Avis à lire par tous les lecteurs:

Les premiers articles du blog "Un médecin du sport vous informe" datent de 2013, mais la plupart sont mis à jour pour pouvoir coller aux progrè médicaux. Ce blog inter-actif répond à la demande de nombreux confrères, kinésithérapeutes, étudiants en médecine et en STAPS, patients et sportifs. Il est le reflet de connaissances acquises tout le long de ma vie professionnelle, auprès d'enseignants remarquables, connaissances sans cesse actualisées que je me suis efforcé de rendre accessibles au plus grand nombre par le biais d’images trouvées sur le Net, images qui sont devenues par la force des choses, la propriété intellectuelle de tous; si cela dérange, ces images seront retirées.

Certains articles peuvent apparaître un peu plus polémiques que d'autres et indisposer, mais il n'est pas question pour l'auteur de tergiverser ou de se taire, quand il s'agit de problèmes d'éthique, en particulier en matière de dopage et quand la santé des sportifs est en jeu, compte tenu du nombre élevé de blessures liées au surentraînement et à une pratique imbécile d'une certaine musculation, qui n'est plus au service de la vitesse et de la force explosive utile (et non de la force maximale brute), qui sont les deux qualités physiques reines, qui ne respecte pas les règles de la physiologie musculaire et qui, au lieu d'optimiser la performance, fait ressembler certains sportifs body-buildés à l'extrême, davantage à des bêtes de foire gavées aux anabolisants, qu’à des athlètes de haut niveau.

Ce blog majoritairement consacré à la traumatologie sportive, est dédié à mes maîtres les Prs Jacques Rodineau, Gérard Saillant et à tous les enseignants du DU de traumatologie du sport de Paris VI Pitié Salpétrière et en particulier aux docteurs Jean Baptiste Courroy, Mireille Peyre et Sylvie Besch. L'évaluation clinique y tient une grande place: "la clinique, rien que la clinique, mais toute la clinique" et s'il y a une chose à retenir de leur enseignement, c'est que dans l'établissement d'un diagnostic, l'examen clinique, qui vient à la suite d'un bon interrogatoire, reste l'élément incontournable de la démarche médicale. Toutefois dans le sport de haut niveau et guidé par la clinique, l'imagerie moderne est incontournable : radiographie conventionnelle, système EOS en trois dimensions pour les troubles de la statique rachidienne, échographie avec un appareillage moderne et des confrères bien formés, scanner incontournable dans tous les problèmes osseux et enfin IRM 3 Tesla, le Tesla étant l'unité de mesure qui définit le champ magnétique d'un aimant; plus le chiffre de Tesla est élevé et plus le champ magnétique est puissant ("à haut champ") et plus les détails des images sont fins et la qualité optimale.

Hommage aussi au Pr Robert Maigne et à son école de médecine manuelle de l'Hôtel Dieu de Paris ou j'ai fais mes classes et actuellement dirigée par son fils, le Dr Jean Yves Maigne. Je n'oublie pas non plus le GETM (groupe d'étude des thérapeutiques manuelles) fondé par le Dr Eric de Winter et ses enseignants, tous des passionnés; j'y ai peaufiné mes techniques et enseigné la médecine manuelle-ostéopathie pendant 10 années.

Dr Louis Pallure, médecin des hôpitaux, spécialiste en Médecine Physique et Réadaptation, médecin de médecine et traumatologie du sport et de médecine manuelle-ostéopathie, Pr de sport et musculation DE, ex médecin Athlé 66, comité départemental 66, ligue Occitanie et Fédération Française d’Athlétisme, médecin Etoile Oignies Athlétisme.

lundi 10 juin 2013

La Méralgie paresthésique

Quatre fois sur cinq une méralgie paresthésique correspond à un syndrome canalaire par compression du nerf fémoro-cutané, nerf sensitif pur de la partie latérale de la cuisse, compression le plus souvent  dans le canal ostéo-fibreux situé en dessous de l'arcade crurale (ligament inguinal) et en dedans de l'épine iliaque antéro-supérieure (EIAS)Le nerf fémoro-cutané peut être aussi comprimé à d'autres niveaux au cours de son trajet pelvien (abdominal bas). Sur le plan thérapeutique, comme nous l'ont appris nos maîtres et le font de nombreux confrères, l'infiltration par de la xylocaïne en l'absence de toute allergie à ce type de produit, fait disparaître quasi instantanément les signes cliniques. Si le test à la xylocaïne est positif, cela souligne l'origine canalaire de la compression et ce test préalable doit être immédiatement suivi d'une injection d'un dérivé cortisoné : Diprostène ou équivalents = corticoïdes retard, Hydrocortancyl 125mg (effet moins long que les dérivés retards) dans ce même canal ostéofibreux et constitue le traitement de choix d'une méralgie d'origine canalaire. A souligner d'emblée qu'à ce syndrome canalaire peut être associé une névralgie d'origine lombaire haute qu'il faut traiter conjointement et quand c'est possible par un traitement manuel par manipulations vertébrales électives de la zone rachidienne lombaire haute.


I- FORME CANALAIRE
Anatomiquement
Le nerf fémoro-cutané naît des branches dorsales des deuxième et troisième nerfs lombaires, passe derrière le psoas, qu'il quitte vers le milieu de son bord latéral pour traverser obliquement et en avant l'iliaque et se diriger vers l'EIAS (épine iliaque antéro-supérieure). Il passe ensuite sous l'arcade crurale dans un tunnel ostéo-fibreux et se dirige vers le couturier où il se divise en une branche antérieure superficielle  et une branche postérieure.


C'est quand il passe  sous l'arcade crurale pour quitter le bassin et pénétrer dans la cuisse qu'il est le plus souvent comprimé, il chemine dans un canal ostéo-fibreux  limité en dehors par l'épine iliaque antéro-supérieure ou il est posé comme "un chevalet" et en dedans par le psoas.
La symptomatologie est dominée par
- des paresthésies douloureuses antéro-latérales de cuisse, qui d'intermittentes au départ, peuvent devenir permanentes et même nocturnes et peuvent en imposer pour une pathologie rhumatologique évolutive.
- une hypoesthésie en raquette latérale de cuisse.
- un signe de Tinel à la percussion de l'EIAS.


Le diagnostic de certitude viendrait de l'électromyogramme qui montrerait un ralentissement de la vitesse de conduction du nerf fémoro-cutané à l'E.LA.S. avec une diminution de l'amplitude du potentiel recueilli et une augmentation de la latence sensitive, mais à nos yeux il n'est 
pas indispensable et c'est une perte de temps surtout si l'on obtient un soulagement immédiat par le test anesthésique à la xylocaïne dans le canal ostéo-fibreux,  un peu en dedans de l'EIAS et à 2 cm en dessous de l'arcade crurale, que l'on fait suivre pour obtenir un soulagement durable par une infiltration de corticoïde retard ((diprostène ou hydrocortancyl 125 mg), infiltration que l'on peut répéter jusqu'à  3 fois, dans les cas rebelles. 

La symptomatologie peut résister aux infiltrations, par exemple chez des patients en surpoids qui doivent également s'astreindre à perdre du poids.
En cas d'échec des infiltrations, une neurolyse avec section des fascia est nécessaire.
 


II- FORME RACHIDIENNE
L'autre étiologie de la méralgie paresthésique est représenté par le syndrome de la charnière thoraco-lombaire de Maigne qui dans notre expérience co-existe avec le syndrome canalaire et peut expliquer certaines résistances (voir dans le sommaire du blog, au chapitre 12 sur la colonne vertébrale, l'article spécifique consacré à ce syndrome qu'il est conseillé de lire+++) :
-  antécédents de lombalgies chroniques
-  raideur douloureuse du rachis lombaire sagittale à la distance doigt-sol et au test de Schober et frontale du côté douloureux.
-  signes vertébraux de DIM thoraco-lombaire de Maigne du côté douloureux
-  discopathies lombaires étagées sur les radiographies 
-  la biologie est négative.
L'ensemble de ses signes rachidiens font évoquer un syndrome de la charnière thoraco-lombaire  ( les 2 pathologies de charnière et canalaire  seront traitées de concert+++)
La part rachidienne se traite préférentiellement par manipulations vertébrales  L1-L2 et L2-L3 et en cas d'échec de ces dernières par infiltrations du massif des articulaires postérieures L1-L2 et L2-L3


III- FORME INFECTIEUSE
La maladie de Lyme (borréliose) dans sa forme de méningo-radiculo-névrite, qui peut toucher aussi concomitamment le nerf crural: rechercher des antécédents de piqûre de tiques,



suivie d'un placard érythémateux.


La ponction lombaire (PL) mettra en évidence une hyper-albuminorachie et un taux élevé de lymphocytes; une à deux infiltrations sous-arachnoïdiennes de corticoïdes feront entièrement disparaître la symptomatologie.

IV- FORME APRES PRELEVEMENT D'UN GREFFON OSSEUX ILIAQUE
Dans le traitement chirurgical d'une pseudarthrose.

326 commentaires:




  1. --------------------------------------------------------------------------------
    From: jackf03@yahoo.com
    To: pallure.louis@hotmail.fr
    Subject: La Méralgie paresthésique
    Date: Sat, 15 Feb 2014 08:07:55 +0100


    Cher Monsieur,



    J'ai lu avec beaucoup d'intérêt un de vos article sur internet concernant La Méralgie paresthésique.
    Je pense que je souffre de cette maladie.
    J'ai des sensations de brulure sur la cuisse gauche, parfois insupportable qui me qui la nuit me sortent de mon sommeil.
    J'ai 46 ans, je suis en bonne santé et j'habite à Bruxelles.
    Qui puis-je consulter pour me soigner et me soulager?
    Connaissez vous un médecin en Belgique qui maitrise cette maladie?

    Merci d'avance pour vos conseils.
    Cordialement.
    J.Fernandez

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    1. Bonjour Jacq; le diagnostic de méralgie paresthésique est facile et comme le plus souvent il s'agit d'un syndrome canalaire, il répond bien au traitement par infiltration en dedans de l'épine iliaque antéro supérieure (il suffit de bien suivre ce qui est écrit dans l'article); à mon avis tout bon médecin généraliste est capable de faire le diagnostic et d'infiltrer; si votre médecin est réticent, vous pouvez consulter un médecin spécialiste en rhumatologie et il y en a d'excellents en Belgique. Dr Louis PALLURE Bonjour Jacq; le diagnostic de méralgie paresthésique est facile et comme le plus souvent il s'agit d'un syndrome canalaire, il répond bien au traitement par infiltration en dedans de l'épine iliaque antéro supérieure (il suffit de bien suivre ce qui est écrit dans l'article); à mon avis tout bon médecin généraliste est capable de faire le diagnostic et d'infiltrer; si votre médecin est réticent, vous pouvez consulter un médecin spécialiste en rhumatologie et il y en a d'excellents en Belgique. Dr Louis PALLURE

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  2. Bonjour,
    je viens de lire votre article et le commentaire de Jacq et je peux vous dire que j'ai exactement les mêmes symptômes.
    Cela fait presque une année que je vais de radios en scanners en IRM en EMG et personne ne trouve rien.
    J'ai eu deux infiltrations entre L3 et L4 sans aucun résultat.
    Je réside à Sanary sur Mer, entre Marseille et Toulon. Pouvez-vous me conseiller l'un de vos confrères avec lequel je pourrai m'entretenir afin d'essayer de trouver une solution.
    Avec mes plus sincères remerciements.
    A. LA ROSA

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    1. Bonsoir; s'il s'agit d'une méralgie paresthésique, les examens complémentaires sont inutiles et la prise en charge simple: infiltration en dedans de l'épine iliaque a&ntéro-supérieure. Dr LP

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    2. Date: Thu, 26 Feb 2015 21:04:35 +0000
      Subject: Bonsoir depuis Dakar, Sénégal
      Bonsoir Docteur
      Je suis vos conseils dans le forum.
      Je suis Sénégalais, vivant Dakar. C'est avec beaucoup d'intérêt que je lis vos réponses relatives à la méralgie paresthésique. J'ai été opéré en France d'une Hernie Discale en 2009. J'ai continué à avoir des douleurs aux jambes, mais c'était gérable. En 2011 jai commencé à sentir des sensations à la cuisse; Diagnostic confirme une méralgie paresthésique de la cuisse gauche. Là aussi c'était gérable et je ne prenais aucun médicament. Mais depuis 3 semaines, j'ai des douleurs vives genres brûlures, intermittents. Cette nouvelle situation m'inquiète.
      Je voudrais d'abord savoir si cette maladie guérit et ensuite que dois faire dans mon cas pour d'abord soulager ces douleurs quand elles surviennent et enfin que me conseillez vous pour régler définitivement mon problème.
      Cordialement
      Samba BA, Dakar, Sénégal

      Réponse du Dr LP
      Si la méralgie paresthésique est le bon diagnostic, comme c'est un syndrome canalaire, ça réponds bien à une infiltration de cortisone en dedans de l'épine iliaque antéro-supérieure que vous pouvez faire dans le service de rhumatologie de l'hôpital de Dakar. Dr LP

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    3. Maud
      13:41

      Bonjour docteur

      Je me suis fait opérer par un professeur il y a 3 mois par cœlioscopie pour Endométriose et suite a cette intervention je souffre énormément de méralgie paresthésique sur la cuisse droite,le neurantin ne me soulage pas et je ne supporte pas les opiacés et je ne sais plus quoi faire pour soulager ma douleur,ça me réveille la nuit,et me fatigue.
      Suite a ca je suis en incapacité de reprendre mon travail étant aide soignante et debout toute la journée je ne peux pas tenir plus de 2h debout.
      Un peu désespéré je ne sais quoi faire pour faire reconnaître cette douleur quotidienne.
      Avez vous des solutions a me proposer?
      Puis je me retourner contre l’hôpital,car effectivement je n'avais pas prevu tout cela?
      Cordialement
      Maud,33ans

      Bonjour Maud, posez directement votre question sur le blog , à la fin de l'article sur la Méralgie paresthésique et si vous lisez bien l'article, la réponse est évidente. Dr LP

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    4. Merci de votre réponse.
      Je n'arrive pas a publier sur le blog ca ne marche pas;
      Si j'ai bien compris seul les infiltrations sont susceptible de me soulager ces douleurs permanente et insupportable.
      Puis je mettre en cause la responsabilité du chirurgien qui m'aurait lésé par inadvertance un petit nerf mais qui ne se vois pas a l'irm,
      Car suite a cela je suis en arret de travail,ne pouvant plus conduire ni meme tenir debout 2h
      Cordialement

      Maud

      Oui, seule l'infiltration va vous tirer d'affaire, consultez un bon rhumatologue avec l'aide de votre médecin traitant. Inutile de vous en prendre à votre chirurgien, ça peut arriver et ce n'est pas bien grave. Dr LP

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    5. Maud
      18:22

      Merci beaucoup

      Cordialement

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    6. Maud, l'infiltration et en cas d'échec la neurolyse ne marchent que dans les formes canalaires; si ce n'est pas une forme canalaire, par exemple comme après intervention chirurgicale sur la crête iliaque ou ailleurs,il s'agit alors d'une forme neuropathique et dans ce cas précis, vous pouvez utiliser les antalgiques anti-neuropathiques (neurontin, lyrica, anafranil) et les TENS chez un kinésithérapeute ou aller dans un centre anti-douleur. Dr LP

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    7. Maud
      hier à 21:31
      Bonsoir docteur,
      J'ai déjà essayé le neurontin inefficace le lyrica pareil et le tramadol je ne l'ai pas supporté.Rien ne me soulage ahhh si le champagne ;-)
      Effectivement il y a eu intervention dans la zone crete illiaque. Un nodule de bruler.
      Je vais reprendre rdv avec un neurologue pour qu'il me fasse l'emg et puis je verrai.
      Mais il me faut trouver une solution je n'en peu plus d'avoir mal comme ca.
      Les décharges dans la cuisse m’épuise.
      Cordialement

      Maud, il faut alors essayer l'Anafranil à dose progressive, jusqu'à la dose de 75 mg/ jour et aussi les TENS (électro-stimilation) chez un kiné. L'EMG ne vous amènera rien, le diagnostic de la Méralgie étant avant tout un diagnostic clinique. Vous pouvez essayer quand même une infiltration d'Altim sur la crête iliaque, à faire précéder par un test anesthésique à la Zylocaïne, par un rhumato. Dr LP

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    8. Samba BA, dakar, sénégal17 avril 2015 à 15:29

      Bjr à Tous
      Je n'arrive plus à faire passer mes messages dans le forum. Y 'a til un problème et que dois je faire ?
      Samba Bâ, Dakar, Sénégal

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    9. Samba BA, dakar, sénégal17 avril 2015 à 15:34

      Bjr Docteur
      Je crois que je passe maintenant.
      J'ai suivi vos conseils, et j'ai vu un rhumatologue à Dakar qui a fait l'infiltration et m'a prescrit du neurontin. Cela fait une semaine.
      Aucune amélioration, d'ailleurs mes douleurs à la cuisse droite sont plus vives et deviennent permanentes. J'en souffre et vous demande ce que vous en pensez et que me conseillez vous à présent.
      NB: J'avais été opéré en 2009 d'une hernie discale en France.
      Cordialement
      Samba Ba, Dakar, Sénégal

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    10. Bonjour Samba, il vous faut revoir le collègue rhumatologue qui soit vous rassurera, soit réorientera le traitement. Dr LP

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    11. Samba BA, dakar, sénégal28 avril 2015 à 19:51

      Bjr Docteur
      Merci Docteur de votre réponse.Je vais le revoir, mais j'avais déjà pensé à tout revoir et essayer en France, notamment à Le Mans où je m'étais déjà fait opérer de la Hernie discale. Avez vous un bon rhumatologue à me recommander dans cette ville ?
      Portez vous bien
      Samba Ba, Dakar, Sénégal

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    12. Bonsoir Samba, je ne connais pas spécialement de rhumatologue sur Le mans, mais sans doute le chirurgien qui vous a opéré dans cette belle ville vous indiquera quelqu'un de confiance; amicalement à vous et à tout vos compatriotes du Sénégal. Dr LP

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    13. Samba BA, dakar, sénégal29 avril 2015 à 20:23

      Bsoir Docteur
      Merci au nom de tous mes compatriotes.
      Je vous tiendrai informé quand je prendrai la décision et des suites.
      Portez vous bien
      Samba BA, Dakar, Sénégal

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  3. Bonjour Docteur
    Forte douleur côté externe cuisse gauche avec engourdissement antérieur et interne jusqu'au dessous du genou.Impossibilité de marcher ,consultation en urgence chirurgien orthopédiste qui demande un scanner lombaire et prescrit des médicament pour soulager cette douleur .Prise d'un Dafalgan codeiné soulagement de la douleur,scanner lombaire négatif prescription d'une IRM lombaire et IRM de la cuisse gauche négatif,dans la région pré-trochantérienne on va noter un aspect un peu épaissi avec une petite calcification au niveau de l'insertion du petit glutéal.Un électromyograme est fait et l'on retrouve des anomalies moderement neurogenes au niveau du vaste externe.Une consultation avec un rhumathologue montre des signes négatif de la cuisse.Tous ces médecins se concerte car travaillent au mêmeendroit. Nous sommes au 16 ème jours la parasthésie est toujour actuelle avec dificulté motrice de la cuisse avec hypoesthesie ,picotements gêne du vêtement sur la cuisse,faiblesse de la jambe avec impossibilité en position allongé de la lever,La décision de faire une PL a été prise.Cordialement

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    1. Bonsoir, ce n'est en tout cas pas une méralgie paresthésique, la douleur dépassant le genou; ce qui est incompréhensible, c'est cette débauche et inutile prescription d'imagerie pour pas grand chose; votre symptômatologie me fait penser à une douleur projetée d'origine vertébrale lombaire que l'on pourrait traiter par une infiltration épidurale lombaire L3/L4 et où L4/L5/ associée à des manipulations vertébrales lombaires électives (en tout cas c'est ce que je vous proposerais si je devais vous traiter). Dr LP

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    2. Merci de votre réponse,le neurologue pense;soit une atteinte radiculaire soit un problème infectieux c pour cela qu'il propose la PL l'étude du liquide céphalo-rachidien donnera surement plus d'informations ,car a aucun moment il n'y a eut de douleur lombaire ,juste cette forte douleur et cette parasthésie qui a ce jour persiste picotement, sensation de froid ,gêne motrice ,que pensez vous de la PL? Il est possible qu'il traite par une infiltration.
      Cordialement

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    3. Bien sur c'est une radiculalgie L4 (douleur projetée d'origine vertébrale lombaire) et la PL est inutile et le traitement simple. Dr LP

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  4. Voici ce que m'écrit une amie de Madagascar: "Mon côté gauche, de la hanche à la plante du pied, c'est une douleur insoutenable durant toute la journée. Ça commence par une sorte d'engourdissement, pour finir par une douleur sur toute cette partie de mon corps. Ce qui m'étonne pourtant, c'est que quand je dors la nuit, je ne sens plus rien sauf quelques picotements".
    Docteur, j'aimerai avoir votre avis et si vous pouviez la conseiller pour un traitement, sachant qu'à Madagascar, ce sera limité.
    Je vous remercie pour elle. Béatrice de Céret.

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    1. Ce n'est en tout cas pas une méralgie paresthésie; cela pourrait être une lombosciatique, Dr LP

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  5. bonjour,
    je suis enceinte de 4 mois et j'ai développé une nevralgie femoro cutanée/méralgie paresthésie, depuis 2 mois. C'est extrêmement douloureux, et cela m'empêche de marcher ou d'être en position debout plus de 10 minutes.
    Quels sont les traitements possibles pendant une grossesse ?
    Je suis en Bretagne, si vous avez un contact d'un médecin qui connait un traitement je suis preneuse !
    Mille mercis.
    J. Morand

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    1. Jodène, lisez attentivement l'article et vous verrez que la solution thérapeutique si c'est une forme canalaire est l'infiltration; faites confirmer le diagnostic par un confrère rhumatologue et faite vous traiter en conséquence. Dr LP

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    2. Selon vous il est possible de faire des infiltrations pendant la grossesse ??

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    3. Bien sur que oui, sinon je ne le vous proposerais pas; Dr LP

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  6. Bonjour, mon médecin traitant m'a diagnostiqué un problème au nerf femoro-cutané qui correspond assez bien à une Méralgie paresthésique.
    Les symptômes sont plus un engourdissement constant sur l'extérieur des cuisses et une forte douleur après avoir beaucoup marché (30-35 km).
    De plus une ceinture trop serrée au niveau de la taille augment très fortement cette douleur.
    Mon médecin me renvoi vers un neurologue.
    Quel est votre avis ?

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    1. Si c'est un syndrome canalaire du nerf fémoro-cutané et le diagnostic est essentiellement clinique, il n'y a pas lieu de recourir au moindre examen complémentaire et la conduite à tenir simple: infiltrer le canal, d'abord avec 2 à 3 cc de Zylocaïne et si la symptomatologie disparaît, compléter par un corticoïde. Dr LP

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  7. Bonjour,
    suite à un traumatisme, je souffre depuis le mois de février de méralgie paresthésique associée à une tendinite du moyen glutéal du membre inférieur gauche. L'évolution bien que très lente est favorable mais je ne peux toujours pas travailler (boiterie, douleurs à la station debout et à la marche soulagés par le repos).
    Le neurologue m'a déconseillé les infiltrations (hasardeuses et peu efficace d'après lui) ma seule prescription: repos et reprise progressive de la marche.
    j'ai eu plusieurs traitement médicamenteux associé à de ma mésothérapie pour la tendinite pendant la phase la plus douloureuse mais rien de vraiment efficace... j'envisage une prise en charge kiné pour massage de la cuisse parce que j'ai l'impression d'avoir la cuisse hyper contractée en continu..
    Auriez vous des conseils à me donner?

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    1. Je n'ai pas grand chose à vous dire, tout est écrit dans l'article, sinon peut être de remettre en cause l'avis de votre neurologue et de consulter un bon médecin du sport ou un rhumato. Dr LP

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    2. j'ai déjà consulté un rhumatologue et un médecin du sport. Tous ainsi que mon médecin traitant semblent dire qu'il n'y a rien à faire que d'attendre... en attendant et en dehors des infiltrations ... avez vous des conseils à me donner? Que pensez vous de la prise en charge kiné par rapport à mes pathologies?

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  8. bonjour
    moi je souffre de ça ( voir lien ) depuis un traumatisme qui m'a provoqué rétrecissement du canal medulaire en L5 S1
    et c'est tout simplement affreux, epuisant deprimant
    http://destinationsante.com/lexcitation-sexuelle-permanente-une-pathologie-part-entiere.html

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  9. Bonjour,

    Bravo pour votre site ! je suis suivi par des médecins mais qui ont l'air perdu. je me permets de vous demander conseil. J'ai 55 ans, grand, mince très sportif (course à pieds, squash, run&bike). Depuis 3 mois je souffre d'une dermite irritative bi latérale sur les deux fessiers. au départ mon médecin et ma dermato était sur que c'était une dermite simple et qu'une crème à la cortisone en viendrait à bout...mais rien à faire. Je souffre dès que je m'assois de brulures intenses sur la peau des deux fesses. Ces brûlures disparaissent la nuit en dormant sur le côté. Mais ce qui est étrange c'est que je ressens de fortes brulures sur le coté extérieur des deux cuisses, toujours en position assise, le pire étant en voiture à causes des micro mouvements. Or sur le côté des deux cuisses je n'ai aucune altération de la peau, alors que j'ai les deux fesses très rouges, inflammées.
    Pensez vous que ce puisse être le nerf cutané de la cuisse qui s'inflamme suite à une dermite irritative sur les fesses ? Est ce que cela peut être une méralgie paresthésique ? Y a t'il un nerf commun entre celui qui innerve la peau des fesses et celui des cuisses latérales ? J'ai mal au bas du dos après de longs efforts, y a t'il un nerf qui puisse expliquer toutes ces douleurs et qui serait coincé au niveau lombaire ? Toutes les analyses de sang, recherche d'anticorps (maladie de lyme...) sont ok, biopsie de peau en cours. J'aimerais que les médecins explorent d'autres pistes possibles, je souffre beaucoup (brulures comme un coup de soleil, parfois picotements) quand je suis assis. Heureusement que je récupère la nuit ! Si vous pouviez me donner une piste... cordialement

    Pascal

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    Réponses
    1. Bonsoir Pascal. La région des fesses et la région latérale des cuisses, n'ont pas la même innervation. Dans votre cas, il faut faire une bonne analyse clinique de votre symptomatologie pour ne pas multiplier les examens inutiles et à cet effet je vous conseille de consulter le service de rhumatologie du CHU le plus proche de chez vous. Dr LP

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    2. Bonsoir,


      merci pour votre réponse, je vais suivre votre conseil. Dois je comprendre que les brulures bi latérales avec dermite sur les fessiers et les brulures latérales sur les cuisses ont une cause indépendante , les deux apparaissant position assise la journée ?

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    3. Pascal, je n'ai pas dis ça, je vous ai simplement dis que l'innervation était différente. Il y a 2 possibilités, soit il n'y a pas de relation entre les 2 et vous avez alors 2 pathologies différentes touchant 2 territoires différents, soit c'est la même pathologie qui affecte 2 territoires nerveux distincts et comme je vous l'ai déjà dis un bon service de rhumatologie hospitalier saura faire la différence. Dr LP

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    4. Bonjour, j'ai suivi votre conseil et analysé mes douleurs. En fait à gauche c'est bien la dermite qui me brûle et à droite c'est bien différent. J'ai un point douloureux en haut du fémur cuisse externe, point douloureux à la pression, ce qui rend la position assise douloureuse (surtout en voiture) et la nuit couché sur le côté. j'ai pris rdv avec mon médecin pour compléter le diagnostic. Ce qui est étonnant c'est que je ne ressens rien en courant même de façon intensive (course en côte par exemple).

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    5. Nous allons bien voir ce que va dire votre médecin. Dr LP

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    6. ce que vous appelez douleur pseudo trochandéenne dans votre article est elle palpable sur un point précis à cet endroit ou est-ce diffus ?

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    7. Une douleur est un signe fonctionnel, ce qui est palpable, c'est une cellulalgie, une myalgie ou une tendinalgie par exemple. Faîtes vous expliquer les choses par votre médecin et soyez acteur de votre santé.
      Dr LP

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  13. Bonjour j ai une mono neuropathie du nerf femoro cutané gauche, j ai fait une infiltration, aucune amélioration, les douleurs sont de plus en plus fortes, mon médecin ma dit que l on devrait essayer une neurolyse chimique, cela consiste en quoi ?

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    1. Cher inconnu, une seule infiltration, n'est souvent pas suffisante, comme écrit dans l'article; il est souvent nécessaire de répéter le geste. Je n'ai pas d'expérience de la neurolyse chimique, uniquement de la neurolyse chirurgicale par section des fascia, comme pour le canal carpien. Dr LP

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  14. Bonjour docteur
    En 2001 j'ai ru une lombalgie et avec du repos elle est partie en 2007 je faisais du vélo VTT tt de suite un entraînement de karaté et depuis j'ai des brûlures au niveau des cuisses
    Notant que c dernièrs moi j'ai fait un scanner suite aux maux de dos et conclusion deux protrusions L3 L4. L4 Ĺ5 ET L5 S1.
    J'habite en Algérie et j'ai jamais entendu des infiltrations
    Merci d'avance

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  15. Bonjour docteur
    En 2001 j'ai ru une lombalgie et avec du repos elle est partie en 2007 je faisais du vélo VTT tt de suite un entraînement de karaté et depuis j'ai des brûlures au niveau des cuisses
    Notant que c dernièrs moi j'ai fait un scanner suite aux maux de dos et conclusion deux protrusions L3 L4. L4 Ĺ5 ET L5 S1.
    J'habite en Algérie et j'ai jamais entendu des infiltrations
    Merci d'avance

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  16. Bonjour Jil Bay, votre demande n'est pas suffisamment explicite pour que je puisse vous aider (en particulier vous ne précisez pas la localisation de la douleur sur la cuisse, ni ce que vous souhaitez me demander); en tous cas, ce n'est pas une méralgie paresthésique; je vous conseille de lire l'article sur les lombalgies, peut être y trouverez vous une réponse à vos interrogations? Dr LP

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  17. Bonjour Dr !!
    Est il possible d'effectuer des infiltrations si prothese de hanche du côté de la meralgie paresthesique !!! Merci

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    1. Bonjour, vous pouvez sans problème faire une infiltration dans le canal, pour traiter votre méralgie. Dr LP

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  18. Bonjour Docteur,
    Je viens de lire avec beaucoup d'intérêt votre blog : en effet, depuis plus environ 1 an et demi maintenant, je souffre au niveau de la cuisse gauche avec impression de perte de sensation (en continu) sur le côté gauche du genou gauche et remontant un peu sur côté gauche de la cuisse gauche...je suis régulièrement réveillée la nuit par une sensation de serrement dans la cuisse, soit sur ce côté gauche près du genou, soit sur le dessus de la cuisse...habitant à Berlin, je suis allée voir une neurologue (sur les conseils à distance de ma meilleure amie rhumato) a qui j ai expliqué aussi que j avais pris beaucoup de poids depuis quelques mois...elle a conclu à une meralgie paresthesique et m a dit que cela guérirait après avoir reperdu du poids...je suis rentrée en France depuis 4 mois et j ai perdu environ 10 kilos sur les 15 que j avais pris, mais la douleur et impression de perte de sensation a gauche du genou et sur une petite partie de la cuisse subsiste...d ailleurs j avais déjà pris du poids sans avoir ce problème...pourrais-je vous demander votre avis par rapport à mon descriptif ? Mille mercis d avance...

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    Réponses
    1. Bonjour, la méralgie est un syndrome canalaire et une fois installé, il ne disparaît que rarement spontanément; une infiltration, de réalisation facile comme indiqué dans le texte, que vous pouvez éventuellement renouveler serait chez vous la bienvenue. Dr LP

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  19. Bonjour,
    Depuis quelques mois je souffre de ma hanche droite (avec PTH opéré en mars 2015) et aucun traitement médicamentaux font effet, radio, irm et scanner tout est normal!!! Qui devrais je consulter pour en trouver la cause de ces douleurs?

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    1. Et j'en suis à la morphine en gélules, idem ça ne s'améliore pas énormément..

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    2. Bonjour, si j'ai bien compris, vous souffrez au niveau de la région de la hanche, alors que vous êtes opéré depuis un an et que le bilan d'imagerie est normal et ce n'est donc pas la hanche. Pour vous répondre plus précisément, il me faudrait de plus amples renseignements; en effet vous ne me donnez pas la localisation précise de vos douleurs: pli de l'aine, région de la fesse, face externe de cuisse? Il y a plusieurs pathologies qui s'apparentent à des problèmes de hanche et qui n'en sont pas, il s'agit de la pathologie vertébrale lombaire d'origine haute T12/L1 avec douleurs inguinales et lombaire basse L4/L5 ou L5/S1 avec douleurs lombo-fessières. Il y a aussi, le syndrome du muscle pyramidal qui peut se voir après intervention sur la hanche, il s'agit d'une sciatalgie tronculaire incomplète qui se traduit par une douleur dans la fesse qui ne dépasse pas le genou et surtout ressentie en position assise.
      Dr LP

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    3. Bonjour,
      Tout d'abord, merci pour votre réponse très rapide!
      Alors la douleur est situé autour du pectiné et du psoas iliaque... et quelque fois le long du muscle tenseur jusqu'au vaste externe.
      Et je rajoute également que j'ai régulièrement des lumbagos (1 à 2 fois/mois), après irm (il y a 2 ans) on a conclu à une protrusion voilà...
      Cordialement.

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    4. Il faut chercher du côté du rachis lombaire comme supposé et vous adresser à un rhumatologue et pour votre information, lisezl'article consacré aux lombalgies. Dr LP

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    5. Bonjour, 
      Je me permets de vous contacter suite à la lecture de votre article sur la méralgie paresthésique.
      Puis je me permettre de vous demander de l'aide ? 
      Je souffre de douleurs neurogènes à l'aine et à la cuisse droite depuis avril 2015 : picotements, paresthésie,brûlures, décharges électriques,engourdissement,sensation d'un étau à l'aine, douleurs exacerbées par la position assise et la marche,vêtements serrés prêts de la crête iliaque insupportables,conduite impossible,ceinture de sécurité gênante,douleurs à la palpation au niveau du pli de l'aine,sensation qu'un ligament /tissu (?) tremble dans le pli de l'aine... me rendant invalide.

      Après 6 mois de souffrance (traitements anti inflammatoires, cortisone,morphine...),de recherche acharnée, de consultations médicales effrénées, une  hypothèse de méralgie paresthésique a été enfin diagnostiquée sans affirmation (aucun examen n'a rien montré sauf un electromyogramme). 2 infiltrations locales m'ont temporairement soulagée puis on m'a proposé une intervention chirurgicale en septembre 2015 à Marseille qui consistait à libérer le nerf fémoro-cutané en agrandissant l'arcade au dessus,au niveau de la crête iliaque  (pardonnez moi mon langage non médical). C'est  un chirurgien plastique,spécialisé dans cette intervention qui a fait le geste. 

      Les douleurs se sont peu à peu estompées jusqu'à disparaître en février 2016. J'ai évité la position assise et le geste de flexion :lever le genou jambe pliée également. Une fatigue résiduelle persistait et donc une position allongée fréquente s'imposait.
      Les douleurs sont subitement réapparues il y a 15 jours. 2 raisons possibles (?) : 
      -une position assise plus prolongée ; 
      -en nageant, avec un battement de jambe j'ai ressenti un "cloc" à l'aine, comme si un ligament sortait d'une gaine  (? Ligament inguinal ? ). J'avais déjà ressenti cet espèce de " conflit " qui a précédé les douleurs à chaque fois.

      Dans votre article vous parlez de ligament inguinal, j'ai l'impression que c'est ce ligament qui pose problème, se « coince ».
      Les douleurs partent de l'aine et se propagent vers la cuisse face antérieure. 
      Suite à ce ressenti de ligament,j'ai fait des recherches plus précises sur cette région et suis tombée sur votre article qui semble exactement me correspondre. J' ai été opérée d'une hernie discale,l3-l4 pour compression du nerf crural en 2013,j'ai cru comprendre que ça pouvait être une conséquence.
      J'ai également pris un coup violent à l'aine.

      Beaucoup d'examens ont été faits ne montrant aucun signe de pathologie : irm plexus, irm lombaire, irm abdomino pelvienne, irm hanche, pet scan, échographie abdomino pelvienne (examens réalisés  entre avril 2015 et septembre 2015).
      Y-a-t-il un examen supplémentaire à faire pour mettre en valeur ce ligament inguinal? (échographie?arthroscanner?...)

      Depuis mardi 22 mars 2016, mon médecin traitant m'a prescrit des piqûres de cortisone  40ml par jour dans la fesse pendant 5 jours mais cela ne m'a pas soulagée et la douleur s'est même  propagée. 
      Contacté par téléphone, le chirurgien m'a dit qu'il ne voyait pas de geste à refaire,qu'il n'y avait pas de ligament près de la crête iliaque (localisation de son geste). 

      Je souffre,je ne peux plus bouger, la position allongée ne me soulage plus (seul un coussin entre les 2 jambes,position sur le côté peut réduire la douleur). Cela fait maintenant un an que je suis invalide. Puis je me permettre de vous demander de l'aide ?
      Serait il de votre ressort de me recevoir?Pourriez vous m'orienter ?

      J'en appelle à vous car j'ai le sentiment que je n'ai pas rencontré de spécialiste pour ce cas complexe. Votre article correspond tellement à mes symptômes que j'ai l'espoir de trouver une solution auprès de vous. 

      Je vous remercie infiniment par avance de l'attention que vous porterez à mon cas et de votre réponse.
      Bien cordialement, 

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    6. Bonsoir, quelle histoire que la vôtre; pourtant le diagnostic d'une méralgie paresthésique (si c'est vraiment un syndrome canalaire) est cliniquement facile à faire et se passe d'examens complémentaires quand le test diagnostique à la xylocaïne est positif et fait entièrement disparaître les douleurs antéro-latérales de cuisse. Idem pour les infiltrations dans le canal en dedans de l'EIAS et 2 cm en dessous de l'arcade crurale (ligament inguinal). Qu'a fait exactement le chirurgien marseillais au niveau de votre crête iliaque et pourquoi un chirurgien plastique? (merci de de donner en complément le compte rendu opératoire). En cas d'échec de 3 infiltrations, on est en droit de proposer une neurolyse (intervention simple) qui libère le nerf comprimé dans le canal (un peu comme dans le syndrome du canal carpien, on libère le nerf médian en sectionnant la tente fibreuse du canal). Il y aussi, la possibilité que le syndrome soit d'origine lombaire haute et là aussi, il y a des signes cliniques différents et une infiltration test. Ce que je vous propose, c'est de prendre vite rendez vous soit avec le Dr André Maillard dans le service de neuro-chirurgie de l'hôpital de Perpignan, soit le Dr Didier Amat également neuro-chirurgien, Tél : 04 68 61 84 84. Dr LP

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    7. Suite douleurs méralgie paresthésique
      Merci infiniment de votre réponse.
      Le diagnostic n'a pas été fait comme vous l'expliquez, avec injection de xylocaine. Qui pratique ce genre de diagnostic ? Il semble que ce soit bien une meralgie paresthésique car les infiltrations locales ont été très efficaces. De même l'opération a permis également de faire disparaître la douleur.
      Les douleurs sont réapparues suite à ce "cloc" de ligament inguinal,elles ont rediminué quand il a à nouveau "bougé",comme s'il se remettait en place.
      De plus j'ai reçu un coup violent à l'aine,qui pourrait p être l'origine (?).
      J'ai lu un article qui préconisait, dans ce cas,une libération chirurgicale du ligament inguinal. Qu'en pensez vous?A qui m'adresser ? Les 2 médecins que vous me proposez dont ils spécialisés dans ce domaine ? L'origine lombaire a été évoquée au début de mes consulations mais après 2 infiltrations sous scanner (l3 l4 et l4 l5) et de nombreux examens,la piste n'a pas été retenue et enfin des recherches ont été faites dans une autre direction.
      L'infiltration dont vous parlez a l'air très précise,ça n'a pas été le cas pour moi,faut il consulter un rhumatologue,un radiologue pour ce genre d'infiltration ? Qui la prescrit?
      Voici le Compte rendu operatoire :
      "Incision en regard de l'èpine iliaque,ouverture de l'aponévrose,découverte du nerf musculo cutané présentant un léger aspect en sablier,hémostase,eurolyse complète du fémoro cutané, fermeture en 2 plans,surjet intradermique au monocryl 4,0,pansement."
      C'était un chirurgien plastique car le rhumatologue de l'hôpital où j'ai été prise en charge m'a dirigé vers lui,apparemment spécialisé dans ce geste.
      Je vous remercie infiniment d'avance
      Bien cordialement,
      Emma

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    8. Erreur sur le terme eurolyse qui doit être remplacé par neurolyse,
      Emma

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    9. Emma, je comprends un peu mieux; finalement un traumatisme inguinal est à l'origine de la récidive. Il faut bien s'assurer du diagnostic par la clinique etl'infiltration test de xylo et s'il n'y a plus de douleurs dans la minute qui suit, procéder à une infiltration d'Altim que vous pouvez renouveler une ou deux fois. Les confrères chirurgiens viendront en dernier ressort, si les infiltrations échouent. Dr LP

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    10. Mille mercis de votre réponse et de votre aide précieuse.
      J'ai dû mal m'exprimer,le coup violent dans l'aine date du début des douleurs (un peu avant avril 2015), je ne lai pas reçu apres l'opération. La récidive des douleurs est plutôt apparue suite au "déplacement" du ligament inguinal après un mouvement à la piscine ainsi qu'après une position assise prolongée. C'est un rhumatologue qui procede au diagnostic avec le test de xylo?pourriez vous m'en conseiller un sur perpignan?Car avant que le diagnostic soit posé (au bout de 6mois)j'en ai vu 5 qui n'ont pas trouvé de diagnostic. Puis une fois le diagnostic posé (à Marseille)j'ai présenté le diagnostic écrit â un rhumatologue à perpignan pour faire une infiltration mais il a refusé de la faire me disant quil n'était pas assez compétent... Une autre infiltratio pourrait elle suffire même après les 2 infilltrations qui m'ont soulagée temporairement et l'opération que j'ai subie?
      Je vous remercie d'avance de votre réponse,mon parcours a été plus que compliqué et je ne suis toujours pas sortie d"affaires. Je suis heureuse de trouver enfin quelqu'un qui peut répondre à mes interrogations.
      Peut on vous voir en consultation?
      Bien cordialement,
      Emma

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    11. Non Emma, un ligament inguinal ne peux pas se déplacer; très étonnant que 5 rhumatologues de Perpignan ignorent cette pathologie et comment l'infiltrer. Celui qui est susceptible de vous refaire une ou plusieurs infiltrations écho-guidée serait le Dr Guiry, radiologue à Médipole et à la nouvelle clinique la Roussillonaise. Vous pouvez prendre rendez vous de ma part. Dr LP

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  20. Mille mercis!je vais suivre vos conseils.Je vous tiens au courant de la suite.
    Bien cordialement
    Emma

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  21. Permettez moi de vous poser encore une question. Pour que ce radiologue refasse une infiltration,ne faut il pas une prescription d'un médecin? Quelqu'un doit reposer le diagnostic pour prescrire cette infiltration?Un généraliste peut il faire cette prescription?
    Veuillez excuser mon insistance mais toutes ces démarches,qui semblent simples,restent un parcours du combattant. Merci infiniment
    Emma

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    1. Oui Emma, il vaudrait mieux que votre médecin traitant établisse une prescription d'une infiltration écho-guidée d'une méralgie paresthésique en dedans de l'EIAS. Dr LP

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    2. Merci infiniment,
      Bien cordialement,
      Emma

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  22. Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.

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  23. Bonjour j ai une meragie parasthesique qui dur depuis 2 mois et la douleur me reveille la nuit avec brulure a l interieur de la cuisse pres de l aine et a lexterieur de la cuisse,J ai fait de la physio et aucun changement.Que me conseiller vous.Merci.

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    1. Si vous avez bien lu l'article Gerry, c'est une infiltration en dedans de l'EIAS et 2 cm en dessous de l'arcade crurale qu'il faut infiltrer.

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  24. Linfiltration doit elle etre fait avec eco ou non et ya t il risqu de blessure au nerf si infiltrer a coter.Aqupuncture est t il un bon traitement.merci encore

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    1. Gerry vous me faîtes répéter les choses. L'infiltration peut se faire avec ou sans repérage échographique, cela dépend des habitudes de chacun. Quand à l'acupuncture, ou avez vous vu dans l'article que c'est une alternative crédible dans le traitement d'un syndrome canalaire. Dr LP

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  25. Bonjour docteur!
    Je fais de la musculation bientot un an.
    J'ai du arreter suite à une douleurs à l'epaule droite précisement au niveau du tendon des trapèzes supérieures.
    Quand les douleurs intervienne après ma séance de musculation et lorsque je marche j'entend au niveau de l'articulation des epaules et bruit.
    j'ai consulté et on m'a diagnostiqué une tendinite qu'on a traité avec des infiltrations.
    quelques semaines plus tard c'est l'épaule gauche qui commence , suivi des genoux et des coudes.
    et l'épaule droite recommence. Souffrant de sinusites et d'amygdalites à répétitions, je me dis que c'est la cause de toutes ces multiples inflammations.
    Savez vous de quoi je souffres?
    Vers qui dois je me tourner pour une prise médicale efficace?

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  26. Bonjour docteur!
    Je fais de la musculation bientot un an.
    J'ai du arreter suite à une douleurs à l'epaule droite précisement au niveau du tendon des trapèzes supérieures.
    Quand les douleurs intervienne après ma séance de musculation et lorsque je marche j'entend au niveau de l'articulation des epaules et bruit.
    j'ai consulté et on m'a diagnostiqué une tendinite qu'on a traité avec des infiltrations.
    quelques semaines plus tard c'est l'épaule gauche qui commence , suivi des genoux et des coudes.
    et l'épaule droite recommence. Souffrant de sinusites et d'amygdalites à répétitions, je me dis que c'est la cause de toutes ces multiples inflammations.
    Savez vous de quoi je souffres?
    Vers qui dois je me tourner pour une prise médicale efficace?

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    1. Serge, posez votre question au bon endroit, à la fin de l'article consacré à l'épaule traumatique du sportif. Dr LP

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  27. Bonjour Docteur,

    Merci pour ce blog riche en informations pratiques, et notamment cet article dans lequel je me suis totalement retrouvé.

    Souffrant depuis plusieurs années du dos, surement à cause d'une certaine sédentarité dans mon travail et d'un trop peu d'activité (et beaucoup de stress dû à la gestion de mon entreprise en croissance continue), j'ai vu de nombreux spécialistes afin de cerner mon problème, et il en résulte un problème de la charnière thoraco lombaire (diagnostic via Palpé roulé et explications des symptomes).

    Pour ce problème, j'ai eu une infiltration il y a 3 ans, qui m'a soulagé quelques jours seulement (par contre QUEL soulagement!)..depuis, je traine avec ce problème, qui pour information, peut être très épisodique.
    Cette périodicité, je n'arrive pas vraiment à l'expliquer, je ne trouve pas vraiment le facteur déclenchant, même si j'émets beaucoup de doutes sur mon état émotionnel (gestion de ressources, gestion des problèmes personnels, volonté de toujours faire mieux), ainsi que l'alcool (oui il m'arrivait de boire quand vraiment j'avais un ras le bol...la solution n'étant pas là, j'ai abandonné.)

    J'ai vu de nombreuses personnes, urologues (rien), neuro (qui m'a fait l'infiltration), kiné, osteo (ça soulage temporairement), magnétiseur, etc...rien ne me soigne, je poursuis des séances de kiné en ecole du dos avec des étirements et exercices variés qui aident (même si je soupçonne certains exercices d'être déclencheur).

    Mon interlocuteur, un docteur spécialiste de la charniere dans un centre de rééducation du Pays Basque (cambo) m'a proposé/dite les choses suivantes (je voulais avoir votre avis) :

    -re test du palpé roulé, qui fait sauter au plafond, très douloureux au niveau de D12 (et autour), m'a soulagé pendant 5 jours !
    -il m'a proposé un programme de 3 semaines dans le centre afin de me remuscler, car m'a-t-il dit que je n'ai AUCUN muscle Paravertebraux (alors que je suis plutôt carré niveau epaule), avec donc sport intensif
    -il m'a indiqué que mon problème venait aussi de mon état émotionnel, d'une certaine hyper cérébralité, et m'a conseillé de prendre du temps pour moi, de m'évader.

    Je prends pour gérer mes émotions de la fleur de bach (33), qui semble bien m'aider car je me sens beaucoup plus zen, bien que souffrant toujours de cette fichue charniere.
    A savoir que dans mon cas, je peux avoir toutes les gênes que je citerais plus bas, sans avoir de "point de départ" tel que T12 qui est d'ailleurs ce point je pense, ou alors avoir ces memes genes avec une zone brulante au niveau du dos (T12).

    C'est le cas depuis quelques jours, avec des chaleurs énormes au niveau de T12, jambes très chaudes.
    Mes symptomes principaux :

    -décharges au niveau des fesses et organes génitaux
    -chaleur intense à la verge
    -changement de la flaccidité de la verge (dur au repos, avez vous entendu parlé de Hard Flaccid?)
    -mal aux articulations sacro iliaques (parfois à droite, parfois à gauche, étrange)
    -constipation, ventre gonflé
    -sensation d'avoir envie d'uriner (alors que des fois non, ou petit jet)

    Je pourrais vivre avec, mais comme beaucoup d'hommes, je tiens à mes bijoux, et c'est donc très démoralisant quand le problème est présent (souvent!).

    A noter que lors de ma dernière consultation, un simple palpé roulé semble m'avoir calmé pendant 5 jours... j'ai demandé à ma femme de me reproduire la chose, mais malheureusement l'effet n'est pas le même alors que ça me fait aussi mal!

    Je cherche des exercices à faire pour remuscler/tonifier la zone qui serait susceptible d'aider à protéger la charniere, avez vous des conseils de ce côté là?
    Pour l'état émotionnel, je travaille dessus depuis quelques semaines avec de bons résultats.

    Merci pour le temps que vous consacrerez à me répondre.

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    1. Bonsoir Pascalou, votre problème n'est pas en tous cas, une forme canalaire de méralgie paresthésique, mais plutôt un syndrome de la charnière thoraco-lombaire. Tous les autres symptômes sont sans rapport avec la colonne vertébrale. Je vous conseille de lire l'article du blog consacré aux lombalgies, vous y trouverez la bonne marche à suivre sur le plan thérapeutique. Pour le reste, tâchez de vous aérer l'esprit et travaillez donc votre condition physique et beaucoup de choses se remettront en place d'elles même. Dr LP

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  28. Bonjour,

    Je pense présenter depuis plus d’un an une méralgie parasthésique ou un syndrome du nerf fémoro-cutané (je ne sais pas si les deux sont équivalents).
    Différents spécialistes et examens complémentaires n’ont pas su apporter des réponses bien claires.

    Je présente l’historique :
    - 46 ans, 1m89, 75 kg
    - je suis par ailleurs en bonne santé : analyses biologiques normales, aucune maladie (même rhume) en 2015 et 2016 (malgré pathogènes circulant de mes enfants entre 5 et 12 ans)
    - depuis plusieurs années, gêne à cause du slip au niveau de la cuisse gauche
    - depuis 2 ou 3 ans, mes pantalons me gênaient sans avoir grossi (poids stable depuis 20 ans, entre 72 et 76 kg) ; pensant avoir forci un peu, j’ai racheté des pantalons une taille au dessus
    - en janvier 2015, suite à un voyage en voiture de 4-5h (week-end de marche), une forte douleur s’est déclenchée à la cuisse gauche
    - la douleur ne passant pas, j’ai consulté mon médecin qui a prescrit des analyses biologiques puis entre juin et décembre 2015, j’ai vu 2 neurologues, j’ai fait deux IRM, un EMG, une échographie du creux inguinal : rien à signaler, tout est normal !
    - pendant cette période, les douleurs fluctuent de 2-3/10 (gêne légère) à 8-10/10 (forte douleur) ; la douleur (même légère) est de type brulure, est très envahissante, très prenante
    - l’échographe a suggéré une injection d’anti-inflammatoire pour confirmer l’inflammation du nerf
    - fin décembre 2015, injection d’Altim au niveau de l’épine iliaque antérieure : douleur intense à 20/10 pendant quelques heures, puis douleur à zéro/10 pendant 3 semaines (sauf un jour avec une douleur pendant quelques heures suite à la pratique de vélo et port d’un pantalon serré) ; ensuite retour progressif de la douleur sur une période de 2-3 semaines

    Depuis, la douleur s’est installée, elle est permanente variant de 2-3/10 à 8-10/10.
    Jamais de douleur la nuit. La douleur se calme en position allongée au bout de 5 à 30 minutes (en fonction de l’intensité de la douleur).
    Le matin, la douleur réapparait plus ou moins fortement quasiment dès le levée, avec parfois une douleur au niveau des lombaires.
    La douleur principale est au niveau de l’aine, mais aussi sur le côté de la cuisse et parfois au niveau lombaire juste au dessus des fesses (exactement comme représenté en B1, B2 et B3 sur votre Figure 1).
    La douleur est clairement activée par la position assise, notamment en voiture.
    Le port du slip et du pantalon procure une gêne forte allant jusqu’à la douleur.
    Le port de pantalon serré ou épais conduit à une forte douleur peu supportable.
    Le simple serrement de la ceinture de sécurité en voiture conduit à une douleur significative.

    Depuis un an, j’ai repris du vélo à petite dose (15 min, 30 min ou 1h) plusieurs fois par semaine. Depuis quelques mois, je pratique du renforcement musculaire (en club). La pratique du vélo avait tendance à soulager les douleurs, mais ce n’est plus le cas et j’ai l’impression que cela empire la situation avec un déclenchement supposé des douleurs avec effet retardement.

    Ne trouvant pas de réponses, j’ai consulté un expert en cruralgie en février 2016.
    Il a infirmé de façon catégorique la cruralgie. Il a pensé à une neuropathie dont l’origine était vraisemblablement une lésion d’étirement du nerf fémoro-cutané. Il a conclu que les lésions neurologiques des nerfs sensitifs étaient très longues à récupérer et qu’une intervention chirurgicale aggraverait la situation.

    Ces douleurs sont devenus extrêmement handicapantes, elles me fatiguent beaucoup (je dors 1 à 2h de plus par jour), elles m’empêchent de travailler. La position assise prolongée au bureau déclenche des douleurs plus ou moins importantes. La station debout peut aussi déclencher des douleurs, surtout en cas d’appuis prolongés ou répétés sur la jambe gauche. Les douleurs sont plus fortes le soir. Le fait de retirer le slip et le pantalon soulage la douleur. Un repos en position allongée est parfois indispensable pour faire retomber la douleur lorsqu’elle est très intense, et peu supportable.

    (suite dans le commentaire suivant)

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  29. (suite du commentaire précédent)

    J’ai noté dans vos réponses les points suivants :
    - une fois installé, cela ne disparaît pas spontanément
    - la solution est l’injection d’anti-inflammatoire
    - j’ai l’impression qu’il s’agit plutôt d’une forme canalaire (et pas neuropathique)

    L’injection d’Altim a été efficace pendant 3 semaines. Faut-il répéter ce type d’injection tous les mois ?

    Je ne vois pas d’amélioration. C’est déprimant.
    Comment en sortir ?
    Est-ce recommandé de faire du sport ?
    Pouvez-vous me recommander un spécialiste sur Lyon ?

    Merci par avance pour vos réponses et votre aide

    Bien cordialement,
    Guillaume

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    1. Bonjour Guillaume, vous présentez effectivement une méralgie paresthésique sur syndrome canalaire du nerf fémoro-cutané en dedans de l'EIAS (c'est bien une neuropathie); ça ne m'étonnerait pas que vous ayez aussi une origine lombaire haute, et donc une forme mixte puisque vous présentez des lombalgies associées avec projection en B1, B2 et B3. Ce que je ne comprends pas bien, c'est la multiplicité des examens complémentaires et des avis médicaux. Apparemment la méralgie est très mal connue de mes confrères et plus encore quand c'est une forme mixte, car il faut traiter en plus le rachis qui se traite préférentiellement par des manipulations vertébrales de la charnière thoraco-lombaire et en cas d'échec de ces dernières par infiltrations du massif des articulaires postérieures T12- L1 et ou L1-L2 ou par épidurales. Quant au syndrome canalaire responsable de la méralgie, sondiagnostic est essentiellement clinique: douleurs, paresthésies, hypoesthésie en raquette sur la face latérale de la cuisse, signe de Tinel à la percussion du canal en dedans de l'EIAS et infiltration test anesthésique à la Xylocaïne dans le canal qui fait disparaître en quelques secondes les douleurs. Imagerie inutile, EMG inutile, avis de neurologues inutiles. On fait suivre l'injection de xylocaïne par une ampoule d'Altim (ça peut se faire éventuellement de manière échoguidée), geste qu'on est souvent amené à renouveler une à deux fois supplémentaire si besoin. Dans une forme mixte, comme la votre, il faut traiter le rachis et le syndrome canalaire en même temps. Si le syndrome canalaire résiste à 3 infiltrations d'Altim espacées de 3 à 4 semaines, il est légitime de confier le traitement de cette méralgie à un confrère chirurgien qui procédera à une neurolyse chirurgicale (mais c'est très rare, car la résistance provient du rachis que l'on oublie de traiter. Dr LP

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  30. Cher Docteur,

    Merci beaucoup pour votre réponse très rapide.
    Cela me donne un vrai espoir de pouvoir sortir de cette situation.

    Les actes préconisés me semblent assez techniques et peu envisageables par un généraliste. Tous les médecins consultés jusqu'ici (à part le dernier) étaient complétement perdus, voir sceptiques sur la réalité des douleurs ressenties.

    En cherchant sur internet, j’ai effectivement trouvé que cela ressemblait à une méralgie parasthésique mais mon généraliste m’a répondu que non car « c’était une insensibilité en raquette de la cuisse ».

    N’ayant pas de réponses claires, j’étais tenté de me tourner vers l’acupuncture. J’ai lu que vous ne le recommandez pas, mais une réponse complémentaire m’aurait intéressé pour bien comprendre.

    J’ai bien compris vos recommandations et vais retourner voir très rapidement mon généraliste pour qu’il me prescrive les spécialistes ad hoc.

    Quel type de spécialiste dois-je voir pour faire correctement les infiltrations ? et d’autre part, pour faire les manipulations vertébrales ?

    Les douleurs lombaires sont apparues de façon secondaire (au moins 6 mois après les premiers symptômes). Ces douleurs lombaires sont très irrégulières. Je les associe à une période prolongée de fortes douleurs. Par exemple, en cas de fortes douleurs pendant 1 ou 2 jours, je dors très bien, je me lève le matin et les douleurs lombaires arrivent très vite et des deux côtés.

    Globalement, depuis quelques mois, j’ai l’impression que la douleur est remontée, au dessus de l’épine iliaque et sur le haut de la cuisse, puis au niveau lombaire. Je n’ai presque plus les douleurs le long de la cuisse et plus bas à l’aine (sauf en voiture où j’ai une impression de pincement sur le côté de la cuisse avec les sièges baquet).

    J’ai également l’impression que la douleur irradie assez largement. J’ai ponctuellement des gênes ou douleurs légères à droite, uniquement quand les douleurs à gauche sont intenses.

    Pendant cette période de traitement (2 à 3 infiltrations toutes les 3-4 semaines, soit pendant 2 à 3 mois), pensez-vous raisonnable de continuer du sport (vélo, natation, marche, renforcement musculaire) ou est-il préférable de limiter au maximum les activités physiques ? Faut-il limiter, tant que possible, les situations qui génèrent la douleur (vêtements serrés, position assise, longs parcours en voiture, etc) ?

    De façon générale, la musculation des cuisses peut-elle prévenir l’apparition à nouveau de cette méralgie ?

    Cela fait encore beaucoup d’interrogations.
    Merci par avance pour vos réponses complémentaires.

    Bien cordialement,

    Guillaume

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    1. Guillaume, tout est dit dans l'article et j'ai quand même pris la peine de tout vous réexpliquer et n'ai plus rien à ajouter. Une dernière chose, débarrassez vous d'abord de vos problèmes avant d'envisager quoi que ce soit. Dr LP

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    2. D'accord
      Encore merci
      Guillaume

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  31. Cher docteur,

    Je découvre avec soulagement votre blog car j'avais l'impression d'être incomprise. Je souffre depuis 12 ans de ce que les médecins ont appelé meralgie sans y apporter aucun traitement. J'ai commencé à avoir des fourmillements dans la cuisse droite, essentiellement sur la face externe, accentue par la positin debout. Étant en début de grossesse, pas d'examens possibles et aggravation pendant les 9 mois. Fin de grossesse, j'ai fait divers examens d'infirmière cérébrale, lombaire, emi... Conclusion meralgie d'origines connue, faut vivre avec. Au cours des 2 grossesses suivantes et prise de poids, aggravation des symptômes. Depuis quelques mois, la meralgie s'est aggravée : douleurs type brulure à la position debout longue, accompagné d'un point dans le bas du dos à droite. Paresthésies du haut de la cuisse jusqu'au dessus du genou face externe. Cette douleur est usante . Je suis en surpoids donc un amaigrissement soulagerait peut être un peu. Mais je je sais pas qui allait voir. J'habite sur lille.

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  32. Désolée pour les corrections automatiques ci dessus : IRM cérébrale et lombaire, EMG, meralgie d'origine inconnue
    Je crains une forme haute lombaire
    Merci de votre aide
    Karjne

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    1. Bonsoir Karjne, la méralgie paresthésie est de diagnostic et de traitement simple et l' imagerie est superfétatoire. Si vous êtes lombalgique, il se pourrait que la cause soit mixte: à la fois d'origine vertébrale T12/L1 ou L1/L2 (traitement par manipulations vertébrales et ou infiltration) et canalaire (infiltration en dedans de l'EIAS). Dans ce cas il faut traiter les 2 causes en même temps; Sur Lille, adressez vous au CHU : Service du Pr Thévenon (Hôpital Swynghedauw) . Dr LP

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  33. Bonjour Dr,

    D'abord merci porur votre blog.
    En décembre 2015 j'ai fait une chute de vélo sur le coté gauche. Dans les 10 jours suivant, douleur lombaire importante et apparition des symptomes d'un méralgie paraesthésique. Les traitements suivis se sont surtout concentrés sur les douleurs lombaires (antiinflatamtoire, tramadol, kiné, manipulation vertébrale). J'ai retrouvé bcp de mobilité, je n'ai plus besoin de médicaments, mais les douleurs reviennent quand je fais du sport notamment de la marche en montagne (dès que cela monte raide).
    En revanche la paraesthésie s'est plutot agravée, en janvier c'était juste une insensibilité, depuis sont apparus les pincements. Je n'en suis pas à des douleurs insupportables me réveilant la nuit mais l'évolution négative m'interroge. J'ajoute avoir une gène dans le pli de l'aine.
    J'ai revu le rhumatologue-vertébrothérapeute qui m'a manipulée une première fois. Sa réponse est que la méralgie est d'origine canalaire (sans avoir fait de test), pas grand chose à faire, infiltration peut-etre si cela devenait insupportable. Il n'avait pas l'air très motivé. C'est au fond fond de l'abdomen, etc..
    Jusque là tout est cohérent, et je veux bien attendre ...d'aller plus mal...
    Ma question est sur les chances de succès des préconisations faites qui sont les suivantes.
    "Vous etes un peu en surpoids, maigrissez (...ben mangez moins!) et faites du sport".
    J'ai 49 ans, 1m57, 60 kg. Aahhh maigrir pour une femme en préménopause est si simple pour ce monsieur! Passons!

    Ma question est donc la suivante, y a t il une chance que la paresthésie effectivement passe comme ca ( c'est la saison des salades et tantis pour les moritos des vacances!) ou dois-je insister et demander cette infiltration ?
    D'autant que l'origine de la méralgie vu son apparition après une chute semble plus d'origine dorsale mais alors pourquoi ne s'améliore t- elle pas alors que les douleurs lombaires ont, elles, presque disparues.
    merci de votre réponse.
    Valérie

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    1. Bonjour Valérie, si vous avez vraiment une méralgie paresthésique clinique, c'est à dire une douleur et des paresthésies en raquettes sur la face latérale de la cuisse, la confirmation diagnostique et le traitement sont fort simples et votre médecin traitant est capable de régler le problème ou de vous adresser à un confrère radiologue qui lui sous échographie procédera à un test anesthésique avec de la Xylocaïne en dedans de l'épine iliaque antéro-supérieure qui en moins d'une minute fera disparaître comme par enchantement votre gène; le test anesthésique étant positif, il fera suivre cette injection d'anesthésique par une injection d'un corticoïde retard (Altim ou Diprostène). Cette injection d'Altim ou de Diprostène peut être renouvelée une à deux fois à 3 ou 4 semaines d'intervalle. Pour votre gouverne, les deux étiologies: problème d'origine vertébrale thoraco/lombaire avec lombalgies et syndrome canalaire co-existent à partir d'un certain âge et ça semble correspondre à votre problème. Dr LP

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  34. Merci bien. Je vais reclamer tout ca. Ca semble simple, ma medecin a bien fait le diagnostic des le depart. Je ne comprend pas pourquoi elle ne me propose rien ...je vais insister!

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  35. Merci bien. Je vais reclamer tout ca. Ca semble simple, ma medecin a bien fait le diagnostic des le depart. Je ne comprend pas pourquoi elle ne me propose rien ...je vais insister!

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  36. Robert38
    Je me trouve dans le cas de méralgie parthésique et j'ai fait 4 infiltrations une seule m'a soulagée.
    Les stimulations électriques avec sten on leurs limites, ça ne me soulage plus.
    Un chirurgien m'a proposé de mettre un anneau entre deux vertèbres pour éviter la compression mais il n'est pas distribué en Europe.
    Qu'en pensez vous ?
    Cordialement

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    Réponses
    1. Bonjour Robert, votre post n'est pas clair, avez vous une forme canalaire ou d'origine vertébrale? et bien entendu la symptomatologie et la prise en charge ne sont pas les mêmes. Dr LP

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  37. Bonjour docteur
    Je souffre d'une meralgique paresthesique qui m'handicape beaucoup. Je pense qu'elle est d'origine canalaire car j'ai une gêne à l'aine. J'aimerais essayer l'infiltration de cortisone. J'habite Perpignan mais je connais pas de rhumato qui la pratique. Pouvez vous me guider svp ?
    Merci d'avance
    Joël

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    Réponses
    1. Bonjour Joël, si vous avez mal dans le pli de l'aine, l'origine n'est pas canalaire, mais vertébrale. Dr LP

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    2. Merci docteur,
      Dans ce cas l'infiltration doit elle se faire dans les lombaires et sous scanner comme je l'ai entendu dire et y a t il des précautions ou des risques svp ?
      Cordialement
      Joël

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  38. Bonjour Dr
    L'infiltration des lombaires doit elle se faire sous scanner après injection d'iode svp ?
    Joël

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    1. Bonjour Joël, je vous recommande de lire attentivement l'article sur les lombalgies et vous pourrez y lire que dans le traitement du rachis thoraco-lombaire à l'origine d'une pseudo-méralgie, l'infiltration du massif des articulaires postérieures est rarement nécessaire et si cette infiltration est nécessaire, elle se fait au mieux de manière scanno-guidée. Dr LP

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    2. Bonjour docteur
      J'habite Perpignan. Puis je vous consulter svp ?
      J Palma
      66430 Bompas

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  39. Bonsoir Docteur,



    Je viens de lire votre blog sur cette pathologie.



    J'ai subi une opération de prothèse totale de hanche droite en octobre 2012.

    Deux mois après, j'ai ressenti dans ma cuisse droite de fortes décharges électriques et des brulures

    sur la face externe qui perturbent mon sommeil. Le frolement des vêtements est désagréable.



    Je pratiquais, avant cette opération, du vélo dans l'eau et j'ai du stopper cette activité à cause de cette gêne

    constante jour et nuit.

    Mon médecin traitant se contentait de me faire des séances de mésothérapie qui me soulageaient un temps mais en vain.



    Je vais une fois par an en cure thermale pour des douleurs chroniques du dos avec un bon résultat de régression de ces douleurs

    mais pas au niveau de la cuisse qui reste toujours douloureuse.

    Je prends des patchs de Versatis 5% à la Lidocaine qui me soulagent légèrement pour supporter mes journées de travail.



    Je suis allée consulté un neurologue qui a diagnostiqué cette pathologie de méralgie paresthésique mais qui veut

    absolument que je prenne du LYRICA car il admet qu'il est inhabituel que mes douleurs soient d'une telle ampleur pour

    cette pathologie et incrimine un état anxieux du à mon travail stressant.



    Il voulait d'ailleurs absolument que je lui dise que j'avais des problèmes de vie personnels alors que tout va très bien

    dans ma vie et que j'aime mon travail.



    je lui est d'ailleurs dit que je refusais ce traitement médicamenteux par peur des effets indésirables justement

    pour mon travail (je dois conduire 80 kms par jour sur autoroute pour me rendre à mon travail qui se trouve sur le réseau autoroutier et je dois avoir toute ma tête pour effectuer mon travail de surveillance active en 3 x 8.



    Je ne prendrais donc pas ce traitement.

    Il ne m'a pas proposé d'infiltrations et je souhaiterais donc que vous m'indiquiez un praticien sérieux dans ma ville (Angers 49000) ou dans Les Landes près de (Mont de Marsan 40000) ma future région, dans un an, et durant mes congés annuels en septembre.



    La prescription de mon médecin traitant suffit t elle pour que je m'adresse à un Radiologue où dois-je m'adresser à un Rhumatologue?

    et pouvez-vous svp m'en recommander quelques uns.



    Je vous remercie de votre prochaine réponse et vous en remercie par avance.

    Avec toute ma considération distinguée.



    CLAUDINE H.

    ANGERS 49000


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    1. Bonjour Claudine, sur ce que vous en dîtes en début de post, diagnostic de Méralgie paresthésique semblait pourtant évident. C'est un diagnostic clinique, qui se passe d'examens complémentaires et d'avis spécialisé. La confirmation viendra du test anesthésique à la Xylocaïne 1% en dedans de l'EIAS comme indiqué dans le texte de l'article du blog, que l'on fait suivre par une ampoule d'Altim, que l'on peut renouveler si nécessaire. Le Lyrica n'a pas d'intérêt. Pour la réalisation de ce geste pourtant simplissime, votre médecin traitant peut très bien le faire. S'il ne souhaite pas faire ce geste, il peux vous établir une prescription de Xylo et d'Altim et demander avec prescription à un confrère radiologue de le faire à sa place; ce dernier peux éventuellement faire l'infiltration en se guidant avec une échographie. Dr LP

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    2. Bonsoir Docteur et merci bcp de votre réponse rapide
      je supporte cette douleur depuis 2013 sans répit jour et nuit et j'ai toujours refusé de prendre ces médicaments aux nombreux effets indésirables mais je le paye car je ne savais pas à qui m'adresser avant de lire votre blog.
      Mon médecin est en vacances et je pars moi-même en cure thermale en septembre pendant mes congés annuels. Pensez-vous que je puisse demander ce geste médical à un médecin généraliste sur le lieu de mes vacances? Je suis ennuyée de ne pas pouvoir le faire avant de partir. Je vais dans les Landes près de Mont de Marsan et je ne connais pas du tout de médecin pouvant pratiquer ces infiltrations.
      Quelqu'un sur ce blog pourrait-il me conseiller?
      Merci d'avance. Claudine.

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  40. Bonjour docteur,
    ayant régulièrement des lombalgies aigues, 2 à 3 par an depuis 2 ans avec cruralgie ou pas, j'ai ressenti dernièrement et encore maintenant les douleurs que vous décrivez qui correspondraient à une méralgie paresthésique de la cuisse droite.Avant de ressentir cette douleur au niveau de la cuisse droite, j'ai ressenti une vive douleur dans l'aine droite, à droite du pubis, 24heures sur 24 y compris pendant la nuit au point que je me suis rendue aux urgences où je suis restée 10 heures croyant que j'étais atteinte d'une appendicite. ni le paracétamol, ni la codéine aux doses maximales n'arrivaient à me soulager. Puis sont apparues les douleurs au niveau de la cuisse comme décrites. Je passe une IRM des lombaires jeudi prochain. Le scanner montre une discopathie avancée complète au niveau de L5 et S1. J'habite en Franche-Comté et ne sait pas qui aller voir pour me prendre en charge. Une adresse sur Dijon pourrait m'intéressée aussi. Merci d'avoir pris le temps de me lire et merci d'avance pour votre réponse. Anne

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    1. Bonjour Anne, le diagnostic d'une méralgie paresthésique est essentiellement clinique (face latérale de cuisse) et correspond la plupart du temps à un syndrome canalise en dedans de l'épine iliaque antérosupérieure, qu'il suffit d'infiltrer avec de l'Altim, précédé par le test anesthésique à la Xylocaïne comme indiqué dans le texte. Il peut y avoir en plus ou isolément une participation lombaire haute L1/L2 qui se manipule ou s'infiltre. IRM ou tout autre imagerie inutiles (excepté de simples radios du rachis lombaire) qui grèvent le budget de la sécu et ne servent à rien. Dr LP

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  41. Bonjour
    Suite à une méralgie parasthésque; topograhie en raquette de la cuisse gauche;hypoesthésie; dysesthésie;l'éléctromiograme montre qie le nerf femoro cutané gauche est absent;cela c'est dégradé en 1 an car au premier électromiograme de 2015 je n'avais que 12% avec perte motrice .Mon neurologue envisage une infiltration du EIAS. Je suis en région Parisienne connaissez vous un très bon rhumathologue pour ce geste qui n'est pas anodin.
    Cordialement

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    1. Je ne réponds plus aux lecteurs anonymes qui ne prennent même pas la peine de lire l'avis préalable à ceux qui posent des questions à l'auteur. Dr LP

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  42. Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.

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    1. Bonjour Monsieur je souffres depuis plus de 5 ans de douleurs chroniques au niveau de la hanche sacro iliaque et bas du dos et dans la jambe avec fonte de la masse musculaire et perte de force j ai fais des tonnes d examens et déjà été hospitalisée plusieurs fois et on a écarté déjà plusieurs maladies mais on dis que on ne me trouve rien mais mon médecin traitant pense à un syndrome de maigne mais personne ne connaît et donc on me prend pour une folle quand j en parle pourriez vous svp me donner le nom d un collègue qui connaîtrait et qui pourrait m aider et me soulager merci

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    2. Bonjour Monsieur je souffres depuis plus de 5 ans de douleurs chroniques au niveau de la hanche sacro iliaque et bas du dos et dans la jambe avec fonte de la masse musculaire et perte de force j ai fais des tonnes d examens et déjà été hospitalisée plusieurs fois et on a écarté déjà plusieurs maladies mais on dis que on ne me trouve rien mais mon médecin traitant pense à un syndrome de maigne mais personne ne connaît et donc on me prend pour une folle quand j en parle pourriez vous svp me donner le nom d un collègue qui connaîtrait et qui pourrait m aider et me soulager merci

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    3. Bonjour Agnès, de quelle région êtes vous? Une syndrome de Maigne, c'est bien vague, qu'est ce qu'entend par là votre médecin traitant? mon maître le Pr Robert Maigne a en effet décrit plusieurs entités: DIM (dérangement intervertébral mineur), lombalgie basse d'origine haute thoraco-lombaire, syndrome cellulo-téno-périosto-myalgique? On est bien loin de la Méralgie paresthésique qui est un syndrome canalaire du nerf fémoro-cutané (nerf sensitif de la face latérale de la cuisse et sans territoire moteur et donc sans fonte musculaire (amyotrophie). Relisez bien le texte et aussi l'article sur les lombalgies. Dr LP

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    4. Je suis dans la région de Charleroi en Belgique et je ne sais plus à qui M adresser pour être soulagée .... je n en peux plus de vivre comme cela

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    5. Bonjour Agnès, prenez donc rendez vous au CRHU de Lille avec le Pr Andre-THEVENON, Service de Médecine physique et réadaptation de l'Hôpital Pierre Swynghedauw; lui il connaît parfaitement tout ça. Dr LP

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    6. Merci beaucoup je vais prendre rendez vous le plus vite possible

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    7. Merci beaucoup je vais prendre rendez vous le plus vite possible

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    8. Merci beaucoup je vais prendre rendez vous le plus vite possible

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  43. Samba Ba, Dakar, Sénégal31 octobre 2016 à 23:30






















    Bsoir Dr
    Je suis Mr Samba Bâ du sénégal, un ancien de ce forum. Pour rappel, j'ai une une méralgie parasthésque depuis déjà 4 ans au moins; Suite à vos conseils on m'a fait une infiltration qui n'a aps du tout soulagé mes douleurs.Il y'a eu accalmie pendant environ un an. mais depuis 3 mois les douleurs sont devenues très aigues et presque permanentes. La surface de la cuisse concernée est devenue plus large, je sens les douleurs même au toucher.
    Je voudrai savoir si on peut guérir d'une méralgie parasthésque ?
    Ensuite quelle pourrait être la conséquence de cette maladie à long terme ?
    Les médicaments qui m'ont été prescrits par mon neurologue ne me soulagent plus. Que me conseillez vous ?
    Cordialement



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    1. Bonjour Samba, il faut renouveler les injections (on peut aller jusqu'à 3), au delà de trois, il faut faire une petite intervention chirurgicale de neurolyse du nerf fémoro-cutané qui libérera le nerf et fera disparaître la douleur définitivement. Je salue tous les amis du Sénégal lecteurs du blog. Dr LP

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    2. Samba Ba, Dakar, Sénégal3 novembre 2016 à 20:53

      Bsoir Dr
      Merci pour la clarté de la réponse.
      Donc j'irai voir le Dr qui m'avait fait l'infiltration pour une 2 ème injonction, et éventuellement une 3 ème. mais je pense de plus en plus à une neurolyse si comme tu le dis fera disparitre définitivement cette douleur.
      As tu une idée du côut de cette intervention en France ? Si je dois le faire c'est certainement en France que je le ferai.
      Par ailleurs, je fais une marche de 7 km par jour, mais j'avoue que pendant cette marche la douleur s'intensifie, elle devient piquante, presque insupportrable; Alors dois je continuer mes marches ?
      Avec toutes mes amitiés et le bonjour de Dakar où il fait encore environ 28 ° C

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    3. Bonsoir Samba, il faut avant la neurolyse, reprendre les infiltrations, car ça peut suffire; ensuite si besoin il y a très certainement sur place, au CHU de Dakar, un collègue orthopédiste qui fasse cette intervention qui est très facile à réaliser et pas chère du tout et peut très bien se faire sous anesthésie locale ou loco-régionale, sans besoin de rester hospitalisé. Pour la marche ou tout autre activité physique, il vaux mieux s'en tenir à des activités qui n'entraînent pas ou très peu de douleurs et le mieux encore est de se faire infiltrer rapidement dans les jours qui viennent, de renouveler l'infiltration au 20ème jour et si pas d'effet, prévoir l'intervention de neurolyse du nerf fémoro-cutané, un mois après. Je renouvelle encore une fois toute ma sympathie pour le peuple Sénégalais et n'oublie pas, moi qui suis un des médecin des équipes de France d'Athlétisme de la Génération 2020, un des plus beaux champions de sprint (100, 200 ,400 m) de ma jeunesse, je veux parler d'Abdou Seye, un très grand de l'Athlétisme mondial. Dr LP

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    4. Samba Ba, Dakar, Sénégal9 novembre 2016 à 22:36

      Bjr Docteur
      Une fois de plus merci pour votre disponibilité et vos conseils. Pour mon cas comme j'avais été opéré de la hernie discale L4 L5, le rhumatologue m'avait dit clairement que les données changeaient et qu'il ne fallait pas faire l'infiltration telle que vous mentionnez souvent à savoir infiltration de cortisone en dedans de l'épine iliaque antéro-supérieure. Il a donc fait l'infiltration quelque part en haut de la hanche. Comme je l'ai dit par ailleurs, cela n'a donné aucun effet.
      ma question est de savoir qui doit faire le traitement? Le neurologue, le rhumatologue ou le Kiné ou l’orthopédiste?
      J'ai bien entendu parler de d'Abdou Seye, mais je ne l'ai pas connu.
      Encore une fois de plus merci pour tout.
      Avec mes amitiés

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    5. Je suis désolé Samba, mais l'infiltration doit être faîte en dedans de l'épine iliaque antéro-supérieure, c'est un peu comme si le problème était à Dakar et qu'on cherchait à le résoudre à St Louis. Un Kiné n'est pas habilité à faire des infiltrations. Vous avez le choix entre un orthopédiste, un MPR, un neurologue. Dr LP

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  44. Bonjour Docteur, en deux mots j'ai été opérée du cannal lombaire étroit le 18/06/2013, après 4/5 mois je marchais environ 3 km. Suit e à une IRM de contrôle on me découvre une énorme hernie en L4/L5 que le neurologue m'opère en 09/2014, suivi de 2 mois de bonheur puis subitement en 11/2014 fourmillements dans le genoux gauche puis droit au bout de 10 mn de station debout statique ou de marche, et progressivement des douleurs violentes dans les 2 cuisses vont suivre automatiquement ces fourmillements !!! jusqu'en 2012 je marchais chq jour 10/12 kms, je marche 6 ou 700 m maintenant et les bons jours ! mon médecin traitant s'en moque, peuf ! dit-il, le Neurologue à LYON ne comprend pas ! si ce n'est Lyrica ! que je ne veux pas avaler ...je serais tellement heureuse si vous pouviez m'aider, je vous remercie d'avance si vous pouvez m'aider ou me conseiller. Bien cordialement (je suis prête à me déplacer si nécessaire, nous habitons à 15 kms de LYON) Merci encore pour le temps que vous nous conscrez. M.P

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    Réponses
    1. Bonjour Momo, l'attitude de votre médecin traitant est incompréhensible et le résultat des comptes malgré deux interventions, c'est que vos douleurs sont toujours présentes et que votre périmètre de marche est de 700m. Il faudrait m'en dire davantage sur le trajet de vos douleurs actuelles, car vous savez que chaque racine nerveuse lombaire a un territoire cutané bien précis. que vous a dit précisément le neurologue sur l'origine de vos douleurs? Avez vous un IRM récent? il est possible que vous présentiez une récidive de votre canal lombaire étroit? êtes vous mieux quand vous êtes assise ou debout légèrement penchée en avant? . N'oubliez jamais que votre claudication à la marche doit d'abord faire éliminer une origine vasculaire: comment sont les pouls fémoraux, tibiaux postérieurs et pédieux? Dr LP

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  45. Bonjour,

    Je souffre d'une méralgie parasthesique diagnostiqué depuis 1 ans. J'ai réalisé 2 infiltrations sous scanner au niveau de l'épine iliaque supérieur.
    J'ai fait un electromyogramme il y a deux jours et le neurologue a ete etonné de voir que mon nerf fermuro cutané répond normalement. Alors que tous les aspects cliniques prouvent à une meralgie. Il s'est donc demandé si la compression etait toujours présente? Il pense à une operation chirurgicale.

    Qu'en pensez vous ?

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    1. Stéphanie, puisque la symptomatologie persiste, il faut refaire un examen clinique à la recherche d'un signe de Tinel et une infiltration test avec un anesthésique de type zylocaïne qui doit faire disparaître les signes. Si les signes disparaissent, il faut effectuer une troisième infiltration. si les signes ne disparaissent pas après le test anesthésique, il faut rechercher une origine vertébrale T12/L1 (parfois les 2 étiologies canalaire et vertébrale sont intriquées. Dr LP

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  46. Marie a ajouté un nouveau commentaire sur votre article "La Méralgie paresthésique" :

    Bonjour Docteur,
    Je me permets de vous demander conseil. J'ai 30 ans et cela fait maintenant 5 ans que je souffre sans diagnostic établi. Mes douleurs: des brûlures sur le devant des deux cuisses ( de l'aine jusqu'au genoux) qui irradient en bas du dos parfois.
    J'ai passé un tas d'examens ( irm médullaire, irm cérébral, ponction lombaire, radios et IRM lombaire , bilans sanguins extensifs, 5 EMG => tout est négatif ) pour autant mes douleurs sont toujours là, ça brûle, la peau est chaude, et il y a des jours où je ne supporte pas mon jean !! Les médecins ont l'air perdu, les examens ne révélants rien. J'ai une très grosse scoliose centrée en D12 L1, cela est peut être la cause ? Les médecins me disent non ... alors je suis perdue et je m'épuise à chercher ce que j'ai . Je vous serais très reconnaissante si vous me donniez votre avis.

    Réponse du Dr LP: bonjour Marie, en tous cas ce n'est pas une Méralgie paresthésique qui se localise sur la cuisse externe. Hors votre localisation est sur la cuisse antérieure et me semble être une cruralgie, c'est à dire à une douleur qui se projette sur le devant de la cuisse; reste à savoir par l'évaluation clinique si c'est soit une neuropathie qui est une douleur rapportée par souffrance de la racine nerveuse L3 ou L4 avec des signes propres (sensitifs, moteur sur le quadriceps et réflexe quadricipital) et qui peut relever d'une infiltration d'Altim par voie Scanno-guidée), soit une douleur référée par souffrance du segment vertébral L2/L3 ou L3/L4 avec des signes cliniques rachidiens et vertébraux spécifiques, qui peut relever de manipulations vertébrales si c'est possible, et sans doute en rapport avec votre scoliose thoraco-lombaire, soit d'une infiltration des articulations postérieures L2/L3 ou L3/L4. Consultez un médecin spécialiste du rachis (rhumatologue, médecin MPR, médecin ostéopathe membre de la SOFMMOO) et arrêtez de multiplier des examens complémentaires qui pour l'instant n'aboutissent à rien. La clinique, rien que la clinique, mais toute la clinique. Dr LP

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    1. Je vous remercie pour votre réponse. En effet cela ressemble à une douleur de type cruralgie mais signes de Lasegue / Leri sont négatifs. De plus mes réflexes quadricipals sont conservés voir un peu vifs.
      Les médecins disent que si l'origine était rachidienne je n'aurais pas mal de manière aussi symétrique... pour autant la piste neurologique ne révèle rien depuis 5 ans. Il est vrai que je sens mes quadriceps un peu faible en position semi fléchi ( mes cuisses tremblent un quand je fais des exercices ...) mais je n'ai pas de difficultés pour marcher et même courir.. donc pas de troubles moteurs. Il est très compliqué de ne pas mettre un nom sur une souffrance.. surtout face à des médecins qui me disent que parfois on ne trouve pas. Leur solution : lyrica, rivotryl ....je pense que ce n'est pas ça qui m'aidera !

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    2. Rebonjour Marie -Catherine, certaines cruralgies peuvent être d'origine métabolique (neuropathies métaboliques); si l'origine n'est pas vertébrale, il faut aller consulter dans un service de rhumatologie ou de médecine interne d'un grand CHU et là ils finiront par trouver, en attendant un traitement anti-neuropatique semble justifié.

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    3. Les nombreux bilans sanguins réalisés ont écarté une origine métabolique => pas de diabète, pas de carences en vitamines, pas d'insuffisance rénales, etc ...
      je vous remercie tout de même pour votre aide.

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    4. Bonjour, vous me tiendrez au courant Marie quand l'enquête étiologique aboutira. Dr LP

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  47. Blandyne Courville

    Bonjour Docteur,
    J'ai 44 ans et je souffre depuis décembre 2015 de ma jambe droite qui est douloureuse et me paraît aussi parfois "inexistente".
    Aujourd'hui je fais des recherches sur le nerf fémoro-cutané et je tombe sur votre article sur la méralgie paresthésique. Aussi, je me permets de vous poser quelques questions.
    Depuis 1 an, je multiplie les examens d'imagerie (scanner, échographie des parties molles, irm lombaire, irm du psoas) et nous n'avons rien trouvé d'anormal sauf une hernie discale postéro-latérale droite L5-S1 mais ne correspondant en rien avec les signes cliniques:
    Mon problème ne concerne que la jambe droite, il a commencé par de simples tiraillements à l'aine et aujourd'hui mes symptômes sont des douleurs et des engourdissements, fourmillements dans la jambe droite (cuisse, mollet et pied et gros orteil). Ceci de manière ponctuelle mais plusieurs fois dans la journée. j'ai aussi des fourmillements la nuit. je souffre du dos en position assise. j'ai 'une impression' d'absence de contraction de ma cuisse droite et de mes muscles fessiers droits.
    Je dis "impression" car aujourd'hui, j'ai passé un ENMG à l'hôpital neurologique de Lyon et l'examen est normal ce jour. Le neurologue évoque une probable atteinte tronculaire du fémoro-cutané droit sur EIAS (mais l'étude du fémoro-cutané n'a pas pu être faite car la patiente n'était pas suffisamment décontractée).
    Avant la lecture de votre article, j'ignorais qu'il y avait plusieurs origines à ces symptômes, et je souhaiterais savoir quelle forme je pouvais avoir car je ne comprends pas les termes du neurologue? Mes fourmillements vont jusqu'au pied et vous ne parlez pas de symptômes plus bas que la cuisse? Est-ce que le nerf fémoro-cutané peut être relié à d'autres nerfs, ce qui expliquerait les fourmillements au niveau de mon pied droit?
    La semaine prochaine, il est prévu que je passe encore une irm (prescrite en même temps que l'EMG). il s'agit cette fois d'une irm de la charnière dorso-lombaire. Compte-tenu des résultats de l'EMG et de l'irm lombaire qui indiquait qu'en L2-L3 ET L3-L4 ET L4-L5 il n'y avait rien, cette irm est-elle donc bien nécessaire?
    Avec mes remerciements.

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    1. Bonjour Blandine, la description que vous donnez de votre pathologie, ne correspond pas cliniquement à une méralgie paresthésique par compression au pli de l'aine du nerf fémoro-cutané, ni à une origine vertébrale. Votre symptomatologie me fait penser à une sciatique partielle (tronquée) avec douleur projetée d'origine lombaire basse (qui peut intéresser également le pli de l'aine) en rapport avec votre hernie discale L5/S1 et coincement de la racine L5 dans le foramen L5/S1 (lisez bien l'article du blog consacré aux vraies et fausses sciatiques) et faîtes confirmer ou infirmer cette hypothèse par un rhumatologue et si ça se confirme, faîtes vous traiter par infiltration scanno-guidée du foramen L5/S1. Dr LP

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  48. Bonjour,

    Sur vos conseil, j'ai effectué un scanner lombaire. Je n'ai rien du tout. Il n'y a egalement aucun signe de tinel.

    J'ai ete revoir mon rhumato ce matin, il m'a dit que j'était un cas d'echec.

    Il m'a conseillé d'aller voir un medecin de la douleur et s'oppose a la chirurgie.

    Au pire il m'a conseillé une 3eme infiltration au niveau de l'oleo inguinale.

    Il m'a dit que ça aller partir comme ça et que ça ne servait à rien de retourner le voir.

    Qu'en pensez vous ?

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    1. Bonjour Stéphanie, ma précédente réponse était "puisque la symptomatologie persiste, il faut refaire un examen clinique à la recherche d'un signe de Tinel et une infiltration test avec un anesthésique de type zylocaïne qui doit faire disparaître les signes. Si les signes disparaissent, il faut effectuer une troisième infiltration. si les signes ne disparaissent pas après le test anesthésique, il faut rechercher une origine vertébrale T12/L1 (parfois les 2 étiologies canalaire et vertébrale sont intriquées"
      Alors s'il n'y a pas de Tinel à la percution de la zone en dedans de l'EIAS, je pense qu'il aurait fallu vous faire quand même l'infiltration test avec l'anesthésique Xylocaïne et attendre 5 minutes. Si la Xylo fait disparaître la douleur par anesthésie provisoire, il faut alors faire une 3ème infiltration. Si vous expliquez bien ça à votre médecin traitant,ou à n'importe quel médecin du sport ou service d'urgence, il vous fera ça, parce ce tout simplement on ne peux pas vous laisser souffrir encore longtemps. Dr LP

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  49. Grâce à la régénération cellulaire beaucoup de personnes ont vues leurs douleurs, maladies disparaître( lombalgie, hernie discale, sclérose en plaque, thyroïde,etc...). Pour plus de renseignement n'hésitez pas à m'envoyer un mail: bastien.r44@gmail.com

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    1. Grâce à la régénération cellulaire beaucoup de personnes ont vues leurs douleurs, maladies disparaître( lombalgie, hernie discale, sclérose en plaque, thyroïde,etc...). Pour plus de renseignement n'hésitez pas à m'envoyer un mail: bastien.r44@gmail.com

      Amis visiteurs, pour une solution à tous vos problèmes de santé, ne consultez plus vos médecins de famille, chirurgiens et tout autre professionnel de santé: pharmacien, biologiste, kiné, infirmière, mais adressez vous directement à Bastien R: bastien.r44@gmail.com et tout ira bien. Un bémol quand même, pour l'orthographe ça ne marche visiblement pas. Dr LP

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  50. Joel Palma a ajouté un nouveau commentaire sur votre article "La Méralgie paresthésique" :

    Bonjour docteur
    J'habite Perpignan. Puis je vous consulter svp ?
    J Palma

    Bonjour Joël, je ne consulte plus, pour me consacrer exclusivement aux EDF d'athlétisme et à Athlé 66. si vous avez une méralgie paresthésique qu'il faut infiltrer, adressez vous au Dr Nicolas Tixedor, radiologue à la clinique la catalane et à médipôle cabestan. Dr LP

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  51. Bonjour,
    Je voudrais savoir si vous vous rendez compte que vous engagez votre responsabilité médicale sur votre blog. Autrement dit dans le cas d'une complication survenue suite à une infiltration si le patient porte plainte et mentionne que vous l'avez convaincu de faire cette infiltration en l'encouragement fortement par votre commentaire (qui pourrait être considéré comme de la telemedecine), la responsabilité de ce geste pourrait être considérée comme partagée entre le médecin qui a réalisé l'acte et celui qui l'a conseillé.
    Contactez votre RCP pour être sur qu'elle vous couvre pour votre activité de telemedecine.

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    1. Bonjour courageux anonyme; merci de me laisser vos coordonnées afin de vous répondre sur la forme et sur le fond et de vous adresser copies de mon assurance en RCP et de mon diplôme de réparation juridique du préjudice corporel. Dr LP

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  52. Bonjour
    Je souffre d'une méralgie paresthésique sans origine discale.
    Bonjour,J'ai été opérée d'une hernie inguinale il y a 7 ans sans aucune complication post op. Est ce que cette méralgie peut être une complication tardive de la chirugie inguinale ou est ce sans relation compte tenu du délai ?
    en vous remerciant

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    1. Bonsoir Germain, la méralgie p. est un syndrome canalaire du canal ostéofibreux situé en dedans de l'EIAS et 2 cm en dessous de l'arcade crurale et 7 ans après une intervention sur une hernie inguinale, le rapport avec cette intervention semble à priori peu probable, mais en médecine rien n'est impossible. Avez vous pris du poids? portez vous des vêtements serrés au niveau de cette région. Que vous on dit les confrères que vous avez consulté et comment a été soignée cette méralgie, par infiltration du canal? ou d'une autre manière? Dr LP

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  53. Bonjour Docteur
    Tout d'abord merci pour votre réponse. Non, je n'ai pas pris de poids et même au contraire, j'ai perdu (volontairement car j'étais en surpoids) 15kg. je suis maintenant "normo-pondérale".
    Je ne porte pas de vêtements particulièrement serrés. Je lie la survenue à un gros voyage assise ( autralie- France) car je n'ai aucune autre idée du mode de survenue si l'opération de hernie d'il y a 7 ans parait trop ancienne. L'IRM du dos écarte la piste discale, ma plainte est typique (douleur en raquette décharge électrique erratique, rare heureusement..). Actuellement je suis soignée par AINS, ca marche un peu mais pas plus que un peu. le médecin dit qu'il arrive que ça guérisse spontanément (j'ai le sentiment d'avoir lu le contraire dans votre article lorsqu'il s'agit d'une origine canalaire). Le médecin envisage de passer aux infiltrations après quelques semaines (4 semaines) sous AINS.Voilà, j'en suis là, les douleurs sont plutôt supportables le jour, les nuits sont plus difficiles.
    merci à vous

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    1. Les AINS Germain sont une perte de temps, la méralgie étant une neuropathie. Dr LP

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    2. Votre réponse a le mérite d'être claire !
      Merci beaucoup.

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  54. puis je vous poser une seconde question ?
    il y a plein de sites sur le web qui indiquent qu 'un bon nombre de méralgies finissent par guérir de façon spontané et qu'il faut patienter. Vous ne semblez pas partager cet avis à la lecture de votre article?
    Et puis aussi, bon nombre d'articles expliquent qu'un soulagement peut être apporté en dormant avec un coussin sous les jambes, est ce aussi un conseil que vous donneriez? cordialement

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  55. Ok merci beaucoup!
    je vais retourner chez mon médecin qui a prescrit 4 semaines d'AINS pour voir si on peut programmer une infiltration puisque vous me dites que je perds 4 semaines... J'ai peur de sa réaction, les médecins n'apprécient pas qu'on leur dise quoi faire :(
    Et le Lyrica?

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  56. Ok merci beaucoup!
    je vais retourner chez mon médecin qui a prescrit 4 semaines d'AINS pour voir si on peut programmer une infiltration puisque vous me dites que je perds 4 semaines... J'ai peur de sa réaction, les médecins n'apprécient pas qu'on leur dise quoi faire :(
    Et le Lyrica?

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  57. Je vois que je vous agace, j'en suis navrée. Je cherche une solution, c'est moi qui ai mal et j'ai le sentiment de ne pas être correctement prise en charge.
    Merci d'avoir pris le temps de me répondre à chaque fois, je ne vous ennuie plus.

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    1. Germain, vous ne m'agacez pas du tout, mais il est important de ne pas interpréter de travers mes réponses; ce blog est le fruit de mon expérience et de l'enseignement que j'ai reçu de mes maîtres et je ne peux pas vous répondre autrement que ce que j'écris dans les différents articles; dans un syndrome canalaire, mes maîtres m'ont appris que l'infiltration est le traitement à privilégier et si l'infiltration ne marche pas, où dans les compressions évoluées, il est recommandé d'opérer. Beaucoup de confrères qui sont béotiens dans certains domaines suivent mes recommandations, comme je peux et j'ai pu suivre les recommandations de confrères expérimentés, dans des domaines que je ne connaissais pas suffisamment. Dr LP

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  58. Bonjour
    Je reviens vers vous. Les AINS n'ont ete d'aucun effet comme attendu. J'ai revu le médecin qui refuse catégoriquement l'infiltration et veut me mettre sous Lyrica. Quel est votre avis? Pour le moment je n'ai vu qu'un médecin généraliste, dois je m'adresser à un rhumatologue? merci de votre avis

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    1. Il me semble vous avoir déjà répondu St Germain. Mon blog est un blog d'information et fait le plus honnêtement possible. Je ne commenterais pas la décision de mon confrère, l'important est qu'il ait argumenté sa position et en fin de compte, comme vous êtes bien informé, la décision finale en matière de thérapeutique n'appartient qu'à vous. Dr LP

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  59. Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.

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  60. désolée je n'ai pas utilisé mon pseudo stgermain

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  61. Bonjour,

    Je suis atteint de méralgie paresthésique depuis janvier 2015.

    Après 1 an d’examens infructueux, je vous avais interrogé (mai 2016). Vous m’aviez confirmé une forme mixte de méralgie paresthésique ce qui m’a permis d’orienter les médecins en charge de mon dossier.

    En juin 2016, j’ai eu une confirmation par échographie : asymétrie du nerf fémoro-cutané , tinel échographique, sans facteur compressif.

    Mon médecin généraliste avait déjà pratiqué 2 infiltrations d’Altim non échoguidées (ce qu’il ne fallait apparemment pas faire). En aout 2016, une infiltration échoguidée a été douloureuse plusieurs jours et n’a pas vraiment soulagé la douleur.

    Après quelques mois, et sans grandes convictions, j’ai tenté l’acupuncture qui a tout de même donné des résultats très significatifs au bout de 3-4 séances : les fortes douleurs diffuses, irradiant le bas du dos et une partie de la cuisse dans de multiples situations (par exemple : quelques minutes après le port du slip et/ou du pantalon), ont fortement régressé. J’ai ensuite vu un ostéopathe pensant que les manipulations permettraient de résoudre les douleurs lombaires, mais sans succès.

    Depuis la douleur persiste moins forte et plus ponctuelle (moins diffuse) au niveau de l’épine iliaque (plus au niveau de la crête iliaque alors que le syndrome de tinel initial était bien au niveau de l’EIAS) et au niveau lombaire. Certains mouvements déclenchent la douleur : se pencher (au lieu de s’agenouiller) pour ramasser un objet, porter un objet lourd à bout de bras, soulever de la terre avec une pelle, etc et aussi le port de la ceinture de sécurité en voiture qui déclenche systématiquement une douleur immédiate plus ou moins forte.

    J’ai repassé une échographie en juin 2017 avec le même radiologue : persistance d’une petite asymétrie du nerf-fémoro cutané gauche qui apparaît cependant moins tuméfié que sur l’échographie précédente (1 an plus tôt), tinel échographique.

    Le spécialiste que j’ai consulté (médecine et traumatologie du sport) me dit que je suis un extra-terrestre, qu’après 3 infiltrations, le problème devrait être résolu, que je ne trouverai personne pour m’opérer (ce n’est d’ailleurs pas ce que je demande) et il ne veut plus me voir.

    Je ne pense pas que l’opération soit la solution (avec même la crainte d’aggraver la situation avec un risque de tissu cicatriciel pas forcement favorable pour le nerf). Je voudrais déjà trouver un spécialiste compétent et expérimenté qui pose un diagnostic complet et avisé, et qui me propose un traitement adapté même si cela doit prendre du temps.

    Pourriez-vous me donner quelques pistes et me recommander un médecin qui connaît vraiment la méralgie paresthésique à Lyon ou à Paris ou dans n’importe quelle ville (je suis prêt à me déplacer loin pour s’attaquer sérieusement au problème) ? J’avais même pensé vous consultez mais j’ai lu que vous ne consultiez plus.

    Merci pour votre aide
    Bien cordialement,

    Guillaume

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    1. Rebonjour Guillaume, je vous avais clairement exposé mon opinion en mai 2016 et n'ai pas changé d'avis. Sur Paris, vous avez le Dr Jean Yves Maigne qui connaît bien le sujet; voir aussi avec la consultation de médecine manuelle du service MPR de l'Hôtel Dieu de Paris, l'ancien service des Drs Maigne, père et fils. Dr LP

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  62. Bonjour, je vous donne des nouvelles: on m'a mis sous Lyrica et j'ai fait un oedeme de Quincke. J'ai arrête tous les traitements par voie orale et pris un RDV chez le rhumato, pas avant le 4/12, j'ai le temps d'avoir encore mal... je regrette de ne pas vivre dans le 66, vous semblez être plusieurs médecins à bien connaitre la méralgie. Cordialement

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  63. Bonjour
    Que pensez d'une méralgie qui au départ est à droite et devient bilatérale? Merci Docteur

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    1. Bonjour, Et vous l'anonyme, que pensez vous de quelqu'un qui n'a pas lu l'avis préalable. Dr LP

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  64. Bonjour
    Je lis avec intérêt votre article, je m'y reconnais tout à fait à l'exception des traitements qui me sont proposés.
    En fait tout a commencé il y a six mois de façon tout à fait insidieuse et progressive: j'avais des brulures sur le côté extérieure de la cuisse la nuit et quasi rien le jour si ce n'est une vague douleur à l'avant cuisse. Comme ce ne passait pas et que ca semblait s'installer je suis allée consulter le généraliste qui m'a dit "cruralgie" et m'a donné 2 mois de Voltarène. En juin, voyant l'échec du Voltarène et l'installation des douleurs, j'ai reconsulté et le médecin m'a dit : soit cruralgie, soit méralgie. Il a prescrit IRM dos (normale) et EMG (normal aussi !). Le neurologue a dit qu'un EMG normal n'écarte pas une méralgie (il a dit : le nerf peut être seulement irrité mais pas endommagé) et que mes symptomes de burulures et la localisation de mes douleurs étaient suffisamment caractéristiques. Il m'a interoogé sur les circonstances de survenue et franchement je ne sais pas. On a cherché ensemble les causes de compression et on en a trouvé 3 possibles: semelles orthopédiques installées depuis 3 semaines au moment de l'apparition des douleurs, pratique un peu intensive de la ceinture Slendert---- pour faire des abdos, et beaucoup d'étirements en hyperflexion et hyperextension de la hanche. Cet été ca s'est aggravé lors de la marche (rando de 15 j à 6h de marche par jour). J'ai arrête tout cela mais ca reste désespérément là sans amélioration. Mon médecin généraliste est troublé par l'EMG normal et m'nvoie pour second avis à un autre neurologue, et j'ai aussi une lettre pour un rhumatologue. Que pensez vous de mon cas? et très particulièrement des facteurs de compression qui peut etre sont responsables sans que la preuve en ait été faite?
    En vous remerciant;
    Mireille

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    1. Bonjour Mireille, le diagnostic de Méralgie canalaire est essentiellement clinique, confirmé par un test à la xylocaïne en dedans de l'EIAS , si l'injection de xylocaïne fait entièrement disparaître la symptomatologie, il sera suivi d'une infiltration de diprostène. Vérifier quand même qu'il n'y ait pas une origine vertébrale associée. Quant aux examens complémentaires, dans mon expérience, on peut s'en passer car c'est une perte de temps et des dépenses en plus pour notre bonne vieille sécu. Il est possible qu'il y ait un rapport avec une compression locale par une ceinture trop serrée. Une prise de poids peut aussi en être la cause. Tout ça est parfaitement explicité dans l'article. Dr LP

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  65. Bonjour Docteur
    merci pour votre réponse.
    Je crois que le médecin a vérifié mes vertèbres car j'ai une irm du dos normale et il a fait des tests d'appuis de part et d'autres de ma colonne sur toute la longueur sans faire de commentaires derrière.
    Le généraliste m'envoie chez le rhumato pour avis (et j'espère infiltration), il m'a aussi dit qu'il fallait prendre des antiépileptiques. (?). J'attends mon RDV avec grande impatience car ça s'aggrave là sans que je comprenne pourquoi !(alors que tous les facteurs de compression sont partis, je m'attendais à une amélioration spontanée.
    En vous remerciant

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    Réponses
    1. Bonjour Mireille, les anti-épileptiques sont des antineuropathiques, dans mon expérience, ils n'ont aucune indication dans une méralgie, ce qu'il faut faire c'est une infiltration du canal et si besoin traiter le dos en même temps. Dr LP

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  66. bonjour.
    J'ai depuis aout une paresthesie sous le genou de 4cm de diamètre environ. positionné au dessus du muscle. De vives douleurs lors de flexions de la jambe (reste rare). Neurologue ok et irm aussi. je suis triathlete amateur et me suis fait traité en kine pour des douleurs femoro patellaires depuis mars dernier. Rdv pris avec un médecin du sport. Que ce passe t il à votre avis?

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    Réponses
    1. Bonjour Stéphane, vous demandez conseil à un clinicien, mais votre post est trop imprécis et non concordant pour que je puisse comprendre votre problème. Si c'est vraiment une Méralgie, son diagnostic est essentiellement clinique et assez évident, se passe de toute imagerie et d'avis neurologique et sa prise en charge très simple comme écrit dans le texte. Dr LP

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  67. avez-vous un email? Si cela est possible.

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  68. Bonjour Docteur,

    J'ai 44 ans et depuis 3 ans je fais régulièrement des lumbagos, tous les 2 ou 3 mois environ. Le dernier il y a un mois m'a laissée avec ce qu' il semble être des symptômes typiques d'une méralgie, au côté gauche; engourdissement du devant et de l'intérieur de la cuisse, du côté de la hanche en cercle jusqu' à l'extérieur de la fesse, la gêne récurrente/sensation de brûlure au pli de l'aine qui rend pénible le port du slip, des picotements et mais aussi parfois des sensations désagréables au niveau du périnée et du pubis. J'ai en outre une sensation de tiraillement tout en bas du dos au milieu,dans le creux du tout début des fesses. Pas de réelles douleurs, sauf si je porte des vêtements serrés, là cela devient vraiment difficile à supporter j'ai donc dû les bannir. Le problème, c'est que l'engourdissement et cette sensation de "pression" descendent jusqu' en bas de ma jambe par le côté extérieur, jusqu' aux deux plus petits orteils...alors que vous expliquez bien que la méralgie s'arrête au genou. Je n' ai pour le moment fait aucun bilan médical, j'ai rv dans quelques jours pour des radios de la colonne vertébrale, des genoux, ainsi que pour une échographie de la hanche gauche, prescrits par mon généraliste que j'ai fini par aller voir, lassée par tous ces symptômes alors que jusqu' ici je me remettais très bien de mes lumbagos, sans aucune séquelles.
    Je n'ai aucune perte de sensation, je marche et bouge sans problème si ce n'est que je fais attention de ne pas traumatiser mes fragiles lombaires. Il n'est peut-être pas inutile de préciser que je suis en surpoids, puisque je pèse 89 kg pour 176 cm, après avoir perdu 14 kg. Je fais deux heures de Pilates par semaine et je bouge le plus possible.
    Auriez-vous un avis à me donner sur le pourquoi de cet engourdissement jusqu' au pied ? J'ai une grosse varice à l'intérieur de la cuisse jusqu' au genou, souvenir de ma dernière grossesse il y a 6 ans; une cause vasculaire pourrait-elle influer ?
    Pardon pour cette "tartine", mais j'ai essayé d'être concise...et en espérant avoir posté au bon endroit. Merci beaucoup pour votre éventuelle réponse, bien cordialement.
    Delphine.

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    1. Bonjour Delphine, en vous lisant, il me semble que l'on est très loin d'une méralgie paresthésique, qui est un syndrome canalaire, dont le diagnostic et la confirmation par le test anesthésique est très facile. Votre symptomatologie semble provenir de votre rachis lombaire et avec l'accord de votre médecin traitant, vous devez consulter un de mes confrères rhumato qui fera le tri dans votre symptomatologie très éclectique, et puis contrôler votre poids. Dr LP

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    2. Bonjour Dr,

      Merci infiniment de m'avoir répondu.
      À l'heure où je vous écris et depuis ce matin à mon réveil,l'engourdissement a disparu mais il me reste comme des courbatures tout le long du cheminement des symptômes ainsi que des "coups de jus" par-cì par-là. Je vais suivre vos conseils et consulter un rhumatologue...en surveillant mon poids. J'appréhende la batterie d'examens qui m'attend probablement. Je vais déjà commencer "petit" avec les radios ce vendredi. Merci encore et bonne semaine Docteur.
      Delphine.

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  69. Bonjour Docteur
    Je voudrais vous poser une question un peu saugrenue: est ce qu'on peut se tromper de diagnostic entre une méralgie et autre chose? Mon généraliste m'a envoyé pour avis à un rhumato. J'ai des douleurs et des paresthésies sur la face antérolatérale de la cuisse, mais je n'ai pas "exactement" la zone ovale décrite (ma zone est plus large semble t il au niveau antérieure), je n'ai pas du tout d'hypoesthésie. Le neurologue a fait des examens (ex clinique, EMG , tests de conduction, réflexes, tests pour voir si force diminuée, Lasègue inversé) et a trouvé tout normal. Il a quand même écrit sur le compte rendu "n'exclut pas une méralgie". J'ai aussi eu un examen complet de mon dos avec une IRM et le rhumato a trouvé tout normal et puis je n'ai strictement pas mal au dos. Je ne porte jamais de vêtements serrés, je suis mince.
    j'ai eu sans aucun effet une infiltration au niveau de l'EIAS il y a 25 jours.
    Alors... diagnostic erroné ????
    Qu'en pensez vous?
    En vous remerciant beaucoup et en vous souhaitant de bonne fêtes en cette fin d'Année.Pierre

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    1. Bonjour Pierre, comme vous avez pu le lire dans l'article, la méralgie est un diagnostic essentiellement clinique et dans sa forme la plus commune, c'est un syndrome canalaire qu'une infiltration test à la xylocaïne fait disparaître instantanément et si c'est le cas, il faut faire suivre cette infiltration test par une injection de Diprostène ou d'Hydro-cortancyl selon les habitudes de chacun, infiltration de dérivés cortisonés que l'on peut renouveler si nécessaire à condition que dès la deuxième,il y ait de l'amélioration . Ce syndrome canalaire peut co-exister avec la forme rachidienne qui doit alors être traitée concomitamment. Vous avez bien compris que fervent partisan de la clinique comme appris de mes maîtres, en dehors des radiographies du rachis thoraco-lombaire, je ne prescris pas d'autres examens complémentaires, me fiant à la seule clinique, rien que la clinique, mais toute la clinique, comme me l'ont martelé les grands anciens. Dr LP

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  70. Docteur, je vous remercie de m'avoir répondu si vite. j'entends très bien votre réponse : se fier à l'examen clinique et se passer des examens complémentaires , mais là, en l’occurrence, la clinique n'est pas comme dans les livres !(zone de douleur plus large que ce qui est classiquement décrit, des paresthésies douloureuses oui, mais pas d'hypoesthésie comme classiquement décrit). D'où la question qui vous était posée. Pour que le rhumato ait eu envie de m'envoyer au neuro, j'ai supposé (il l'a dit d'ailleurs) qu'au vu de la clinique il n'etait pas sur que ce soit une méralgie. Et comme l'infiltration n'a pas marché, on n'a pas pu avoir confirmation que c'en était une. c'est pour ca que je me demande avec quoi on peut confondre.
    Bien cordialement
    Pierre

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    1. Pierre, les signes cliniques sont toujours en rapport avec l'importance du conflit, si la compression est faible, les signes cliniques sont atténués ou pour certains absents (pour vous faire mieux comprendre, c'est la même chose pour une sciatique qui peut être totale ou partielle, on dit alors qu'elle est tronquée et n'intéresse alors qu'une partie du territoire du nerf sciatique, càd que la douleur peut s'arrêter à la fesse, derrière le genou ou se localiser uniquement au mollet). Le test diagnostique majeur dans une méralgie, le plus fiable et incontournable de mon point de vue, surtout si l'on hésite, est je vous le répète, le test anesthésique à la xylocaïne qui en anesthésiant le nerf fait immédiatement et temporairement disparaître la symptomatologie, surtout si les signes sont discrets. C'est en tous cas mon expérience qui est le fruit de ma formation et qui me fait dire aussi que c'est une pathologie qui va très peu chez mes confrères neurologues dont beaucoup n'en ont même jamais vu. Et si tout était comme dans les bouquins, la médecine serait plus facile; c'est pour ça que nos études sont longues et qu'une bonne formation clinique initiale et de l'expérience valent mieux que bien des choses et en plus ça ne mange pas de pain. J'ajoute bien sûr que personne n'est obligé de me croire, mon blog c'est uniquement de l'information, et il faut le prendre comme tel et fruit de ce qui m'a été enseigné du temps ou les examens complémentaires étaient peu nombreux et le recours au spécialiste inexistant et de l'expérience que j'ai accumulée au fil du temps; je n'ai rien inventé du tout, je ne suis et ai toujours été qu'un médecin de terrain qui a toujours examiné attentivement ses patients et très économe en matière de dépenses de santé, notre bonne vielle sécu ne supportera pas longtemps les dépenses superfétatoires. Dr LP

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  71. bonjour,

    comment peut on soulager ce mal, quand on ne pas faire d'infiltration et ni prendre d'anti-inflammatoire à cause d'une maladie (mici). merci

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    1. Anonyme, on commence d'abord par lire l'avis préalable. Dr LP

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  72. Bonjour Docteur,
    Je suis Frédéric, 25 ans et je souffre depuis un peu plus de 2 ans de la face externe de la cuisse comme évoqué dans votre article. De plus, je souffre également de la face postérieure de la cuisse, au niveau de l'insertion haute des ischios.
    Mes douleurs sont constantes depuis 2 ans, et l'intensité des douleurs varient de façon aléatoire dans la journée. Je suis géné par le port de jean, sur la face externe de ma cuisse, exactement à l'endroit ou se situe ma poche interieure de jean.

    Comme tout le monde ici, je fais l'objet d'incompréhension du monde medical. Jai subi une Irm du rachis lombaire, deux EmG des nerfs issus de L4 L5 S1, echographie du fascia lata, du tendon de l'insertion haute des ischios, prise de sang. Tout est normal.

    Jai cependant mon bassin qui se décale en rétroversion du coté de la jambe douleureuse, et certainement qu'il était très décalé lors de l'apparition de mes symptômes il y a deux ans.

    Je précise que je nai pas de douleur lombaire, mais qu'il marrive d'avoir comme des points contracturés dans la fosse iliaque du coté incriminé.

    Mes questions sont les suivantes:
    Serait il possible que mes soucis proviennent d'un trouble canalaire type méralgie paresthesique?

    Celle ci provoque t-elle des troubles au niveau des muscles ischios, surtout juste sous la fesse comme une contracture et brûlures constants?

    Je vous remercie Docteur.
    Bien cordialement
    Frédéric

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    1. Bonjour Frédéric, la Méralgie comme il est écrit dans l'article et comme il est répété maintes fois dans mes réponses au bas de l'article est un syndrome canalaire dont la symptomatologie se projète sur la face latérale de la cuisse; les examens complémentaires sont superfétatoires et la confirmation diagnostique est fournie par le test anesthésique à la xylocaïne. Bien entendu une méralgie n'a rien avoir avec des douleurs qui se projètent sur la face postérieure de la cuisse. Dr LP

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  73. Bonjour Docteur,
    J’ai une question relative à l’infiltration dans la zone de l’EIAS pour méralgie.
    J’ai une méralgie depuis plusieurs mois sans circonstances de survenue comprises (pas de surpoids ni de variation de poids, pas de vêtements ou ceintures serrés, examen clinique du dos normal (effectué par un rhumatologue) avec IRM normale mais aussi recherche négative de cellulalgie-syndrome de Maigne). Pas de diabète non plus. Pas d’accident. Signe de Tinel difficile à obtenir selon mon médecin mais obtenu quand même. On m’a fait une infiltration écho-guidée avec test à la Xylocaine au niveau de l’EIAS. L’échographie a montré que je ne suis pas concerné par les variantes anatomiques du nerf (j’ai le trajet le plus banal). Le test anesthésique a été positif (suppression des symptômes quelques instants après l’anesthésie, réapparition au bout d’environ 3 heures). Je n’ai strictement aucune amélioration suite à cette infiltration, je suis à J+ 15. J’ai scrupuleusement suivi le repos de 48h qui m’a été demandé à la suite de l’infiltration. Là, je désespère et je m’inquiète : suis-je trop pressé, je veux dire, puis je encore espérer un effet de cette infiltration alors que 15 jours sont passés ? Je crains que tout cela ne se termine au bloc opératoire.
    Quel est votre avis s’il vous plait ?
    J’ajoute un détail qui a ou pas son importance : j’ai aussi une « petite » tendinite du moyen fessier avec petite bursite (même jambe), diagnostiquée par examen clinique et confirmée par échographie, soignée par kinésithérapie (donc je cumule deux problèmes, je fais très bien la différence entre les deux douleurs qui n’ont pas la même localisation et surtout les mêmes caractéristiques). Il y a un lien entre méralgie et tendinite ou c’est le hasard ?
    En vous remerciant, je vous présente mes vœux pour 2018 !
    Guy Francois

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    1. Bonjour François. Vous ne précisez pas quel est le dérivé cortisoné qui vous a été injecté: Hydrocortancyl 125 mg (durée d'effet 1 semaine et injection à renouveler) très vite; ou Diprostène (durée d'effet 4 à 6 semaines, à renouveler à J30 si pas d'effet de la précédente, sans xylo cette fois ci). Moyen Fessier et Méralgie, rien à voir. Dr LP

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  74. C'était du Diprostène, précédé par un test xylocaine

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  75. Bonjour docteur,
    je pense correspondre assez bien à cette pathologie de la méralgie: depuis près d'un an, j'ai une perte de sensibilité (sensation d'engourdissement) sur la cuisse; à peu près sur la même zone que votre photo 1; aucune douleur donc pas de consultation médicale. je fais beaucoup de Vtt et cela n'a jamais eu d'incidences.
    mais depuis quelques semaines, je ressens des picotements et des douleurs en particulier certaines nuits. j'ai aussi un point douloureux entre l'aine et la hanche... enfin, je crois avoir une sciatique tronquée (qqs engourdissements au niveau des orteils en conduisant). Un joli tableau...
    Je continue le vtt. pas de fatigue, pas de surpoids... Il y a 5 ans, j'ai eu un problème sur le même côté droit: sciatique, lumbago pendant tout un été suite à un surmenage... En avoir plein le dos. Et je sais que je suis plus fragile sur ce côté. Est-il possible qu'il y ait aussi un lien avec les "viscères"? Merci de prendre le temps de me lire.
    Par ailleurs, je vous présente mes meilleurs voeux pour cette année 2018.
    Gwen35

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    1. Bonjour Gwen; je crois que vous vous méprenez sur la signification de ce blog d'information. à votre place je consulterais un de mes confrères. Bonne année à vous aussi. Dr LP

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  76. Bonjour Docteur,

    Suite à l'appui répété du poids de mon ordinateur portable sur ma cuisse gauche (quand je suis dans mon lit en position assise avec une jambe pliée et l'autre allongée) j'ai commencé il y a un mois environ à ressentir de vifs picotements, sur le coté latéral haut de la cuisse, un peu comme si on me piquait rapidement avec une aiguille. La chaleur fait plus ressentir cela par contre le froid soulage bien, je mets de l'eau froide dessus quand je me douche.

    J'ai pu noté aussi que depuis que je ne porte plus de ceinture cela a soulagé la douleur, par contre si je me tourne coté gauche pour dormir la ça ne va pas et ressens à nouveau les picotements.
    j'ai pu lire pas mal de choses sur internet et je pense souffrir du Nerf cutané fémoral latéral
    Qui ou quel spécialiste dois je consulter? un neurologue ou rhumatologue? l'osteopathie ou kiné peut elle aider?

    je ne veux plus connaitre l'errance médicale que j'ai eu pour diagnostiquer un syndrome du muscle piriforme il y a 3 ans (pour lequel je prends ds gouttes de Laroxyl et 3x100mg /jour de Neurotin (GABAPANTINE)
    Peut- être pourriez vous m'indiquer un bon rhumatologue ou Neurologue sur PARIS,
    Je vous remercie par avance et aussi pour tout ce que vous faites pour aider les gens
    Bien cordialement
    Erika de Paris

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    1. Bonjour Erika, vous pouvez effectivement avec l'accord de votre médecin traitant, consulter un confrère rhumatologue (vous en avez d'excellents sur Cochin, la Pitié, ou l'Hôtel Dieu afin de confirmer ou infirmer le diagnostic de méralgie paresthésique. Pour le syndrome du Piriforme, vous pourriez lire avec intérêt l'article consacré aux vraies et fausses sciatiques. Dr LP

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  77. Merci beaucoup Docteur Pallure pour votre réponse rapide! j'avais pris avant de vous trouver sur Internet, un rendez vous, avec un neurologue le Docteur Antoine Carmi à la Pitié, mais je crains que ne ne soit pas sa spécialité....je pense que mon problème de nerf cutané fémoral est du au positionnement car pas tout le temps je ressens des mini décharges qui pique en haut de la cuisse au niveau du coté latéral et parfois vers l'aine
    Pour le Syndrome du Piriforme , je peux vous assurer que j'en ai bavé et souffert, j'ai même été traitée de folle par un médecin qui ne trouvait pas ce que j'avais, donc c'était plus simple pour lui de me faire passer pour folle. Les douleurs musculaires qui se contractent font énormément mal, je n'étais bien que sur le ventre, c'est aussi pendant cette période que j'ai commencé à ressentir des picotement s sur la cuisse car je m'appuyais plus sur la cuisse gauche! est ce que l'infiltration est douloureuse? et la cortisone ne fait elle pas grossir? (c'est ce qu'on m'a dit mais je suppose à haute dose)
    En tout cas merci pour votre temps passé sur mon cas e votre gentillesse
    Bien cordialement
    Erika

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  78. Bonjour,
    je suis médecin, psychiatre, et je souffre depuis toujours de cette méralgie. Quand j'étais étudiant en médecine j'en ai beaucoup souffert car je pensais que c'était un début de SEP. Et personne ne connaissait cette méralgie. C'était très supportable physiquement. Juste un peu bizarre.
    Depuis un mois, je ne sais pourquoi, c'est devenu, douloureux et cuisant, jour et nuit. Je me demande si la marche est à éviter ou bien si ça n'a pas d'importance. Physiologiquement je suis sans intuition à ce sujet. Et combien de temps peut on espérer une amélioration avant de craquer pour une chirurgie. merci en tous cas de prendre la peine de répondre a tout le monde, c'est une mission de soulagement… rare ça !

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    1. Bonjour Gilis. Voilà ce que je peux vous proposer:
      1- faire d'abord le test anesthésique à la xylocaïne 1%: 5 cc en dedans de l'EIAS et 2 cm en dessous de l'arcade crurale (ligament inguinal).
      2- si le soulagement est immédiat, injecter 3 CC d'hydrocortancyl 125 mg; injection d'HC que l'on peut renouveller 2 ou 3 fois à 1 semaine d'intervalle.
      3- compte tenu de l'ancienneté de la neuropathie et en fonction de la gène résiduelle, prendre des antineuropathiques, type gabapentine (mieux que Lyrica) à dose progressive ou anafranil ou laroxyl.
      Pour le reste, oui je réponds à tout le monde, sans distinction. Suis d'une génération ou l'on a toujours pris bien soin de son prochain, surtout quand il souffre et aussi parce que je me suis rendu compte que beaucoup de confrères, par habitude et faute de temps informent très peu leurs patients et souvent ces derniers n'osent pas demander. Et puis, l'imagerie moderne est en train de détruire la bonne médecine, la médecine clinique, celle apprise de nos bons maîtres, au lit du malade. Au plaisir dans quelque temps d'avoir de vos nouvelles.
      Dr LP

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  79. gillis a ajouté un nouveau commentaire sur votre article "La Méralgie paresthésique" :

    Merci infiniment pour votre réponse si précise et rapide. je vous dirai où j'en suis. Merci aussi de vos précision concernant l'appréciation que nous pouvons avoir de la situation des rapports assez catastrophiques parfois entre les patients et leurs médecins divers et variés. Comme psychiatre il m'arrive souvent de recevoir des gens qui ont tout simplement peur des médecins, surtout quand ils sévissent assemblés en cohorte hospitalière.
    Amicalement
    A.G

    Au plaisir d'avoir de vos nouvelles A. G, une fois débarrassé de votre neuropathie canalaire. Dr LP

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  80. Rebonjour docteur, je suis Erika, vous m'avez gentiment répondu par rapport à ma méralgie paresthésique, et connseillé de voir un bon rhumatologue à l'hotel Dieu ,salpétrière, mais j'ai regardé sur internet, comment savoir que ces rhumatologues vont connaitre cette pathologie et pouvoir la soigner? je veux bien prendre RDV (d'ailleurs les délais sont très longs)mais à condition de tomber sur le bon spécialiste. dans une precedente pathologie, j'avais connu une érrance médicale incroyable car comme personne ne connaissait ce que j'avais (syndrome du piriforme) du coup j'ai du consulter des tas de docteurs, et certains meme qui au lieu de dire qu'il ne savait pas, persistaient puis finissaient par dire à ma famille que c'était psychiatrique! donc j'ai été traumatisée et ne voudrais pas que cela recommence (j'ai commencé à etre soignée au bout de 7mois!!)donc si vous auriez un nom d'un rhumato cela m'aiderai grandement à gagner du temps pour faire une infiltration à la lidocaïne dans le nerf cutané merci par avance Docteur:-)
    bien à vous
    Erika

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    1. Bonjour Erika, je ne connais pas personnellement les rhumatos de la Pitié, mais ça m'étonnerait fort qu'ils ne sachent pas prendre en charge une méralgie. Vous avez aussi la possibilité de consulter le confrère qui a pris en charge votre syndrome du pyramidal. Dr LP

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  81. bonjour docteur pallure, j'ai fini par prendre rdv avec un rhumatologue qui fait egalement des infiltrations echographiques guidées. je vais demander à mon medecin traitant de faire un courrier pour demander de verifier s'il s'agit bien d'une méralgie paresthésique. En tout cas l'eau frode sur la cuisse soulage bien les sesations de brulure, par contre parfois ça "brule" un peu vers le bas de l'aisne est ce normal? la position jambe pliée agrave alors que jambes tendue allongée soulage je vous tiendrai au courant de la suite bonne journée Erika

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  82. Bonjour Docteur,
    on vient de confirmer une méralgie sur ma jambe gauche grace à un electro-myogramme.
    J'ai ces symptomes depuis 3 ans.
    Et depuis Septembre dernier, j'ai des sensations de chaud-froid dans les 2 pieds (et parfois les mains) devenues insupportables depuis 10j et calmées par Laroxyl. Est-ce que cela peut avoir un lien avec la meralgie?
    Merci

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    1. Bonjour Jean Luc, la symptomatologie que vous décrivez dans vos pieds et vos mains, n'a rien à voir avec une méralgie. consultez un confrère neurologue. Dr LP

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  83. Bonjour Dr Pallure, j'ai finalement pu consulter une rhumatologue attachée à la Salpétrière qui travaille dans le service rhumatologie et qui a son cabinet à Paris également! elle connait très bien la méralgie et me l'a doc diagnostiqué. Elle m'a dit que ça pouvait disparaitre après avoir supprimé ce qui comprime le nerf cutané. Javais remarqué qu'après avoir enlevé ma ceinture cela avait amélioré les choses, par contre quand je l'ai consulté je n'avais pratiquement plus rien, mais comme elle m'a manipulé en sortant cela s'est redéclenché, si le mal perdure elle m'a dit de la recontacter et me recommandera pour une infiltration écho guidée de cortisone. voilà donc comme promis mon retour. Je vous remercie infiniment pour vos conseils.
    PS j'ai oublié de lui demander si on pouvait prendre des anti inflammatoires?
    bonne journée
    Erika

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  84. Bonjour docteur, je souffre depuis juillet dernier de méralgie parasthésique droite! Récemment les douleurs irradient également gauche. Est ce lié? étant à l'etranger, quel anti douleur de dépannage puis je prendre pour assurer mon retour en France? les paracetamols communs n'etant d'aucun secours. cdt christine

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    1. Bonjour Christine, je ne suis pas certain que ce soit une méralgie par syndrome canalaire; avez vous fait le test anesthésique à la xylocaïne ou bien avez vous une confirmation par un EMG? Dr LP

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