n'ai aucune amélioration.
Avant ça je n'avais rien eu et j'ai aujourd'hui 32 ans.
Qu'en pensez-vous ?
Merci d'avance de votre réponse.
Cordialement.
Bastien
Bonjour docteur,
RépondreSupprimerTout d'abord merci pour votre article. Très intéressant et complet
Je me permets de vous soumettre mon cas.
En août 2013, j'ai fait un exercice de musculation avec peu de poids alors que j'avais passé un sale week-end : rupture, contrarié par le boulot, éloignement avec des amis.
Je me fait mal au niveau des dorsales et depuis impossible de m'en sortir.
J'ai le dos sensible en permanence et douloureux dès que je suis assis en position droite.
En position allongé et debout ça va.
La douleur fait penser à une névralgie avec cette gêne et picotements.
J'ai les épineuses dorsales sensibles au palpé roulé.
Et c'est lorsque je tire sur mes bras (danse) ou que je me mets en torsion que la douleur se déclenche ou s'accentue.
Mes analyses (irm, scanner, scintigraphie osseuse, radio, échographie) ne révèlent aucune déchirure, aucun problème osseux.
On m'a diagnostiqué un dérangement intervertébral mineur après deux ans de promenade entre
médecins du sport, ostéopathes, kinésithérapeutes (Mézières, piscine ou autres), acupuncteurs, posturologue, rhumatologue, magnétiseurs, energeticiens, chiropracteur, fait de la mésothérapie et des infiltrations. On m'a aussi dit que c'était dans ma tête et que je devais voir un psy. Ce que j'ai fait et qui n'a rien donné.
Actuellement je vois une ostéopathe aquatique qui pense que ma position de base (une syphose et une hyper lordose de naissance avec un léger état scoliotique) associé à ce mauvais mouvement a tiré sur mes côtes et les as fait bouger (si j'ai bien compris).
D'où ma difficulté à danser le rock, à pivoter sur mon axe.
Le but étant de remettre tout ça en ordre.
J'ai déjà fait 4 séances mais pour le moment je n'ai aucune amélioration.
Avant ça je n'avais rien eu et j'ai aujourd'hui 32 ans.
Qu'en pensez-vous ?
Merci d'avance de votre réponse.
Cordialement.
Bastien
Bonjour Bastien, intéressant certes cet article, mais il concerne les lombalgies et apparemment vous présentez une dorsalgie ou une entorse costale, alors posez vos questions au bon endroit. Dr LP
SupprimerCe commentaire a été supprimé par l'auteur.
RépondreSupprimerBonjour Docteur
RépondreSupprimerSuite à des symptômes de cruralgie avec des douleurs radiculaires cuisse et tibia non calmées par voltarène + myorel+ co-doliprane, mon médecin généraliste m'a prescrit un IRM qui fait apparaître une "hernie discale exclue, migrée en position ascendante, foraminale droite L4-L5 pouvant contraindre l'émergence de la racine L4 droite et rendre compte de la symptomatologie".
Le tableau clinique général présente en outre des "discopathies lombaires étagées avec déshydratation des disques et pincements des espaces inter somatiques" mais ça je suppose que c'est lié à mon âge (55 ans) et à mes activités sportives (course, tennis, ski...)
Au vu de ces résultats, il m'envoie en consultation de neuro-chirurgie mais il n'y a pas de rendez-vous avant la fin août.
Ma question est : que dois-je faire ou ne pas faire en attendant cette consultation?
Pourrai-je pratiquer la randonnée pédestre pendant l'été si les douleurs se calment?(puisque si j'ai bien compris ce que j'ai lu dans votre article la hernie va régresser spontanément)
Et l'escalade est-elle un sport acceptable?
J'avais pris rd-vs avec mon kiné qui est ostéopathe, mais je vois que les manipulations sont déconseillées dans mon cas, ai-je bien compris?
Je vous remercie en tout cas de partager vos connaissances sur internet, c'est rassurant de trouver des réponses aux questions qu'on se pose quand on souffre.
Cordialement,
Marie
Bonjour Marie, en attendant la consultation neurochir, vous devez modérer vos activités physiques en faisant de la marche et du vélo et à condition que ces 2 activités n'aggravent pas vos douleurs. En attendant la consultation, vous pourriez tenter une à deux infiltrations foraminales L4/ L5 scanno-guidées d'Altim à 3 semaines d'intervalle, chez un radiologue qui a l'habitude de ce genre de pratique. Surtout pas de manipulations et d'escalade. Dr LP
RépondreSupprimerBONJOUR
RépondreSupprimerJ'ai 54 ans, je viens d'être opérée du dos pour êtreplus précis d'une laminectomie lombaire. je souffre beaucoup de la jambe droite. malgré les médicaments dérivé de morphine, la douleur est moins forte. je voudrais bien sure savoir pourquoi? Je voudrais faire du sport pour me muscler . pouvez vous m indiquer u livre de plus, je dois perdre du poids pouvez vous m indiquer un livre merci d avance claudine du 55
Bonsoir Claudine, puisque vous venez à peine d'être opérée du dos, il faut encore vous armer de patience et surtout vous faire prendre en charge par un service de rééducation hospitalier ou un centre privé. Dr LP
SupprimerBonjour docteur . Ce matin; pour la 2 eme fois de la semaine , j'ai eu une crise se sciatique aigue pendant plus de 2 heures ...impossible de bouger pour attraper mon portable ...douleur atroce ...au bout de 2 h j'ai réussi a joindre un de mes enfants et tel a sos médecins . Piqure , changer le traitement , cortisone etc .. d"emblée il a pris r -d- vous a l'hopital de ma ville pour voir un chirurgien , pensant a une sciatique paralysante . Déjà , je sais que cet hôpital n'est pas le top pour ce genge de chirurgie .
RépondreSupprimerL2 L3 protusion discale ...avec arthrose interapophysaire postérieur contribuant a réduire les dimensions foraminales tant droite que gauche .
L3 L4 , protusion discale circonferentielle est encore plus marquée de m^me que l'arthrose inter -apophysaire posterieure .
L4 L5 hernie discale médiane avec dégénérescence aérique du nucléus .
On retrouve l'arthrose inter apophysaire postérieure et hypertrophie des ligaments jaunes .
L5 S1 degenerescence aérique du nucléus avec hernie médiane .
absence de spondylolisthésis .
canal lombaire étroit d'origine dégénérative avec diminutions canalaire a tous les étages .
On nôte également les lésions dégénératives touchant les berges des sacro - iliaques
Et derniérement au neurologue , dénervation de L5 bilatéraux .ondes F non retrouvés our le spe droit .
intermédiaire riche ...orteils et L5 s et jambier antérieur tibial L4L5
paresthésies pieds , plutot engourdissement
parethésies mains ...la c'est cervical .
Quelle genre d'opération je dois accepter ?
Le rhumato m"expliquait une histoire de vertébres qui peut glisser ????
Sachant que cette intervention est trés délicate ...
Je suis sur la région paca ...
Ou dois je aller , quel praticien , chirurgien ou neuro ..Quelle méthode accepter .
Les lombalgies sont trés fréquentes depuis un an .
J"ai été un peu longue ...Merci de votre attention .
Suite .pincement des disques L3 L4 L4 L5 L5 S1 avec ostéophytose et condensation des plateaux adjacents .
RépondreSupprimerces deus examens datent de 3 et 4 ans . Merci
Bonjour, effectivement vous êtes bien longue dans votre demande, notamment sur l'imagerie et l'EMG qui n'a aucun intérêt dans une sciatique aigüe. Une sciatique paralysante est une urgence neuro-chirurgicale qui répond à des critères cliniques précis et vous ne seriez pas tranquillement assise devant votre ordinateur si c'était le cas. Dans votre cas, un traitement médical per os (et non en injectable) avec antalgiques et AINS pendant 10 à 15 jours peut suffire pour les confrères qui ne savent pas infiltrer, sinon une infiltration épidurale d'Altim, éventuellement renouvelable, devrait faire l'affaire. Dr LP
SupprimerMerci beaucoup ... Je ne comprends pas alors l'avis de l'autre médecin ...Ce matin pendant la crise , je ne pouvais même pas bouger , ni rester debout , plus de 3 heures avec une douleur affreuse , pourtant je ne suis pas douillette ...mais la ...c'était horrible . ce soir ca me lance encore et je ne peux rester debout ...Je sens encore que ca tire , j"apprehende que ca revienne . Moi c'est certain que votre conseil me réconforte , je n"ai guére envie d'iontervention ...mais le dr pense que si mon nerf souffre trop , il peut étre irrécupérable et j'aurai la jambe foutue .Vous savez depuis 2 ans , je souffrede lombaires ( bas du dos ) je boite ...Est ce pas une alerte .... Mes pieds ne sentent plus le froid du sol ...mon fils me dit qu"il est frais ? C'est vrai que le r d vous n'est que dans 8 jours ? Lundi le rhumato sera là , je lui demanderai son avis ...Vous savez bien que les femmes s'épanchent plus que la gente masculine ...plus longue a expliquer ...mais je vous affirme ce n'est pas mon style de pleurnicher ....je passe souvent outre .. mais là la douleur est forte et c'est une suite a d'autres douleurs répétitives . Merci . votre site est explicite , c'est aimable de votre part de répondre . M
RépondreSupprimerRebonjour, il y a 3 types de sciatique qu'il faut opérer en urgence: les sciatiques hyperalgiques, paralysantes et celles qui s'accompagnent d'un syndrome de la queue de cheval avec troubles sphinctériens. Les autres en principe répondent bien au traitement médicamenteux per os ou aux infiltrations. Si vous souffrez trop, rappelez votre médecin ou faîtes vous conduire aux urgences. Dr LP
SupprimerBonsoir . Encore merci . Je demanderai conseil a mon généraliste ou rhumato , pour la conduite a tenir , au rapport du médecin sos . Il y a un neurochirurgien dans ma ville , dont la spécialité est rachis lombaire et cervical ..le neurologue voulait que je demande un avis en rapport d'une ncb et arthrose importante au cou ...Je suis un peu perdue dans tout ça , et voudrait étre certaine d'un bon prognostique dans mon cas . Toutefois vous m'avez bien répondu . et cela est très réconfortant . Bonne soirée .Merci .
RépondreSupprimerBonsoir docteur . Mon rhumato a été super sympa , m'a reçu en plus de ces visites ...suite a mes crises de sciatique épouvantables , m'a rassure . La même reflexion que vous , c'est pas les images qu'on soignent mais les symptômes . C'est certain il y a des causes ...traitement a continuer (pour l'instant plus de douleurs )ceinture a porter , kinés et faire exercices au quotidien et marcher ...scanner pour le canal lombaire étroit . Dans ma démarche , j"ai réussi a avoir un r -d-vous au neurochirurgien ( un désistement )la nouvelle c'est que je serais certainement en vue d'operation pour ce canal étroit , et génant a la marche . Heureusement vous êtes là aussi , et ça permet d'y voir claire sans s"affoler ..au moins je sais ou je vais et a qui m"adresser . Ouf ! Juste savoir si le canal étroit s'opére bien ...il me trouve trop jeune et ça ne va pas s"arranger , toutefois ce Dr m'inspire confiance et bon échos . En ce moment , je suis la seule à vous écrire ? je précise juste , car je suis l'auteur des 3 précédents mess . Encore MERCI et trés bonnes vacances ou bel été pour vous . M_
RépondreSupprimerBonsoir . Mon commentaire s"est mal enregistré . suite aux précédents ci- dessus . Mon rhumato m'a reçu en plus de ses visites prévues ...trés gentil , en appliquant les régles essentielles ...traitement a terminer , kine avec application des excercices au quotidien , ceinture a porter, marche ...scanner pour le canal lombaire étroit ( l'autre est ancien ) infiltrations prévues . Réussi a voir le neurochirurgien pour un avis ( le neurologue me l'avait dèjà conseille ) ce neurochirurgien pense qu'un jour je dois penser a une opération ..c'est vrai que déjà la marche est moindre etc ...bon au moins je sais ou je vais ...plus vos conseils si gentiment et professionnellement bien expliqués . Merci a vous . Bel été . M
RépondreSupprimerj'aimerais connaître votre opinion sur l'étirement lombaire complété par des infiltrations, pratiqué à l'hôpital Lariboisière. J'ai 83 ans, ce traitement m'est proposé pour des douleurs récurentes depuis plusieurs années de type cruralgie bilatérale, tendinite
RépondreSupprimerBonjour, compte tenu de votre âge, ça va le coup d'essayer ces 2 techniques; je présume que cette cruralgie bilatérale est la conséquence d'un canal lombaire rétréci et en cas d'échec des différents moyens thérapeutiques, il ne restera que la chirurgie. Quoi qu'il en soit, à Lariboisière, vous êtes entre de bonnes mains. Dr LP
SupprimerJe vous remercie pour cette réponse qui me rassure sur ce traitement proposé et pour lequel j'ai relativement peu d'informations.
SupprimerTrès cordialement Christiane
Bonjour docteur . Que pensez-vous de la méthode endoscopie. microchirurgie .pour une opération du canal lombaire étroit . Est-ce- moins traumatisant pour le corps . Merci Françoise
RépondreSupprimerBonjour, la micro-chirurgie c'est en général peu traumatisant comme geste chirurgical, mais pour traiter un canal lombaire rétréci symptomatique, est ce que ce sera suffisant? Renseignez vous bien en tous cas, auprès du confrère qui vous propose cette technique et n'hésitez pas à prendre un autre avis neuro-chirurgical. Dr LP
SupprimerBonsoir docteur . Je fatigue sérieusement . J'ai l'impression qu'on me ballade ou alors on ne tient pas compte de mes symptomes . Généraliste passe son temps a photocopier mes résultats et ne donne aucun avis ...il attend que sa tombe tout cuit de la part d'un confrére , mais personne ne se consulte ...et je suis là a faire le lien de l'un a l'autre sans résultat précis .Le neurochirurgien parle d'un jour une opération du canal etroit lombaire , ma colonne est raide , les cervicales , uncarthrose , cervicarthrose , problème c5 c6 et les autres étages . J'ai la flème de vous décrire le tout . J'en ai déjà parlé au moment de ma sciatique hyperalgisante d'aprés sos médecins ...pour l'instant avec le traitement solupred ,klipal , coltramyl (je l'ai arréte sur conseil du rhumato )les douleurs se sont stoppées ( y compris celle du bras , qui durait depuis 7 mois ) . C'est du confort pour moi ...un peu peur que ça ne dure pas ...car depuis 2 ans , entre les lombalgies fréquentes , la gène a la marche . J'arréte de vous embrouiller ...le problème qui dure depuis un an ..c'est les grosses paresthésies aux mains et pieds depuis 6 mois ...c'est trés génant , voir trés stressant , ça serre fort , enlève la sensibilité directe....une fois j'ai entendue le mot neuropathie ...emg est t'il l'examen d'illimination ...ou faut t-il faire d'autres recherches...rien ne bouge depuis tout ce temps . Si on m'opere canal étroit , est ce que les paresthésies vont disparaîtrent pour les pieds ..et les mains ? J'ai eu un taux de cpk un peu elevé ...un gros problème de sudation ( même avant la chaleur d'étè ) Je ne comprends pas qu'on laisse un patient comme ça , a errer . Vous savez c'est trés angoissant a gérer , je dors trés mal , je fais des efforts pour sortir sans qu'on s"aperçoive de ma géne , se tenir dans un bus , marcher en ayant l'air comme avant etc ..garder son moral , il en faut des efforts et toujours pas de diagnostique précis ..vous trouvez normal que je cherche sur internet comment me soigner .Connaissant un peu votre façon de répondre , je sens que vous n"allez pas étre content de mon gros brouillon . Les engourdissements m'angoissent . Merci . M
RépondreSupprimerBonjour, votre demande d'information est non concise et mal formulée. Clarifiez votre pensée et je pourrais peut être vous aider. En attendant, lisez attentivement ou relisez l'article, tout y est dit. Dr LP
SupprimerBonjour docteur . En gros si on m'opére , est ce que les paresthésies ( engourdissements assez forts , aux 4 extrémites ) vont t-elles disparaitrent . Je marche avec précaution , mes jambes sont faibles . Le traitement médicamenteux pour l'instant est positif ( plus de douleurs lombaires , un pincement niveau hanche gauche a la marche , qui disparait au repos . Demain , j'ai infiltrations L4 / l5 et L5/S1 gauche (altim ) . Le scanner récent montre des lésions spondylodiscarthrosiques responsables d'un rétricissemnt canalaire plus marquée en regard des disques L4/L5 et L/3 / L4 . Hernie discale L4/L5 foraminale droite venant en conflit avec la racine L4 droite niveau du foramen . Quelle type opératoire cela implique t-il ...que canal ou plus . Si besoin je suis prête a me déplacer pour bénéficier d'un bon spécialiste et établissement . M
RépondreSupprimerBonjour, si le traitement médicamenteux est encore efficace, vous n'avez pas besoin d'être opéré. Sachez qu'on n'opère jamais des images. Dr LP
SupprimerMerci docteur et bonne journée .M
RépondreSupprimerMon cher confrère,
RépondreSupprimerJe viens vers vous dans l’espoir de trouver une aide et éventuellement une prise en charge d’une lombalgie chronique qui me fait souffrir depuis décembre 2008 !
J’ai 43 ans et j’habite Courbevoie. Je suis gériatre et psychiatre de formation et j’exerce en tant que psycho-gériatre à l’hôpital de Ville-Evrard à Aubervilliers.
J’ai commencé à avoir mal au niveau lombaire vers octobre 2008, de manière très progressive jusqu’à la crise aigue le 15/01/2009 ; une douleur plutôt bilatérale mais très accentuée à gauche, sous forme de brulure, prenant la face postérieure des fesses, cuisses, jambes et qui s’attenue au niveau du pied sans point final précis. Je n’ai jamais eu de signe de Lasègue, ni de troubles sensitivo-moteurs, ni sphinctériens.
L'IRM du rachis lombaire ne parle que d'une discrète diminution de la hauteur L5-S1, sans perte de signal, pas hernie discale ni autre anomalie, de même que la radiographie standard objectivent un discret pincement L5-S1. Le scanner parle d’une discopathie dégénérative débutante au même niveau. Il s’en est suivi un arrêt de travail d’un mois, une prise en charge chez l’ostéopathe stoppée à la 1ere séance en raison de douleurs importantes.
J'ai consulté plusieurs rhumatologues (EHGP, Hôpital de Courbevoie-Neuilly) mais je n'avais pas l'impression d'avoir été bien accompagné... je repartais avec une simple prescription d'antalgiques !
J’ai finalement consulté le docteur Gatfosse, chef de service de médecine interne, vers mai 2009, à l’hôpital de coulommiers qui m’a rassuré de l'absence d'anomalies sur mon IRM et m'a prescrit des antalgiques et des anti-inflammatoires avant de procéder à 3 infiltrations d’Altim à 15 jours et 3 semaines d’intervalle. L’amélioration a été notable avec disparition des douleurs à droite et diminution des douleurs à gauche.
J’ai porté un lombostat pendant environ 3 mois avec une prise en charge de kinésithérapie de 40 séances (méthode MEZIERE) à raison d’une fois/sem. L’amélioration à été très progressive mais incomplète avec une tendance à la récidive au moindre effort !
Je me suis tourné vers la natation douce alors que je ne suis pas un excellent nageur.
J'ai revu deux fois l’ostéopathe mais ne voyant pas d'amélioration, je n'y suis plus retourné.
J’étais plutôt sportif. Je courrais assez régulièrement et pesais 76 kg pour 1m80. Aujourd’hui, je pèse 82 kg et je ne cours plus de peur de voir mes douleurs s'aggraver mais je nage de temps en temps.
En mars 2012 j’ai rencontré le docteur Jacques Théron qui consulte à la clinique sainte-Hilaire à Paris 75005. Il m’a traité avec des injections de DISCOGEL (2ml au niveau L3-L4, 2 ml L4-L5 et 4 ml au niveau L4-S1) avec un résultat très satisfaisant.
Je dois avouer que ce traitement m’a sorti d'une souffrance quotidienne insupportable. Je vais mieux avec des intervalles libres de toute douleur qui m'ont redonné une qualité de vie satisfaisante.
Seulement, mon dos reste fragile, je n'arrive pas à reprendre le sport (à mon grand regret), je vis très voire trop prudemment…., rajouté le stress au travail, il m'arrive d'avoir des crises douloureuses désagréables mais limitées quand même dans le temps. Je ne peux pas courir mais je vais à la piscine de temps en temps. Le port de charges lourdes, quand je suis obligé, me le fait cher payer !!! (Brulures dans les jambes, face postérieure depuis les fesses jusqu’au plantes des pieds et parfois orteils, pendant quelques jours…)
Qu'en pensez-vous mon cher confrère ? qui puis-je consulter ? me recommandez vous quelqu’un, sinon venir vous voir ?
Bien à vous, avec tous mes remerciements à l’avance.
Dr Yannis Tirouche
yannis-92@hotmail.fr
06.11.31.86.37
Bonsoir cher confrère, vous avez pu vous rendre compte par vous même avec ce parcours de lombalgique et à la lecture attentive de l'article, que derrière une lombalgie mécanique chronique se cache un problème de santé éminemment complexe qui relève d'une évaluation médicale très soigneuse,d'une prise en charge et d'un suivi dans une structure spécialisée que seule une Ecole du dos avec restauration fonctionnelle du rachis est capable de mener à bien. Aussi je ne saurais trop vous conseiller de vous adresser à notre confrère Jean Yves Maigne à l'Hôtel Dieu de Paris, ou à Cochin dans le service de Médecine physique et réadaptation. En ce qui concerne les activités physiques chez le lombalgique, elles sont nécessaires et bénéfiques à condition de respecter quelques principes que vous indiqueront mes confrères Parisiens et en sachant que le poids de corps transmis aux membres inférieurs par le rachis lombosacré est multiplié par 2,75 à la marche, par 5 à la course, par 7 en descente et par 10 lors d’1 saut. Je recommande tout spécialement aussi de faire quasi quotidiennement des exercices de gaînage abdomino-lombaire que n'importe quel bon kinésithérapeute ou professeur de sport vous indiquera, du rameur sur appareil Concept 2, le meilleur du marché et de remplacer définitivement la course à pied par du vélo. Une dernière chose, un lombalgie chronique le reste à vie, le tout étant de rendre la douleur acceptable avec éventuellement l'aide du paracétamol. Confraternellement. Dr LP
SupprimerCher confrère,
SupprimerMerci de toutes vos explications et de vos orientations. Je vais suivre donc vos conseils en essayant de prendre contact avec le docteur Jean yves Maigne et je vais m'appliquer à faire du rameur sur appareil concept 2, car j'ai l'impression que cela m'aidera beaucoup.
En vous remerciant encore une fois mon cher confrère.
Bien à vous.
Yannis Tirouche
Mon cher confrère,
SupprimerJe vais m'inscrire dans une salle de sport à coté de chez moi qui dispose de ce genre d'appreil. Juste une question concernat la durée de la séance quotidienne sur le rameur concept 2 pour éviter l'abus ou le sous entrainement.
Bien à vous
Yannis
Bonjour, pour avoir un impact sur la condition physique, il faut 20 minutes d'effort idéalement 3 fois /semaine. Ensuite vous augmentez progressivement pour atteindre 45 minutes au bout d'un mois. Je conseille de ne pas dépasser 1h par séance de rameur, toujours 3 fois par semaine avec une distance comprise entre 10 et 13 km par heure suivant votre état de forme. N'oubliez pas le travail de gaînage pendant 15 à 20 minutes que tous les bons professeur de sport connaissent sur le bout des doigts. Très confraternellement. Dr LP
SupprimerParfait ! Merci beaucoup !
SupprimerBonjour docteur,
RépondreSupprimerJ'ai 35 ans et je viens de consulter votre blog très bien construit. Je viens à mon tour vous présenter mon problème de dos. Il commence aux travaux de finition de ma construction en août 2015 suite au montage d'un mur de façade avec beaucoup de fatigue. Depuis, grosses difficultés à déverrouiller le matin, le saut du lit toujours de côté, difficultés à mettre les chaussettes, quasi impossibilité à faire les lacets. Dans la journée plus c'est chaud moins j'ai mal par contre dés que cela refroidit c'est terriblement douloureux et cela depuis 1 an.
IRM : lombalgies aiguës sans irradiation au niveau des membres inférieurs
En L5 S1 le disque apparaît aminci. On notera un aspect d'hypersignal T1 hypersignal Stir au niveau du plateau vertébral inférieur de L5 et supérieur de S1 évoquant des phénomènes inflammatoires
Conclusion : Modification de type inflammatoire en L5/S1 sans phénomène herniaire visible.
Depuis 1 an, j'ai vu deux fois un ostéopathe qui m'a soulagé sur le coup mais dès le lendemain, douleurs identiques.
J'ai fait 12 séances de kiné qui n'ont absolument rien donné.
J'ai consulté un rhumatologue qui m'a fait une infiltration et donné des anti-inflammatoires donc forcément sur le coup ça allait mieux mais ensuite c'est reparti. Il m'a dit que j'avais un oedème sur le dernier disque et que cela devait se remettre en quelques semaines. Pas de contre indication au sport. Mais cela fait 1 an que ça dur.
Aujourd'hui, je viens de reprendre le football d'une manière plus intensive que la saison dernière, je m'échauffe correctement, à chaud tout va bien mais lorsque cela refroidit j'ai vraiment mal.
Je sens le petit point qui me fait si mal, il semble minuscule mais que faire? Le rhumatologue m'a dit que j'était trop jeune pour être opéré et qu'en plus en l'absence d'hernie, cela n'était pas envisageable.
J'envisage aujourd'hui de voir un neurochirurgien même si mon médecin traitant ne semble pas enthousiaste à cette idée.
Je souhaiterai simplement avoir votre avis si par hasard, vous avec déjà suivi ce type de pathologie ainsi que l'évolution possible. J'ai l'impression de souffrir au quotidien sans que l'examen clinique ne montre un réel souci de santé.
Si vous pouviez prendre quelques minutes pour me répondre.
Bien cordialement
Vincent de Caen (calvados)
Bonjour Vincent, vous présentez une lombalgie chronique d'origine discale , comme une très grande partie de l'humanité et vous devez vivre avec, c'est à dire vous adapter en tachant de ne pas solliciter trop fortement votre bas du dos, ceci afin de vous maintenir à un niveau de douleurs acceptable qu'un peu de paracétamol stabilisera. Aucune thérapeutique ne sera capable de vous enlever ce mal de dos, excepté peut être une prothèse discale qui redonnerais de la hauteur à votre disque aminci et ferais disparaître la pression sur le trépied fonctionnel (disque en avant, articulaires postérieures en arrière); relisez attentivement le texte et vous comprendrez. Il est parfaitement inutile de multiplier les examens complémentaires, car on ne soigne pas des images. Itou au niveau de vos soignants, choisissez quelqu'un qui sache tout faire, car qui peut le plus, peut le moins (infiltrer si besoin, manipuler, vous prescrire des antalgiques simples, vous donner des conseils d'hygiène de vie: ne pas être en surcharge pondérale, faire du gaînage abdomino-lombaire, un bon quart d'heure par jour et du rameur 3 fois par semaine, etc). Vous pouvez pratiquez toutes les activités de votre choix, mais en évitant les sports en compression axiale et en torsion qui sont délétères. Dr LP
SupprimerMerci beaucoup docteur pour cet avis
SupprimerBonjour,
RépondreSupprimerMon fils de 18 ans a une discopathie degenerative D10/D11 et L5/S1 avec une legère protusion en L5/S1 peut être dû a une pratique intensive du foot et des séquelles sheueman..je ne sait pas trop.Son rumatologue ne lui donne pas de médicaments vu qu'il est jeune et sportif.Il s'est inscrit dans un fitness de santé pour se muscler le dos et fais du gainage(sur les genoux pour l'instant)tous les jours.Pourriez vous me donner des conseils pour atténuer ses douleurs...il est tellement jeune.Merci infiniment
Marie
Bonjour,
RépondreSupprimerMon fils de 18 ans a une discopathie degenerative D10/D11 et L5/S1 avec une legère protusion en L5/S1 peut être dû a une pratique intensive du foot et des séquelles sheueman..je ne sait pas trop.Son rumatologue ne lui donne pas de médicaments vu qu'il est jeune et sportif.Il s'est inscrit dans un fitness de santé pour se muscler le dos et fais du gainage(sur les genoux pour l'instant)tous les jours.Pourriez vous me donner des conseils pour atténuer ses douleurs...il est tellement jeune.Merci infiniment
Marie
Bonsoir Marie, votre rhumatologue a bien raison de ne pas médicaliser votre fils en dehors d'un peu de paracétamol; pour le reste, gaînage abdomino-lombaire et rameur, c'est parfait; éviter les activités avec charges axiales et torsion du tronc, c'est bien aussi. Dr LP
RépondreSupprimerMerci beaucoup.Il va suivre vos conseils.Juste une dernière question ostéopathie ou chiropraxie lui serait t-elle bénéfique?en tous les cas votre avis va dans le même sens que son rumatologue et cela me réconforte...merci encore
SupprimerMarie, assurément vous n'êtes pas allé au bout de la lecture de l'article. A votre avis quel serait mon choix entre un médecin ostéopathe et les autres? Dr LP
SupprimerMedecin osteopathe bien sûr...merci pour vôtre blog j'ai appris beaucoup de chose et merci pour vos conseils parce qu'avec tout ce que j'avait pu lire sur internet m'avait decouragée.Cordiales Salutations
Supprimerbonjour
RépondreSupprimerje sors de la radio et le médecin m a paniqué
cruralgie depuis 15 jours
douleurs à la marche surtout cuisse et fesse imposant l'arret
au repos ras
diagnostic: importante lombo discarthrose L2L3 L3L4 L4L5 avec ebauche de rétrolisthésis associée à une arthrose lombaire postérieure
le médecin m' a indiqué que c'était assez sérieux avec risque de hernie discale et peut être opération
mon ostéo a refusé de me manipuler sans radio. pensez vous qu elle puisse faire qq chose.et zst ce que la kiné pour muscler serait efficace??
d'autre part est il possible que je reprenne ma gym hebdomadaire ou y a t il un risque?
merci d'avance
Bonjour Kate, ne vous bilez pas trop avec l'imagerie, on ne soigne pas des images mais en l'occurence chez vous une cruralgie. Je vous conseille avec une prescription de votre médecin traitant adressée à un confrère radiologue, d'infilter cette cruralgie (de 1 à 3 infiltrations à 15 jours d'intervalle) avec de l'Altim et sous scanner, jusqu'à disparition de la cruralgie. Une fois la cruralgie disparue, vous embrayerez par 10 séances de kinésithérapie du rachis lombaire avec exercices de gaînage abdomino-lombaire et travail de proprioception qui stabiliseront votre problème. Et c'est seulement après tout ça que vous reprendrez la gym. Attention on ne manipule pas une cruralgie. Dr LP
SupprimerBonjour,
RépondreSupprimerJe souffre depuis maintenant presque deux mois de douleurs dans la jambe droite pensant à une sciatique jusqu’à ce que la douleur s’intensifie. Je suis allée voir mon médecin traitant qui m’a prescrit une IRM.
En voici le résultat :
A l’étage L4-L5 Discopathie dégénérative non potrusive, sans rétrécissement canalaire central ou foraminal.
A l’étage L5-S1 hernie discale paramédiane droite mesurant 10,5 x11 mm d’allure conflictuelle avec l’emergence de la racine S1 droite.
Pas de rétrécissement canalaire central ou foraminal
Conclusion
Volumineuse herie discale paramédiane droite à l’étage L5-S1 d’allure conflictuelle avec l’emergence de la racine S1 droite.
Pour le moment et en attendant de voir un rhumatologue j’ai été deux fois sous anti inflammatoire et cortisone mais cela ne m’a pas fait énormément d’effet.
Je suis suivie par ailleurs par un kinésithérapeute, je me plains plus de ma jambe qui me fait souffrir et qui m’empeche de marcher correctement que du bas du dos qui me fait également mal mais qui me gêne moins que ma jambe.
A votre avis est ce qu’il y a un espoir que l’hernie se résorbe grâce à des séances de kiné combinés à des infiltrations si recommandées par le rhumato ou bien faut-il dores et déjà se tourner vers la chirurgie ?
D’avance merci pour votre retour.
Bonjour, encore un anonyme qui n'a pas de prénom déclaré. Vous présentez une lombosciatique droite qui évolue défavorablement depuis 2 mois et je ne suis pas surpris compte tenu du conflit avec la racine S1. Dans un conflit, le traitement simple ( antalgiques et AINS et encore moins la cortisone per os) ne marche pratiquement jamais. La kinésithérapie dans une sciatique aigüe est un non sens. Faîtes vous vite infiltrer (de 1 à 3 avec de l'Altim ou de l'Hydrocortancyl 125m par un confrère rhumato ou par un radiologue (sur prescription de votre médecin -traitant) de manière scanno-guidée. Une fois la sciatique disparue, vous pourrez alors faire 10 séances de Kiné. Si échec des infiltrations (après la 3ème), vous pouvez alors consulter un neuro-chir, si vous avez une forme hyper-agique (je ne crois pas, la douleur suraigüe est intenable), une forme paralysante (impossibilité de vous tenir sur la pointe du pied) ou un syndrome de la queue de cheval avec des signes sphinctériens. Dr LP
SupprimerBonjour,
RépondreSupprimerMerci tout d'abord pour votre réponse et m'excuse pour l'anonymat je ne suis pas très familière des forums je me présente donc pour le coup je m'appelle Mounia et j'ai 32 ans jeune maman d'un petit garçon de 17mois.
Je suis bien dans le cas selon vos explications où cortisone et anti inflammatoire n'ont aucun effet les antalgiques légèrement surtout quand il s'agit de codéine ça réussit à me soulager un peu. Sinon pour le Kine je le vois en attendant de voir le rhumato qui m'a donné un rdv assez lointain. Je n'ai pas de problème à me mettre sur la pointe des pieds la douleur est parfois supportable et d'autres moments ca l'est moins surtout quand je marche un peu trop la jambe à tendance à quasi se bloquer. Est ce que dans le cas où les infiltrations ne marchent pas suis je condamnée à passer forcément par la case chirurgie ? Comporte t elle de gros risques ? Et dernière question quelles sont les types d'henies opérables ? Merci pour votre éclairage
Nb: je n'arrive pas à configurer mon profil
Mounia, à chaque jour suffit sa peine; commencez par les infiltrations et arrêtez la kiné; il n'y a pour l'instant chez vous aucune indication neuro-chirurgicale. Dr LP
SupprimerIl est vrai que l'intervention me fait peur un peu. Mais comme vous dites je vais prendre les choses une par une sans penser au pire tout de suite en tous cas merci pour vos conseils et votre disponibilité.
SupprimerBonjour docteur . La c'est bon ! je dois me faire opérer du canal etroit lombaire ....Problème , le neurochirurgien prend 1000 E d&passement d'honoraires . L'hôpital , pas de neuro que des orthopédistes . Partout je lis qu'il faut un médecin qui a l'habitude de pratiquer le rachis ... Que faire , neurochirurgien ou orthopédiste . En dehors de mon departement clinique connue pour ce genre d'interventions , beaucoup de neuro , aussi dépassement et r d vous a perpette . Je ne peux plus attendre , légére paralysie des doigts de pieds droit , marche trés difficile , crampes a répétition nocturnes , paresthésies ( impression d'étau ), sciatalgies , douleurs . La , je ne tiens plus . )Le neuro me l'a dit , avant ou aprés les fétes ...depuis ca s"est agravé ( ma visite ). Que me conseillez - vous comme médecin ? ? Merci . Mylène
RépondreSupprimerBonjour Mylène, chaque chirurgien a la possibilité de faire un dépassement d'honoraires avec tact et mesure. Qu'il soit orthopédiste spécialisé dans le rachis ou neurochirurgien peu importe, choisissez celui que vous voulez. Dr LP
RépondreSupprimerMerci beaucoup docteur . Je vais prendre mon r- d - vous . Bonne journée . Mylène
RépondreSupprimerRené a ajouté un nouveau commentaire sur votre article "Les lombalgies." :
RépondreSupprimerBonjour Docteur,
mon prénom René
le scaner me révèle spondylolisthésis avec protrusion discale majeure refoulant et sténosant le fourreau dural et hyperthrophie arthrostique des massifs articulaires postérieurs avec phénomène de vide articulaire et hyperttrophie des ligaments jaunes.
J'ai déja fait infiltration sous scope dans le passé sans bénéfice à long terme.
la douleur est devenue insupportable de type sciatique et cruralgie d'ou le scanner; dois je voir un rhumatologue et(ou )un ostéopathe?
Réponse:
Bonjour René, il me semble que votre lésion (atteinte discale antérieure et postérieure articulaire avec conflit avec la racine nerveuse du sciatique est à un stade qui dépasse les possibilités d'être amélioré par un confrère rhumatologue ou ostéopathe. Avec l'accord de votre médecin traitant, prenez l'avis d'un neuro-chirurgien ou d'un bon orthopédiste spécialiste du rachis qui vous conseillera au mieux et en fonction de son évaluation vous proposera une laminectomie et une arthrodèse peut être à la fois antérieure et postérieure afin de restabiliser durablement le bas de votre colonne. Tenez moi informé. Dr LP
Merci de votre réponse Docteur,qui a douché mon optimisme naturel. j'évoquerai tout ceci avec mon méecin.
Supprimerje précise que j'ai 73 ans , que je ne peux pas prendre d'AINS, et que la douleur ne survient que lors d'une marche ou station prolongée debout voire aprés un tennis.elle se calme quasi instantanément en position assise.
SupprimerEtes vous le René avec un spondylolisthésis, Zorglub?
SupprimerOui hélas!
SupprimerAlors Zorglub (et quel pseudo que le vôtre), vous dîtes tout et son contraire; dans le 1er post vous parlez de douleurs insupportables et dans le second de douleurs à la marche prolongée et au tennis et dans ce dernier cas aucun chirurgien n'opérera quelqu'un qui peut jouer au tennis, on n'opère pas des images, mais une symptomatologie qui échappe à un traitement médical bien conduit. Dr LP
SupprimerExcusez moi d'avoir cru devoir apporter ces précisions dans mon 2èeme post qui semble effectivement contredire le premier mais le 2ème post se référait à la situation avant mon dernier scanner. cela fait 6 ans que j'ai ces problèmes et je m'en arrangeais jusqu'ici d'ou mes interrogations actuelles
SupprimerBonjour docteur et merci pour vos infos super utile et très clair.
RépondreSupprimerJ'ai 40 ans et je viens d'être opéré d'une hernie discale L5S1 car sciatique hyperalgique sans déficit moteur mais traitement antalgique inefficace.
J'avais déjà cette même hernie en 2007 mais avec 3 péridurales elle s'était finalement résorbée.
Opéré le 19 octobre je remarche tout les jours apparemment s'est conseillé mais depuis quelque temps j'ai une brûlure pas constante mais invalidante sur le tibia face externe.
Pensez vous qu'il s'agisse de nouveau d'une cruralgie ?
Je courais trois fois semaine avant pensez vous qu'il est possible de recourir après ce genre d'opération ?
Merci d'avance des renseignements que vous pourrez me fournir
JF
Bonjour JF, votre douleur persistante sur la face externe de jambe, correspond à la racine nerveuse L5 (ce n'est en tous cas pas une cruralgie, mais une sciatalgie L5); faîtes en part rapidement à votre chirurgien qui proposera peut être un infiltration ou de vous inciter à plus de prudence compte tenu de votre récente opération. Pour le reste, il vaudrait mieux changer de paradigme et abandonner la course à pied qui martèle le bas du dos pour la remplacer par vélo, rameur et un peu de marche. Dr LP
Supprimermerci pour votre réponse rapide il pourrait s'agir de suite "normale" de l'opération
SupprimerBonjour ,je suis a bout ,gros probleme de dos T12/L1,infiltration il y a 15 jours mais rien ne se passe ,j'ai fait deja chiro ,kiné medecine chinoise ,rien... tj mal au bas du dosetatrocement à l'aine , si qq'un peut me guider car là j'en peux plus ,merci ,(orienter mon kiné a faire quoi),HELP...
RépondreSupprimerBonjour Jérome; si vous avez bien lu l'article, avez vous tapé à le bonne porte à propos de votre mal de dos. Seul des médecins spécialement formés pourront vous tirer d'affaire. Dr LP
Supprimerc'est a dire?
Supprimerrhumato j'ai fait, c'est lui qui m'a orienter sur l'infiltration.
Supprimerrhumato j'ai fait, c'est lui qui m'a orienter sur l'infiltration.
SupprimerBonjour Jérome, l'infiltration désenflamme le segment vertébral et facilite en principe le traitement par manipulation vertébrale de la charnière thoraco-lombaire. Dr LP
SupprimerCe commentaire a été supprimé par l'auteur.
RépondreSupprimerOK ON VA voir ça,car pour le moment rien. merci.
RépondreSupprimerBonjour Docteur
RépondreSupprimerAvant une intervention du canal lombaire étroit , faut -il vraiment faire une radiculographie ( examen prescrit par un professeur , mais je ne ferai pas l'operation avec lui) une irm médullaire n'est t-elle pas suffisante .
Depuis 4 ans j'ai déjà eu plein de radios , scanners , scintigraphies , osteodensitométrie , etc ...Plus avant . Je trouve qu'on reçoit beaucoup de radiations et personne n en fait cas . Le coup de l'expositon au soleil en comparatif , c'est bon pour peu de fois , mais sur une vie de plus de 60 ans , ça commence a faire .Le risque de cancer a mon avis , peut arriver .
Merci
Caroline
Bonjour Caroline, la radiculographie (en position debout) est d'un grand intérêt quand l'IRM (en position couchée avec possibilité de ne pas mettre en évidence les conflits dynamiques) est insuffisante et celui qui décide est le chirurgien qui va vous opérer. Dr LP
SupprimerBonjour Docteur
RépondreSupprimerBon! J'attends le conseil du neurochirurgien avec qui j'ai r - d -vous prochaînement .
Merci de votre réponse . Bonne journée.
Caroline
Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.
RépondreSupprimerBonjour Monsieur, je viens de passer un scanner et j aimerais savoir ce que j'ai . Veuillez trouver ci dessous la conclusion du scanner : discopathies touchant les trois derniers disques inter somatiques avec un débord global du disque L3-L4, une saillie focale protrusive postéro-médiane en L4-L5 avec refoulement des racines L5 au niveau de l'émergences à droite comme à gauche et une saillie focale protrusive postéro-latérale gauche en L5-S1 avec contact avec l'emergence de la racine S1 gauche au niveau du défilé disco-articulaire .
RépondreSupprimerDésolé c'est assez long mais ça m'inquiètes un peu et les termes employés sont compliqué à comprendre . Merci d'avance de m'expliquer en quelques mots ce que j'ai . Cordialement .
Solène
Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.
RépondreSupprimerBonjour Solène, vous me demandez de commenter des images, alors que l'on ne soigne pas des images mais une symptomatologie clinique qu'il me faut essayer de deviner. Je présume que vous êtes lombalgique chronique depuis un certain temps à cause de discopathies des 3 derniers étages vertébraux lombaires et que ces discopathies font hernie dans le canal vertébral et sont entrées en conflit avec les racines du nerf sciatique L5 et S1 et que vous souffrez maintenant de lombo-sciatique chronique qu'il va falloir traiter par infiltrations d'Altim scanno-guidées. Dr LP
SupprimerBonjour Docteur,
RépondreSupprimerEt un grand merci de permettre ce type de discussion.
J'ai 43 ans et traîne des "lombalgies" chroniques depuis 6 ans maintenant. L'IRM a décelé une discopathie dégénérative L5-S1 sévère. Toutefois, malgré diverses prises en charge (ostéos, kinés, chiros,...) et divers traitements par un rhumato notamment (arrêt d'1 mois de travail avec corset et cortisone), rien n'évolue favorablement.
La lecture des articles consacrés au syndrome de Maigne a été pour moi une révélation. Je souffre en effet, de douleurs pseudo-viscérales, sacro-iliaques, dans les fesses, le grand trochanter,... J'ai peur que tous les praticiens consultés soient passés à côté d'un possible conflit dorso-lombaire (qui peut se cumuler avec la discopathie). J'habite à côté d'Agen (47) et ai essayé de trouver un médecin qui connaisse les travaux du Dr Maigne. Je me suis orienté vers le Dr Didier Besse à toulouse. Connaissez-vous ce confrère ? En vous remerciant. Jérôme
Bonjour Jérome, je connais le Br Besse et vous pouvez lui faire confiance et tant mieux si cet article du blog a pu vous rendre service. Dans mon expérience, beaucoup de lombalgies chroniques ont une origine mixte à la fois lombaire basse L4/L5 ou L5/S1 mais aussi lombaire haute T12/L1 et il faut traiter les deux concomitamment, par thérapeutiques manuelles quand c'est possible, mais il ne faut pas hésiter aussi à infiltrer les étages en dysfonction sévère quand c'est nécessaire. Dr LP
SupprimerBonjour Docteur,
RépondreSupprimerJe souhaite dans un premier temps vous présenter tous mes voeux à l'aube de cette année 2017 et vous remercier des conseils prodigués à tous.
Je vais vous présenter succintement les douleurs ressenties sans véritable anomalie hormis de l'arthrose et des becs de perroquet dans l'espoir que vous puissiez m'aiguiller vers des soins
Un syndrôme de Maigne diagnostiqué côté gauche, des manipulations d'ostéopathe n'ayant pas eu d'impact. Peut-être n'ai-je pas bénéficié des bons gestes?Contraction du Psoas même côté, douleur colon sigmoide. Douleur crête iliaque, muscle piriforme,hanche gauche, carré des lombes et pesanteur vessie.
Lorsque j'appuie sur le devant de ma cuisse pour la tirer vers le côté extérieur, je ressens un léger soulagement
Après avoir rencontré des médecins spécialisés (urologue, gastroentérologue) aucune anomalie détectée.
Pensez-vous que le syndrome de Maigne puisse me donner tous ces symptomes
Une infiltration sur quel étage serait recommandée? Quels exercices préconisez vous?
Je vous remercie de l'attention que vous porterez à ma demande
Nathalie MIRAGE