Avis à lire par tous les lecteurs:

Les premiers articles du blog "Un médecin du sport vous informe" datent de 2013, mais la plupart sont mis à jour pour pouvoir coller aux progrè médicaux. Ce blog inter-actif répond à la demande de nombreux confrères, kinésithérapeutes, étudiants en médecine et en STAPS, patients et sportifs. Il est le reflet de connaissances acquises tout le long de ma vie professionnelle, auprès d'enseignants remarquables, connaissances sans cesse actualisées que je me suis efforcé de rendre accessibles au plus grand nombre par le biais d’images trouvées sur le Net, images qui sont devenues par la force des choses, la propriété intellectuelle de tous; si cela dérange, ces images seront retirées.

Certains articles peuvent apparaître un peu plus polémiques que d'autres et indisposer, mais il n'est pas question pour l'auteur de tergiverser ou de se taire, quand il s'agit de problèmes d'éthique, en particulier en matière de dopage et quand la santé des sportifs est en jeu, compte tenu du nombre élevé de blessures liées au surentraînement et à une pratique imbécile d'une certaine musculation, qui n'est plus au service de la vitesse et de la force explosive utile (et non de la force maximale brute), qui sont les deux qualités physiques reines, qui ne respecte pas les règles de la physiologie musculaire et qui, au lieu d'optimiser la performance, fait ressembler certains sportifs body-buildés à l'extrême, davantage à des bêtes de foire gavées aux anabolisants, qu’à des athlètes de haut niveau.

Ce blog majoritairement consacré à la traumatologie sportive, est dédié à mes maîtres les Prs Jacques Rodineau, Gérard Saillant et à tous les enseignants du DU de traumatologie du sport de Paris VI Pitié Salpétrière et en particulier aux docteurs Jean Baptiste Courroy, Mireille Peyre et Sylvie Besch. L'évaluation clinique y tient une grande place: "la clinique, rien que la clinique, mais toute la clinique" et s'il y a une chose à retenir de leur enseignement, c'est que dans l'établissement d'un diagnostic, l'examen clinique, qui vient à la suite d'un bon interrogatoire, reste l'élément incontournable de la démarche médicale. Toutefois dans le sport de haut niveau et guidé par la clinique, l'imagerie moderne est incontournable : radiographie conventionnelle, système EOS en trois dimensions pour les troubles de la statique rachidienne, échographie avec un appareillage moderne et des confrères bien formés, scanner incontournable dans tous les problèmes osseux et enfin IRM 3 Tesla, le Tesla étant l'unité de mesure qui définit le champ magnétique d'un aimant; plus le chiffre de Tesla est élevé et plus le champ magnétique est puissant ("à haut champ") et plus les détails des images sont fins et la qualité optimale.

Hommage aussi au Pr Robert Maigne et à son école de médecine manuelle de l'Hôtel Dieu de Paris ou j'ai fais mes classes et actuellement dirigée par son fils, le Dr Jean Yves Maigne. Je n'oublie pas non plus le GETM (groupe d'étude des thérapeutiques manuelles) fondé par le Dr Eric de Winter et ses enseignants, tous des passionnés; j'y ai peaufiné mes techniques et enseigné la médecine manuelle-ostéopathie pendant 10 années.

Dr Louis Pallure, médecin des hôpitaux, spécialiste en Médecine Physique et Réadaptation, médecin de médecine et traumatologie du sport et de médecine manuelle-ostéopathie, Pr de sport et musculation DE, ex médecin Athlé 66, comité départemental 66, ligue Occitanie et Fédération Française d’Athlétisme, médecin Etoile Oignies Athlétisme.

samedi 23 avril 2016

Un piège diagnostique, les lombalgies basses d'origine lombaire haute ou syndrome de la charnière dorso-lombaire de Robert Maigne

Ce type de lombalgie basse d'origine lombaire haute décrit par Robert Maigne est également connu sous le terme de syndrome de la charnière dorso-lombaire. Il mérite d'être développé car sa méconnaissance est à l'origine de bien des retards diagnostiques et de la plupart des échecs thérapeutiques. L'origine de cette lombalgie est habituellement recherchée au niveau du rachis lombaire bas (L4/L5 ou L5/S1) alors qu'en réalité elle est plus haut située sur le rachis lombaire, généralement au niveau de l'étage thoraco-lombaire T12/L1. Ces douleurs sont donc un piège diagnostique car ressenties le plus souvent dans le bas du dos, mais aussi parfois dans le région abdominale basse, pouvant en imposer pour un problème gynécologique chez la femme ou uro-génital chez l'homme. Les douleurs peuvent également se projeter au niveau de la hanche homo-latérale et plus précisément au niveau du pli inguinal et quelquefois même au niveau de la face externe de la hanche en regard du grand trochanter du col fémoral. Ce type de douleur ressentie à distance correspond à une douleur projetée (voir l'explication physio-pathologique de ces douleurs projetées dans l'article du blog consacré aux formes cliniques de la douleur). 
La plupart du temps le traitement du syndrome de la charnière dorso-lombaire par les thérapeutiques manuelles et en particulier par les manipulations vertébrales s'avère très efficace. En cas de résistance au traitement manuel, il ne faut pas hésiter à faire une ou plusieurs infiltrations des articulations vertébrales postérieures du côté de la douleur quand cette dernière est secondaire à l'irritation de la branche postérieure de T12. Si la symptomatologie est antérieure dans le pli de l'aine, c'est la branche antérieure du nerf rachidien qu'il faut infiltrer dans le foramen. Ces infiltrations doivent de préférence se faire de manière scanno - guidées, à moins que le praticien ait une grande expérience de ce type d'infiltration. 
Généralités 
Le syndrome de la charnière dorso-lombaire de Robert Maigne est la conséquence de l’irritation des nerfs rachidiens D12 ou L1, beaucoup plus rarement de D11 ou de L2. Il s'agit d'une irritation qui porte aussi bien sur la branche postérieure du nerf rachidien dont la zone de projection cutanée se situe au niveau de la peau de la crête iliaque, que sur la branche antérieure dont la zone de projection cutanée se situe dans le pli de l'aine ou sur son rameau latéral, dont la zone de projection cutanée se situe sur la face externe de la hanche, en regard du grand trochanter du col fémoral. On n'insistera pas dans cette description sur la très rare névralgie aiguë du grand nerf abdomino-génital avec sa douleur très vive lombo-abdominale dont le diagnostic est surtout étiologique.
Il faut insister sur la très grande fréquence des manifestations douloureuses dont est responsable cette charnière dorsolombaire, en l’absence de toute lésion radiologiquement objectivable. 
Ces manifestations sont extrêmement trompeuses, car il s'agit :
- de lombalgies chroniques ou aiguës par irritation de la branche postérieure des nerfs, manifestation la plus fréquente, se projetant au niveau du bas du dos.
- de douleurs se projetant en antérieur: pseudo-intestinales, pseudo-gynécologiques ou pseudo-urologiques, par irritation de la branche antérieure de ces nerfs D12 ou L1.
- de douleurs se projetant en latéral: fausses douleurs de hanche par irritation d’un rameau perforant latéral issu du 12ème nerf dorsal (D12).
Un dérangement intervertébral mineur (DIM) D11-D12 ou D12-L1 est une cause fréquente de douleur lombaires basses communes : plus de la moitié des lombalgies dites communes (image de gauche).
Ce même dérangement peut être cause de douleurs pseudo-viscérales ressenties comme profondes, dans la région abdominale basse, irradiant parfois aux testicules chez l'homme ou aux grandes lèvres chez la femme (image centrale).
Il peut enfin être la cause d'une fausse douleur de hanche.
Bref rappel du tableau clinique et des signes d'examen de  la « Lombalgie de Maigne ». 
Elle représente environ 60 p. 100 des lombalgies mécaniques chroniques, la lombalgie d'origine L4-L5 ou L5-S1 n'en représentant que 20 p. 100, les autres 20 p. 100 étant des formes mixtes.
La douleur dans les cas aigus comme dans les cas chroniques est toujours perçue dans la région sacro-iliaque, lombaire basse ou fessière. Parfois, elle irradie même vers la cuisse latéralement ou postérieurement. Elle n’est jamais ressentie à son niveau d'origine D12 ou L1. Elle est généralement unilatérale. Elle est parfois bilatérale. La douleur peut être aigu, comme celle d’un lumbago aigu, après effort ou. fausse manœuvre. Le rachis est raide et douloureux, mais il n'y a jamais d'attitude antalgique en baïonnette comme dans les lumbagos discaux L4-L5 ou L5-S1 typiques.
Elle est le plus souvent chronique et rien ne la différencie de la lombalgie chronique lombo-sacrée avec laquelle elle est toujours confondue.
Examen du patient
L'examen est fait d'abord sur le patient couché à plat ventre en travers de la table. On cherche à mettre en évidence la particulière sensibilité d'un des segments de la charnière dorso-lombaire par des manœuvres de pression directes sur la vertèbre.
Si cet examen est positif et si les signes cliniques, biologiques, radiologiques amènent à poser le diagnostic de souffrance mécanique, on dira que ce segment vertébral présente un dérangement intervertébral mineur.
1 : Pression latérale sur les épineuses faite lentement de D10 à L2 à droite puis à gauche. Cette manœuvre va provoquer une douleur sur la vertèbre responsable et généralement dans un seul sens (droite-gauche ou gauche-droite). 
2 : La recherche du point articulaire postérieur. 
Le doigt du médecin glisse en appuyant sur les régions paraépineuses de haut en bas de D10 à L2, avec des petits mouvements de friction profonde. Il va ainsi mettre en évidence la sensibilité exquise du massif articulaire postérieur responsable, toujours situé du même côté que le "point de crête". C'est au niveau de ce point articulaire postérieur que se fera l'infiltration de procaïne ou de cortisone. 
3 : Recherche du point de crête. 
L'index du médecin parcourt la crête iliaque en la frottant avec des petits mouvements de va et vient verticaux et horizontaux. Lorsqu'il comprimera contre l'os le rameau nerveux sensible, il réveillera une vive douleur en un point précis, le "point de crête" dont la pression reproduit fréquemment la douleur habituelle du patient. 
4 : Le "pincé-roulé" des plans cutanés de la fesse. 
Cette manœuvre mettra en évidence une plaque plus ou moins étendue, adjacente au "point de crête" où le pli cutané est infiltré, épaissi et douloureux au pincé-roulé (à comparer avec les zones voisines et le côté opposé où cette même manœuvre est indolore). Il faut pincer un pli de peau, le tirer et tout en le maintenant tiré, le rouler entre pouce et index.
Au niveau de la crête iliaque
L'index du médecin parcourt la crête iliaque de dedans en dehors, en la frottant au travers de la peau par des petits mouvements de va et vient transversaux et verticaux. En un point très précis, le plus souvent de 8 à 10 cm de la ligne médiane, il réveille un point très douloureux qui rappelle souvent au patient sa douleur habituelle. Ce point correspond à la compression du rameau cutané irrité provenant de D11, D12 ou L1. C’est le « point de crête » (Maigne).
Au niveau des plans cutanés de la fesse
Attenant à ce point, les plans cutanés de la fesse ou de la région lombaire sont le plus souvent infiltrés de cellulalgie sur une zone plus ou moins étendue. Il faut pour la mettre en évidence pincer entre pouce et index un gros pli de peau, le tirer, et tout en le tirant, le rouler en le pinçant modérément. Un plan cutané normal est insensible à cette manœuvre. Un plan cutané infiltré de cellulalgie est parfois épaissi, grumeleux et toujours très douloureux.
Pseudo douleurs abdominales ou gynécologiques d'origine D12
Le deuxième aspect de ce syndrome est 1'existence de douleurs abdominales ou pelviennes, pseudo-viscérales trompeuses. Elles peuvent être associées à la lombalgie, les poussées pouvant survenir en même temps ou non.
Le plus souvent, elles ne paraissent pas liées et l’une emporte en intensité sur l’autre qui passe ainsi au deuxième plan. Nombreux sont les patients qui, d'une part, sont traités pour leur lombalgie par les méthodes usuelles avec plus ou moins d'efficacité et qui sont suivies par ailleurs pour une « colite » traînante plus ou moins douloureuse, ou traités par un gynécologue pour des douleurs pelviennes épisodiques ou rebelles qui conduisent parfois à des interventions inutiles, et chez qui 1'examen gynécologique négatif déçoit le médecin et le malade qui souffre.
Ces douleurs peuvent irradier ou même être localisées au pubis ou aux grandes 1évres ou au scrotum. Elles attirent ainsi souvent l’attention sur l’appareil urinaire qui en l’occurrence n’est pas en cause, mais l’urologue est consulté.
La manœuvre du pincé-roulé doit être systématique devant toute douleur abdominale qui ne fait pas sa preuve et dans tous les cas où une lombalgie présente les signes d'une lombalgie d'origine dorsolombaire. Il faut explorer aussi la partie supérieure de la face interne de la cuisse qui appartient au même dermatome. La pression friction sur l'hémi-pubis du même côté est souvent douloureuse.
Les fausses douleurs de hanche et les fausses pubalgies d'origine D12 / L1
Le troisième aspect du syndrome de charnière dorso-lombaire apporte des ennuis de moindre gravité si le diagnostic n’est pas correctement posé: le patient se plaint d'une douleur de hanche à la face externe de la cuisse et ou parfois sur la région des adducteurs si c'est L1 qui est irrité; la douleur peut même prendre une vague allure sciatique. L'examen met souvent en évidence une zone de cellulalgie  de la face interne de la cuisse (L1) et ou un point très douloureux sur le trochanter avec une zone de cellulalgie rameau perforant latéral de la racine T12) et on évoque alors le diagnostic de périarthrite de hanche ou de tendinite du moyen fessier, mais les infiltrations anesthésiques ou cortisonées sur le grand trochanter ne soulagent pas. S’il n'y a pas à l'examen clinique de signes de hanche ou de tendinopathie trochantérienne du moyen fessier ou des adducteurs, il faut penser alors à la souffrance du 12ème nerf rachidien qui innerve le pli de l'aine et la face externe trochantérienne de la fesse par son rameau perforant latéral. Là encore devant ces douleurs projetées (à distance de leur origines) il faut rechercher sur un patient couché à plat ventre en travers de la table, des signes de souffrance segmentaire T12-L1 ou sur les segments vertébraux adjacents et un point de crête très souvent associé.
Résumé
Le syndrome de Robert Maigne trouve son origine au niveau de la charnière dorso-lombaire; il est très fréquent et se traduit:
1) par des lombalgies basses (dont l'origine est lombaire haute).
2) par des douleurs pseudo-viscérales.
3) par des fausses douleurs de hanche ou une fausse pubalgie.
La souffrance mécanique d'un des segments de cette charnière (dérangement intervertébral mineur de D11-D12 ou de D12-L1) en est responsable. 
Cette souffrance peut provoquer :
1) l'irritation de la branche postérieure du nerf rachidien correspondant et cela provoque des lombalgies basses, perçues dans la région lombo-fessière. Ces lombalgies constituant pour l’auteur 60 p. 100 des lombalgies communes, plus fréquentes pour Robert Maigne que l’origine L4-L5 ou L5-S1 classiquement invoquée.
Il en décrit les signes particuliers et le traitement.
2) l’irritation chronique de la branche antérieure du 12ème nerf rachidien dorsal ou du 1er nerf lombaire se traduit par des douleurs trompeuses pseudo-gynécologiques, pseudo-urologiques ou pseudo-digestives. Le seul témoin de l’irritation du nerf étant une zone de cellulalgie dans son dermatome (région abdominale inférieure, aine, pubis) que met en évidence la manœuvre du pincé-roulé correctement faite.
3) l'irritation du 12ème nerf dorsal peut aussi par son rameau perforant latéral se traduire par une douleur de la face externe de la hanche, donnant un tableau de fausse douleur de hanche rebelle.
Il n'y a le plus souvent aucun signe radiologique particulier au niveau de 1'étage dorso-lombaire responsable et le diagnostic est donc strictement clinique, c'est la mise en évidence d’un dérangement intervertébral mineur D11-D12, ou D12-L1 sur les signes décrits par l’auteur.
Si c'est la branche antérieure de L1 qui est irritée, le tableau est celui d'une fausse pubalgie.
Le traitement consiste en manipulations si elles sont possibles ou en infiltrations de l’articulation inter-apophysaire et de la branche postérieure responsable en cas de lombalgie ou de la branche antérieure en cas de douleurs antérieures.
La physiothérapie, le massage, le traitement local des zones infiltrées de cellulalgie sont des moyens complémentaires utiles.
Ces manifestations peuvent être isolées ou associées. Leur fréquence et les erreurs de diagnostic auxquelles elles peuvent donner lieu font l’intérêt de ce syndrome de charnière dorso-lombaire D12-L1.
Bibliographie: ouvrages de Robert et de Jean Yves Maigne dont je recommande vivement la lecture attentive; ils sont la référence absolue pour les médecins de médecine manuelle et orthopédique.

61 commentaires:

  1. Bonjour Monsieur,

    J'ai lu avec intérêt plusieurs articles de votre blog qui m'ont apporté quantité d'informations sur mon propre cas ;je souffre en effet de douleurs dans le dos et sur le côté droit irradiant dans le ventre et vers l'aine jusqu'à la fesse avec sensation d'étau depuis plusieurs années suite à une chute.Les examens(echo ,scanners,IRms, electromyographie,examens biologiques) ont révélé un kyste de Tarlov en T11/12 de 10mm;

    Comment savoir si les douleurs sont dues à la charnière dorso lombaire ou à la présence du kyste ?Et quel traitement efficace envisager alors?Pour l'instant je n'ai fait que des manipulations ostéopathiques qui n'ont pas réglé le problème .
    Merci d'avance pour votre réponse.
    Marie

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    1. Bonjour Marie, il est certain que vos problèmes douloureux correspondent à une neuropathie de la racine nerveuse T11 qui se projettent à distance de leur lieu d'origine (crête iliaque, bas de l'abdomen) et sont liés au kyste de Tarlov et vous devez sans tarder prendre un avis neuro-chirurgical. Merci de me tenir informé. Dr LP

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    2. Bonjour Monsieur,
      Merci pour votre réponse.Je n'ai pas détaillé tout mon parcours pour aller à l'essentiel,mais puisque vous m'invitez à consulter ,je précise que j'ai consulté il y a un an un professeur en neurochirurgie de l'hôpital de Nice qui m'a indiqué que pour lui ce kyste n'était pas cause des douleurs,donc pas d'opération ,mais qu'il fallait le surveiller et il m'a envoyé vers un neurologue spécialisé dans la lutte contre la douleur(sans effet); depuis,un rhumatologue m'a conseillé une infiltration intraforaminale sous scanner,et récemment un médecin du sport préconise une infiltration intra articulaire sous échographie.

      Vous comprenez mieux maintenant pourquoi je ne sais trop quoi faire avec ces douleurs .

      Auriez-vous encore un conseil?
      Bien cordialement.
      Marie

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    3. Bonjour Marie, je suis assez d'accord pour l'infiltration intra-foraminale sous scanner, d'abord. Dr LP

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  2. Bonjour Monsieur,

    je fais actuellement beaucoup de recherches autour de ce syndrome car je pense en être atteint depuis Juillet 2016.
    Sans être sûr de la cause, j'ai fait un TRES gros effort de soulèvement fin Juin 2016 (un gros regard 50-60Kg en béton très lourd au fond d'un trou à ressortir).
    Ces douleurs ont commencé à droite et ont progressivement évolué jusqu'à devenir bi-latérales. Au tout début, c'était une lombalgie lorsque j'étais assis, pour disparaître le lendemain matin comme par magie.

    Je ressens des brûlures bilatérales (60% droite, 40% gauche) dans les aines, les hanches, le pubis et les cuisses particulièrement lorsque je suis assis. Lorsque je suis debout (en marchant ou pas), ces douleurs sont imperceptibles.
    Je souffre également de lombalgie basse (fesses) bi-latéral et de douleurs fugaces mais profondes coté abdomen droit.
    Parfois, allongé sur le dos, la colonne vétébrale est elle-même très sensible (peau), le simple contact avec le matelas est douloureux. Ceci du haut des fesses jusqu'a environ D12 (enfin de je crois).
    Aujourd'hui, je ne peux plus rester assis plus d'une heure (brûlures aines, hanches, cuisses, fesses). Couché, c'est la lombalgie qui devient insupportable...

    J'ai vu beaucoup de spécialistes (urologues, radio, scans, irms, analyses, ...) et j'ai suggéré ce symptome à mon généraliste qui semble également convaincu.

    J'ai fait 3 séances d'ostéo qui ne donnent rien de probant.

    J'ai convaincu une rhumato de tenter une infiltration autour de D12/L1 droite, même si elle ne semblait pas convaincu, nous avons essayé. Les douleurs à la hanche droite sont disparues et également tout en haut de la cuisse droite. Reste les douleurs partout ailleurs. Au ressenti, j'ai tout de même l'impression qu'elle a infiltré "à l'aveugle" - mais ceci n'engage que moi.

    Dois-je continuer les séances d'ostéo en persistant car mon ostéo semble bien connaître ce symptome mais doute un peu du fait de la "résistance" à ses tentatives ?
    Que me conseillez-vous ?

    Merci d'avance.

    Bien cordialement,
    Christophe

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    1. Bonsoir Christophe, votre problème de dos semble particulièrement complexe, alors si je devais vous prendre en charge, je ferais une analyse extrêmement fine et attentive sur le plan clinique de votre symptomatologie, étage intervertébral par étage et j'utiliserai avec l'aide de l'imagerie, toutes les techniques de la médecine physique: traitements médicamenteux (antalgiques de niveau 1 ou 2 suivant l'intensité, AINS), manipulations vertébrales ciblées sur les étages en souffrance et si non réponse aux manipulations, infiltrations scanno-guidées des articulations postérieures avec de l'hydrocortancyl 125 mg, kinésithérapie, balnéothérapie, gainage abdomino-lombaire. En cas d' échec de ces différentes techniques je vous conseillerai alors une prise en charge de type de restauration fonctionnelle du rachis dans un service MPR hospitalier ou dans un centre privé de rééducation fonctionnelle spécialisé dans le rachis. Dr LP

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  3. Bonsoir Docteur,

    Merci beaucoup pour votre réponse, dommage que vous ne soyez pas en région parisienne... si vous connaissez une bonne adresse, je suis preneur (j'habite le 91)...

    Tous mes résultats d'imagerie (irm, scan, radio) n'ont rien mis en évidence. Par contre, l'examen clinique semble montrer quelques cellulagies caractéristiques du syndrome Maigne.

    Je pense aller voir le docteur Maigne (fils) à Paris.

    Je prend bonne note de vos conseils afin de les suggérer.

    Merci encore.
    Bien cordialement,
    Christophe.

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  4. Bonjour,
    Depuis 1 ans je fais énormément de sport muscu,fitness... il y a 1 mois j ai eu une grosse infection urinaire suivie d une mycose et cela m a beaucoup affaibli, les jours où j allais mieux je retournais au sport. Depuis, des douleurs intenables dans le dos qui iradient parfois sur les flancs, surtout le flan droit vers l aine qui le font penser parfois à des douleurs liées aux mensurations...des gênes également permanentes et spontanées au niveau du meat urinaire brulure sensation de froid... mon médecin pense à la névralgie pudendale mais est surpris par les douleurs à prédominance dorsales... névralgie pudendale ou syndrome de maigne?

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  5. Réponses
    1. Inconnu, commencez par lire l'avis préalable. Dr LP

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    2. Oui j ai lu mais je suis toujours dans le flou...

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    3. Bonjours je vais tacher de faire en sorte que vous puissiez vous en sortir. D'abord vos douleurs dans le dos qui irradient dans le pli de l'aine, s'apparentent au syndrome de la charnière thoraco-lombaire de Robert Maigne que vous pouvez traiter par médicaments (antalgiques et AINS) + manipulations vertébrales électives T12/L1, si possible par un confrère membre de la SOFMMOO, proche de chez vous. Si ce traitement ne marche pas, il faut vous rapprocher d'un radiologue qui sous scanner infiltrera la racine nerveuse T12 dans son foramen de sortie avec de l'hydrocortancyl 125 mg (l'Altim étant en rupture de stock). Quant à vos problèmes urinaires et gynéco, ne c'est sûrement pas une névralgie pudendale , mais plutôt un problème infectieux qui persiste soit bactérien, soit mycosique ou les deux, rapprochez vous alors de votre médecin traitant. Dr LP

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  6. Merci pour votre réponse! Hélas ni bactérien, ni mycosique d'après les examens c est pour cela que l on pense à la névralgie pudendale mais comme les douleurs étaient principalement localisées au bas du dos le médecin était perplexe....c est pour cela que je m interrogeait sur le syndrome de maigne car apparemment il peut provoquer des douleur urinaires et génitales. Voilà...

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  7. Bonjour Docteur,

    Je me permets de vous contacter afin de vous exposer ma situation.
    J'ai 30 ans et suis un ancien sportif assidu et était en train de devenir guide en montagne. Cependant, depuis bientôt 5 ans je souffre de pubalgie bilatérale avec des douleurs aux adducteurs, dans l'aine et le bas ventre.
    A ceci s'associe des douleurs lombaires basses et des fois des crises de sciatique.
    J'ai été opéré une première fois après un an de rééducation à Lyon de la pubalgie avec mise en place de plaques herniaires, aucun résultat si ce n'est pire.
    Suite à cet échec j'ai consulté le docteur Reboul à Bordeaux, qui m'a d'abord fait suivre un protocole de rééducation propre, de nouveau échec, puis il a eu la bonne idée d'aller voir dans mes hanches. Je souffrais d'un conflit Fémoro acétabulaire des 2 côtés, opéré l'été dernier par le docteur Laude à Paris.
    Ces deux opérations n'ont hélas pas apportées de solutions positives à mes douleurs...
    A force de recherches, je suis allé consulter un kiné/ostéo qui s'est fait spécialiste dans la réharmonisation biomécanique de hanche, et selon lui les douleurs que je ressens ne viennent pas des hanches mais il pense que ce sont des douleurs projetées de la charnière dorso-lombaire. Il tente actuellement de me soulager par des soins d'ostéopathie.
    Cependant j'aimerai avoir un avis et un diagnostique médical, je dois venir très prochainement à Perpignan et aimerai pouvoir venir vous consulter.
    Que pensez-vous de mon cas, je suis actuellement très diminué et invalidé par ces douleurs chroniques et psychologiquement très fatigué de 5 ans d'errance médicale...
    Merci d'avance pour votre aide

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    1. Bonjour Thibaut, merci de votre témoignage qui est la parfaite illustration d'une certaine errance diagnostique de 5 années sans que vous n'avanciez d'un pouce. En ce qui concerne votre pubalgie bilatérale, je vous conseille de lire l'article spécifique que j'ai consacré à ce délicat problème. Vous pourrez y lire, que chirurgicalement on ne doit jamais mettre de plaque herniaire et que si le diagnostic n'est pas bien ciblé, inévitablement les choses ne s'arrangent pas et tout particulièrement quand il y a dans une pubalgie, participation de signes en rapport avec la charnière dorso-lombaire, comme cela semble le cas. En ce qui concerne votre venue à Perpignan, il faudrait me donner vos dates, parce que je suis passablement absent cette fin juin et en juillet et août. Dr LP

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    2. Bonsoir

      Merci pour votre réponse rapide, je suis à Perpignan du 23 au 28 juin inclus, car je vais voir le Kiné Jean Michel Grand à Sainte Marie, suite aux recommandations du Professeur Reboul.
      J'ai essayé de vous joindre ce matin, le seul téléphone que j'ai trouvé est celui de l'hôpital mais la standardiste ne vous connaissait pas.
      Comment puis-je vous joindre.

      Cordialement

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    3. Bonsoir Thibaut, je m'absente jusqu'en juillet à compter de demain.
      Dr LP

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  8. Ok tans pis, je dois revenir vers le 15 juillet, serez-vous rentré?

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    1. Hélas non, je serais déjà reparti; mais par souci de cohérence, vous devez vous en tenir aux conseils du Dr Reboul qui est un vrai spécialiste de la pubalgie chirurgicale. Quant au kiné qu'il vous a recommandé, j'ignore tout de lui. Dr LP

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  9. Ok je comprends. Si les choses n'évoluent pas bien d'ici quelques moi ce sera tout de même avec plaisir que je vous recontacterai
    Merci

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    1. Bonjour, suite à notre précédente discussion, je suis donc allé à Perpignan travailler avec le kiné en question. Cependant le protocole que nous avons mis en place n'a pas les effets escomptés, je dois revenir du 24 juillet au 4 août, seriez-vous disponible pour une consultation, j'aimerai avoir un autre avis médical afin de ne pas passer à côté de quelque chose...
      Merci d'avance
      Thibaut

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    2. Bonjour Thibaut, à ces dates je serais avec les lanceurs Elite de l'équipe de France d'Athlétisme qui seront à Lampion en Bretagne, en stage préparatoire aux mondiaux de Londres. Comme indiqué dans le texte, le protocole de prise en charge de la pubalgie que je recommande est celui du Cers de Capbreton et je ne suis pas kinésithérapeute, mais médecin MPR. Dr LP

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    3. Bonjour,

      Suite à nos précedents échanges, je me permets de vous re-contacter.
      J'ai suivi depuis 2 mois un protocole de réeducation pubalgie type CERS, cependant je n'ai pas d'effets bénéfiques...
      Mon médecin du sport commence à ne plus savoir quoi faire, il me parle d'aller consulter un algologue pour éventuellement explorer un piste nerveuse, et peut être effectuer un bloc anesthésique sur certaines zones, ou une neurolyse....
      Qu'en pensez-vous?

      Merci pour votre réponse

      Thibaut

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    4. Bonjour Thibaut, pourquoi ne pas poser directement vos questions sur l'article consacré aux vraies et fausses pubalgies en prenant bien soin de lire au préalable l'article. Si vous avez un échec du protocole CERS, c'est que vraisemblablement l'enquête étiologique a été défaillante. Dr LP

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  10. Bonjour Docteur , depuis 7 mois je souffre de douleurs testiculaires lancinantes, les 2 en permanence plus une douleur vive sur la tete de l epididyme .
    Tout les analyses et traitements n ont rien donne et les 3 urologues m ont diagnostiques le syndrome de douleur pelvienne chronique car ils n ont rien vu de speciale et ne comprennent pas que ma douleur soit si intense , ils me disent que cela doit juste etre une gene desagreable normalement .
    aujourd hui 400 mg de tramadol + 120 mg d arcoXia + 150 mg de mydocalm ne me soulage meme plus .
    Je leurs est parle du syndrome de Maigne mais il ne connaissent pas vraiment et sont sur de leurs diagnostiques . Pensez vous que ma douleur aux testicules peut avoir un lien avoir un probleme aux vertebres ?
    Sachant que la douleur testiculaires continue est mon seul symptome tout le reste est normal .
    Merci d avance , c est tellement dur ma vie privee et professionnelle en prennent un coup .

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    1. Bonjour inconnu, commencez par lire l'avis préalable et donner au moins un prénom. Dr LP

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  11. Bonjour docteur
    Depuis plusieurs années, j'ai des douleurs au bas du ventre, dans le dos, a l'aine, aux testicules, dans la fesse et dans la jambe, le tout uniquement du côté droit. La douleur est plus ou moins supportable selon les jours. Quelque fois, la douleur remonte jusqu'aux côtes
    J'ai regardé quelques articles sur le net qui parlent du syndrome de maigne
    Pensez vous que je puisse être concerné ? J'ai fait une radio et une échographie qui n'ont rien montré
    Dois je consulter un rhumatologue ou un ostéopathe ?
    Merci d'avance pour votre réponse

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    1. Bonjour Johann, le syndrome de Maigne correspond à une atteinte de la racineT12, par dysfonction de l'étage intervertébral T12/L1 avec un trajet précis; l'irradiation aux côtes, à la fesse et au membre inférieur, correspondant si l'origine est intervertébrale, à d'autres racines nerveuses. L'imagerie quand on est jeune est souvent négative. le mieux est que vous consultiez un médecin ostéopathe, membre de la SOFMMOO (société française de de médecine manuelle orthopédie et ostéopathie). Dr LP

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  12. Bonsoir
    Je vous ai écrit plusieurs commentaires sur votre article sur "le ressaut de hanche" mais je crois que mes douleurs sont plus liées aux lombalgies basses avec une origine haute, je m'y retrouve pour beaucoup de choses.
    Je tiens à préciser que je fais de la balnéo, de la fasciathérapie mais est ce que l'ostéopathie serait plus appropriée et connaissez vous quelqu'un sur Nantes.
    j'aimerais tellement reprendre le vélo (pas pu depuis 2010) et la marche.
    merci pour ces articles et votre aide.
    Marie

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  13. Bonsoir Docteur, j'ai 49 ans et j'ai depuis toujours des problèmes de dos. J'ai une hernie discale L5/S1 qui avait été diagnostiquée il y a environ 12 ans mais qui depuis m'avait laissé tranquille. Depuis fin janvier 2017, j'ai eu plusieurs épisodes de blocage de bas du dos. En intermédiaire depuis cette même date, j'ai en permanence mal. Les symptômes sont une douleur en bas du dos à gauche lancinante qui irradie de plus en plus avec une douleur qui peu devenir insupportable. Je la ressens dans la hanche et dans l'aine. Aucune position n'est antalgique et j'ai également mal la nuit. La douleur augmente si je suis trop longtemps debout ou assise ou si je marche trop longtemps. Enfin, elle peut apparaître a un moment de la journée et augmenter et ensuite s'apaiser sans que je comprenne pourquoi. J'ai consulté un spécialiste sur Rennes qui préconise 2 séries d'infiltrations une à gauche et une à droite sur les 2 derniers étages lombaires. Je ne suis pas sûre que c'est la solution. Je vous demande votre avis. Pourriez-vous m'indiquer le nom d'un ostéopathe qui pourrait m'aider. J'habite dans les Côtes d'Armor. Vous remerciant par avance. Bien Cordialement. Karine

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    1. Bonjour Karine, lisez attentivement les différents articles concernant les lombalgies discales, articulaires postérieures et d'origine T12/L1, chacune présente des caractéristiques cliniques et des signes d'examen qui leur sont spécifiques. Je présume que le confrère spécialiste du rachis que vous avez consulté connaît parfaitement tout ça, alors c'est à ce confrère qu'il faut demander de vous éclairer. Sur une pathologie chronique comme la vôtre, les manipulations vertébrales ne sont pas la meilleure des indications. Dr LP

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  14. Bonjour à vous,

    J'ai 24ans et j'ai toujours été sportif (football, course) mais depuis 2 ans mes études ne me laissent pas assez de temps pour poursuivre mes activités. Depuis 1 an je souffre de plusieurs symptômes chroniques qui me font penser au syndrome de la charnière dorso-lombaire.

    Tout à commencé par une douleur vive à la génitale droite et d'une douleur profonde au niveau de l'aine dans le bas ventre à droite. Après consultation du médecin généraliste qui pense à une hernie inguinale, il me prescrit une échographie qui ne met rien en évidence. Peu à peu une gène dans le bas dos, aux lombaires côté droit s'installe. Je retourne voir le Med.G qui me prescrit un scanner du pelvis mettant en évidence une discopathie L4-L5. Suite aux résultats je consulte un kiné pour 6 séances de correction posturale sans résultats ressentis. Dans un même temps, la douleur à la génitale droite disparait mais je consulte tout de même un urologue afin d'écarter toute inquiétude de ce côté et en effet, rien d'anormal. Après 3 mois suivant le scanner, je retourne voir le Med.G qui me prescrit un IRM pour voir plus en détail la zone pelvienne et met en évidence une discopathie L4-L5 et L5-S1. Depuis, je vois un osthéopathe que je connaissais déjà. Lors de ma première visite, il m'a dit que mon dos était un puzzle, il m'a manipulé le dos et remis de l'ordre dans tout ça faisant du bien dès la fin de la séance mais les douleurs chroniques reviennent tout de même. Elles se traduisent durant les phases aigües par une raideur aux lombaires, qui montent côté droit jusqu’au milieu du dos au niveau des côtes, entrainant même une "gène" respiratoire (souffle court). Il peut aussi y avoir une douleur type pincement/coup de couteau généralement côté droit en bas du dos et une gène dans le bas ventre (sensation de lourdeur). La position assise prolongée et debout prolongée sont les plus délicates. Être allongé est généralement plus confortable. Depuis 4-5 mois j'ai repris le sport (natation-course-étirement) et ça me fait du bien je le sens. Pour autant, je ne suis pas à l'abris de "rechute", ce message je l'écris étant, depuis 3 jours, très raide aux lombaires. Sans crier gare depuis quelques semaines ça allait mieux et le lendemain après une petite course tranquillou (5km), paf raideur !
    Je compte aborder le sujet du syndrome de la charnière dorso lombaire au kiné-osthéopathe que je consulte. Plus j'y pense, plus il me parait probable que la gène au bas ventre soit une douleur projeté, comme celle à la génitale que j'ai eu pendant plusieurs mois.

    Quel est votre avis Doc ?

    Cordialement, Mat

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    1. Bonjour Mat, effectivement la projection dans un testicule fait fortement penser à un syndrome de la charnière thoraco-lombaire, mais pas seulement, dans ce syndrome, il n'y a pas de gène respiratoire. Il se peut que votre problème s'il est rachidien porte sur plusieurs étages vertébraux, indépendant les uns des autres. Attention à la course à pied tant que votre problème ne sera pas résolu, préférez à la place vélo et rameur + gaînage abdomino-lombaire. Dr LP

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  15. Denis, le 4 octobre 2017

    Bonjour et merci de votre intérêt

    Opéré d'une hanche prothèse totale en Mars 2016, j'ai malheureusement contracté une infection à staphylocoque doré au bloc. J'ai été réopéré en Juin 2016, et grâce au lavage de l'articulation et lourds traitements d'antibiothérapie, je n'ai à ce jour plus aucun signe de la bactérie et j'ai retrouvé une CRP normale.

    Cependant je souffre toujours de douleurs résiduelles, notamment à la marche. Je ne peux me déplacer plus de 500 m sans béquilles et avec difficultés.
    Le chirurgien estime que tout va bien aux vues des radios. Il pense à une tendinite du moyen fessier. Je pratique assidûment la balnéothérapie et rééducation chez un kiné, mais aucun résultat intéressant pour l'instant.

    J'ai des antécedents d'intervention du canal lombaire, mais efficacement opéré.
    J'ai une colonne en mauvais état, mais grâce à l'efficacité d'un ostéopathe, je gère bien à ce niveau.
    C'est la douleur à la hanche qui persiste qui ne m'autorise plus aucune activité.

    Je vous remercie de vos conseils. Cordiales salutations Docteur

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    1. Bonjour Denis, il est facile de différencier un problème de hanche d'un problème de douleur projetée d'origine vertébrale ou une tendiniopathie du MF; ; pour cela, il faut consulter un confrère qui connaît bien ce genre de pathologie, je pense au Dr JB Courroy ou à mes consoeurs Mireille Peyre ou Sylvie Besch. Dr LP

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  16. Bonjour,
    Je suis touché depuis un an (j'ai 24ans) par des douleurs lombaires et surtout aine et psoas accompagnées de pollakiurie. J'ai attaqué une batterie d'examens qui n'ont rien révélé pour l'instant si ce n'est : pincement T11-T12, météorisme abdominal important...
    Les symptômes correspondent exactement au syndrome de Maigne. Pouvez vous me diriger vers un praticien qui connait cette pathologie ? (Je suis de Roanne dans la Loire 42 proche de Vichy ou Saint Étienne).
    Merci d'avance.

    Benoit DÉPLACE

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    1. Bonjour Benoit, je ne connais pas spécialement de confrères médecins ostéopathes dans votre région, mais il vous suffit de consulter l'annuaire des membres de la SOFMMOO (société française de médecine manuelle, orthopédie et ostéopathie) et en choisir un proche de chez vous. Dr LP

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    2. Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.

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  17. Bonjour Docteur,

    Il y a 5 ans je me suis blessé en portant une charge lourde du bras gauche, j'ai entendu un petit "clique" au milieu du dos. J'ai été bloqué pendant quelques jours, même la respiration était difficile. Avec du repos, le blocage est parti mais en me levant un jour j'ai ressentir des douleurs dans le bas du dos, au niveau des fessiers, hanche, crête iliaque et parfois à l'extérieur de la cuisse et dans le bas ventre. Ces douleurs s'apparentent à des brulures très vives, je vis avec des antalgiques ce qui me permet d'aller travailler et faire du sport. Il y a aussi une vive pointe de douleur au milieu de la colonne vertébrale du coté droit, les douleurs que j'ai évoqué se font surtout sentir également du coté droit. Quand je suis dans mon bain, allongé sur le dos, je sens bien qu'une vertèbre me fait souffrir, elle est ultra sensible, une vertèbre qui se situe au milieu du dos. Quand on me masse, il suffit qu'on touche cette vertèbre pour que je sursaute. On m'a parlé de fibromyalgie mais je ne me reconnais pas du tout dans ses symptômes. Je sens bien que c'est mécanique, la preuve c'est que je ne peux rester allonger trop longtemps sur le dos et le ventre, les douleur montent en puissance. Je ne m'allonge que sur les cotés, c'est limite une position antalgique. Je ressens également une brulure cutanée, souvent du coté droit.

    Les muscles spinaux qui entourent ma colonne sont très sensibles et douloureux au milieu du dos, quand mon chaton monte sur moi à cet endroit, je sursaute encore de douleur.

    Ma vie a complètement changé depuis 5 ans, j'étais très sportif, je n'allais jamais chez le médecin, j'étais en très bonne santé.

    Qu'en pensez-vous Docteur? Cela fait quelques mois que je pense au syndrome de Maigne.

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    1. Je précise qu'on a rien trouvé sur les radios et IRM. Par contre mon médecin a bien identifié cette vertèbre au milieu du dos qui est très douloureuse au touché.

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    2. Bonjour, consultez donc un de mes confrères membre de la SOFMMOO proche de chez vous, avec l'accord de votre médecin traitant, et vous en aurez le coeur net. Dr LP

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  18. Bonjour,

    J'ai 26 ans, depuis l'âge de mes 14 - 15 ans je ressent des douleurs dans le fond du dos côté droit, avec sensation de brulure dans l'épididyme droit. Les douleurs viennent par crise durant une semaine et se résorbe pour revenir plusieurs mois plus tard.
    Je suis passé par tous les services Urologue, gastro-entérologue, avec batterie d'examen négatif vis à vis d'une prostatite ou d'une épididymite,
    Un autre médecin à pensé à une sciatique mais rien sur les IRM et scanner,
    Mon nouveau mèdecin pensait à une névralgie pudendale mais non confirmé par un neurologue spécialiste du rachis, après être tombé sur votre article je trouve que mes symptômes correspondent bien au syndrome de Maigne,
    Qu'en pensez vous ?

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    1. Bonjour Adrien, ce ne peut être en tous cas pas une sciatique, son trajet est spécifique et n'intéresse pas la sphère génito-urinaire, sauf dans le cas d'un syndrome de la queue de cheval de diagnostic clinique stéréotypé. Effectivement cela pourrait correspondre à un syndrome de Maigne et avec l'accord de votre médecin traitant, vous pouvez faire confirmer ça par un confrère membre de la SOFMMOO, proche de chez vous, qui saura comment vous tirer d'affaire. Dr LP

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  19. Bonjour Dr,
    Je m'appelle François-Xavier, j'ai 48 ans et la lecture de ce blog me donne beaucoup d'espoir. la simple description des zones douloureuses sur les schémas correspondent à ce que je ressens. Je suis porteur d'un Syndrome d'Ehlers-Danlos de type hypermobile et souffre de douleurs chroniques depuis des années. je passe sur les chirurgies qui ont parsemées mon parcours médical depuis l'age de 13 ans, âge où sont apparues mes douleurs.
    l'ensemble des symptômes décrits dans le syndrome de Maigne me font totalement penser aux douleurs que j'ai depuis des années.je suis également pris en charge pour des douleurs neuropathiques.
    J'aurais souhaité vous rencontrer vous ou l'un de vos collaborateurs afin de voir si aux vues des symptômes, il serait souhaitable d'investiguer.
    J'habite près de Perpignan mais je n'ai pas réussi à trouver vos coordonnées au centre hospitalier de Perpignan.
    Pouvez-vous me dire où ont lieu les consultations.
    Encore merci pour votre disponibilité.

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    1. Bonjour François Xavier, hélas le syndrome d'Henlers-Danlos, compte tenu de sa spécificité ne relève pas à mon avis des thérapeutiques manuelles, mais d'une prise en charge dans un service de rhumatologie ou mieux dans un service de médecine physique ayant l'habitude de ce syndrome, pas évident à prendre en charge. Pour le reste, je ne m'occupe que de l'Athlétisme et ne consulte plus. Dr LP

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  20. Bonjour docteur.
    Je m'appelle Rémi, j'ai 33 ans.
    Le simple fait de tomber sur ce blog m'apporte une petite lueur d'espoir.
    En effet je souffre depuis plusieurs années de douleurs ( sorte de brulure ) qui partent du milieu du dos pour descendre dans la fesse, dans lhaine et parfois quand forte crise dans la jambe. Tous les examens effectués irm lombaire et dorsale scanner electromiogramme n'ont rien révélé.
    Les manupulations d'un chiropracteur m'ont un peu soulagées ces dernières années mais depuis quelques mois rien n'y fait.
    Les neurochir consultés n'ont pas pu mettre de nom sur mes douleurs. Ce n'est que récemment qu un neurochirurgien m'a parlé du syndrome de la charnière dorso lombaire et m'a fait faire une double infiltration sous scanner en d11-d12 et d12-l1.
    Le problème est que cela fait déjà 15 jours et je n'en ressent pas les effets.
    Mes douleurs sont très handicapantes et j'ai du me mettre en arrêt maladie car insupportable au quotidien.
    Je ne trouve pas de spécialiste maîtrisant ce syndrome. Je suis sur Marseille et ne sait plus vers qui me diriger. Est ce qu'il serait possible de refaire une nouvelle infiltration sur les mêmes étages ?
    En vous remerciant
    Cordialement

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    1. Bonjour Rémi, il faudrait déjà être sûr du diagnostic, le syndrome de la charnière dorso-lombaire de Robert Maigne n'irradie pas dans la jambe et répond plutôt bien aux manipulations vertébrales et en cas de résistance, aux infiltrations des articulaires postérieures. Avec l'accord de votre médecin traitant, vous pourriez consulter un confrère de la SOFMMOO, proche de chez vous (le Dr Réquier par exemple) qui vous conseillera au mieux. Dr LP

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    2. Bonjour docteur.
      Merci pour votre réponse.
      Je vais prendre rendez vous avec le Dr Requier pour avoir son diagnostic.
      Mais il est vrai que a part cette douleur qui semblerai être une douleur crural dans la jambe, j'ai les autres symptômes du syndrome de la charnière dorso lombaire. En effet j'ai aussi les vertèbres d12 et l1 qui sont douloureuses au touché côté droit, côté de ma douleur.
      Merci.
      Cordialement

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  21. Bonjour Natacha, effectivement la description que vous donnez des problèmes vertébraux de votre époux, pourrait correspondre au syndrome de Maigne. Avec l'accord de votre médecin traitant, faîtes confirmer par un de mes confrères membre de la SOFMMOO, proche de chez vous qui traitera par manipulations vertébrales ou infiltrations. Dr LP

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  22. Les douleurs decrites ressemblent beaucoup a ce que j'ai. Depuis 2013 les douleurs polluent mon existence.connaitriez vous qqun de competent et serieux dans la region parisienne qui pourrait poser un diagnostic svp? Jhabite saint maur des fosses. Jai une lyse isthmique et une protrusion discale. Mais les douleurs sont ressenties telles quz vous les decrivez. Jai zu une infiltration l'année derniere mars 2017 au niveau de la lyse isthmique l5 s1 qui mavait un peu soulage. On a tente le traitement lyrica qui ma fait du bien environ 2 semaines. Je suis vraiment désespérée. Jai 32 ans et je ne supporte plus ces douleurs.

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    1. Bonjour, pour vos problèmes lombaires qui semblent résister aux traitements classiques, voyez si votre médecin traitant est d'accord, avec la consultation de rhumatologie de l'hôpital Cochin. Dr LP

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  23. Bonjour, j'ai ma fille de 17 ans qui souffrent de douleurs chroniques depuis deux ans du dos jusqu'aux chevilles malleoles externes.elle à une scoliose due à une jambe plus courte côté gauche, un des derniers irm constate une prise de contraste lineaire radiculaire en d11 et d12, nous avons consulté un neuro chirurgien qui nous à dit que cela ne venait pas de là , nous ne savons plus quoi faire.
    Pourriez-vous peut être nous conseiller?
    Vous remerciant d'avance pour votre réponse.
    Cordialement.
    MME tracol.

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  24. Bonjour Docteur,

    J'aimerais connaître votre avis pour une de mes patientes (je suis kine) même si celle-ci n'est pas une sportive mais une personne âgée . Elle a été opérée en juin 2017 d'une prothèse totale de hanche et en mai 2018 elle a ressenti de fortes douleurs à la face latérale de la cuisse, au-dessus du fessier et au niveau de l'aine (mais presque insertion des adducteurs) . Après scintigraphie aux leucocytes marqués négative et une absence de descellement aseptique le chirurgien a évoqué une possible algoneurodystrophie. Et il lui a prescrit des morphiniques à haute dose (qui ne la soulage pas vraiment) et de la rééducation à la marche. Il n'y a pas d'impotence fonctionnelle réelle mais elle est obligée d'utiliser un deambulateur. Le TENS la soulage . Je me demandais s'il ne pouvait pas s'agir d'un syndrome de la charnière thoraco lombaire, avec des douleurs correspondant à celles décrites par la patiente. Merci pour votre réponse.

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  25. Bonjour Dr,

    J'ai lu avec beaucoup d'intérêt votre article sur le syndrome de Maigne, ce qui m'a poussé à aller consulter un de vos confrères à Lyon le Dr Noiry.
    Je souffre depuis plusieurs années de douleurs étiquetées pubalgie ainsi que de hanche et de lombalgies.
    Aucun traitement, même chirurgical pour la pubalgie n'en est venu à bout.
    J'ai été diagnostique par le Dr Noiry du Syndrome de Maigne, confirmé par un autre de vos confrère dans ma région le Dr d'Arranda.
    J'ai donc subit pour le moment 2 séances de manipulations selon la méthode Pécunia, qui ont commencé à soulager mon dos, cependant les douleurs de pubalgie sont toujours présentent.
    De manière générale combien faut-il compter de séances pour obtenir un résultat satisfaisant et pérenne ?

    Merci d'avance pour votre réponse et félicitation pour votre travail de démocratisation et d'approche des pathologies liées aux sports

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  26. Bonjour docteur
    Mon épouse souffre depuis 6 mois de douleurs au genou droit alors que scanner et irm du bas du dos + genou ne montrent rien .Une infiltration dans la hanche pour traiter la douleur dite projetée n'a rien donné .Un medecin osteopathe a diagnostiqué un syndrome de Maigne mais malgré 2 séances l'amélioration est marginale .Ce syndrome peut-il se traduire par des douleurs au genou ( la littérature est quasiment muette sur ce point )
    Merci ( André Croizat ; andre.croizat

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  27. J ai été opéré il y a 12 ans hernie discale l5s1 ça été 9 ans et depuis 2 ans je me bloque sans cesse douleur muscles intercostaux hanches muscles pelviens fausses sciatique douleur cuisses j ai été hospitalisée en novembre 2018 car je sentais plus mes jambes urgenterie urinaire vu neurologue et rhumato soit disant disque opéré fichu 2 ème avis par un medecin de rééducation fonctionnelle pour prise en charge rééducation intensive et refus pour lui trop fragile dépitée car j ai pas supporté la décompression lombaire j ai pris un rendez-vous vers un neurochirurgien de réputation corset et infiltration corset le top mais je me suis rebloquee après infiltrations qui ne m ont pas soulagé rendez-vous aujourd'hui de suivi syndrome de maigne disque enflammé complètement usé solution arthodese mais pas prête pour opération je ne supporte plus l ostéopathe et risqué vu l état de mon disque mon corset me soulage mais dès que je le met pas douleur insupportable que faire car je ne supporte pas les médoc oraux est ce que de l opération me soulagera quand-même merci Séverine Saône et Loire

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  28. Bonjour,

    Mon rhumatologue me propose une infiltration radio Guidée pour un syndrome de Maigne.
    Vous parlez ici d'infiltration Scanno-Guidée. Est ce la même chose ? Pouvez vous m'indiquer ce qui est préférable ?
    Je n'ai pas trouvé d’Ostéopathe connaissant bien le Syndrome dans le Sud Ouest de la France (vers Dax/Bayonne), même en consultant l’annuaire de la SOFMMOO...
    Est ce que vous en connaissez ? Si vous avez une adresse, je suis preneur pour essayer la méthode manuelle avant infiltration...
    merci par avance,
    julien

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  29. Bonjour docteur,


    Je viens vers vous suite à votre analyse qui me fait penser fortement que je suis également touché par le syndrome de Maigne...

    Début janvier suite à une grippe et une toux très violente je me suis déclenche un blocage au niveau des lombaires avec perte de sensibilité cutané sur le côté gauche bas ventre,côté latéral de la hanche et partie frontale de la jambe, une sensation au niveau de l anus très gênante.
    Suite à un scanner en urgence en cas d'AVC, les résultats furent négatifs.
    Le médecin m'a prescrit un IRM et je viens de recevoir les résultats où ils ne voient rien hors mis 2 hernies que je traîne en c5-c6 et c6-c7 depuis 15 années.
    Les désagréables sensations depuis 6 mois ne s atténuent pas du tout, sensation de porter une enclume au niveau de la ceinture après le moindre effort ou une mauvaise posture quand j ai les lombaires un peu pliés..
    Ma sexualité est atteinte également car quand j ai un rapport là sensation est désagréable suite au poid qui compresse mon bas ventre et moins sensible donc moins de sensation...
    Pour dormir j ai du mal à trouver également un position suite au douleur au niveau des hanches et du ventre ?

    J ai rendez vous demain avec mon médecin traitant pour analyser l' IRM... Pensez vous que je suis probablement atteind de ce syndrome afin de l aiguiller pour gagner du temps car je ne suis pas sur qu il connaisse celui ci ?


    En espérant que vous puissiez me répondre...

    Merci par avance

    Loic

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  30. Bonjour Docteur ,
    Je me trouve également dans une situation similaire aux autres témoignages.
    Douleur lombaire bilatérale gauche,sourde profonde irradiant au flanc gauche , insertion psoas et intérieure de cuisse parfois testicule .
    Cette douleur est difficilement localisable avec une intensité variable selon les jours.
    Cette douleurs est apparue en 2002 lors d'un effort en course en pied.
    Inutile de vous préciser que nous avons fait un tas d'examen (IRM SCANNER du dos , abdomen ,hanche....) avec pour diagnostic une dégénérescence des disques L4/L5 L5/S1 et une inégalité des membres inférieurs de 15mm ( gauche) et 2 opérations pour pubalgie (cote gauche).
    U
    Cette douleur est difficilement calmee par les opiaces et l'ibiprofene (soit 500mg de tramadol et 800 mg d'ANTARENE).

    J'aimerai vraiment avoir votre avis docteur

    Vous remerciant par avance

    David

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  31. Bonjour docteur

    Je suis atteinte d'un syndrome d'Ehlers Danlos hypermobile, pour lequel je suis prise en charge depuis mes 35 ans notamment en service de lutte contre la douleur. Il se trouve que ce syndrome (ou pas) m'occasionne de l'arthrose pluriétagée et des dérangements rachidiens avec arthrose lombaire et lombosacrée. Suite à des douleurs permanentes et rapidement insupportables dans le pli inguinal gauche depuis près de 2 ans (j'ai bénéficié pour cela d'infiltrations et de kiné 2 à 3 fois par semaine) qui m'empêchent même de m'habiller seule, une IRM de la charnière thoracolombaire a été réalisée, qui a révélé hormis l'arthrose toujours présente un épaississement du ligament jaune ou un kyste synovial postérieur en L4 L5 entraînant une empreinte sur la face postérolatérale droite du fourreau dural. Il a surtout été mis en évidence une très volumineuse hernie discale en T11-T12 latéralisée à gauche, qui repousse le cordon médullaire en arrière et laisse très peu de place dans le canal rachidien. Mon rhumatologue est assez inquiet, et pense à une irritation d'une racine gauche du nerf rachidien de T12 par la hernie ... Les douleurs sont aujourd'hui insupportables, et irradient en plus dans la face avant de la cuisse. Mon traitement actuel comporte des perfusions de kétamine lidocaïne en milieu hospitalier, paracétamol (je ne supporte plus ni la codéine, ni le tramadol, ni la morphine) et venlafaxine (par le médecin algologue).
    Que pensez vous de mon cas ?
    Merci du temps que vous me consacrerez.
    Bien cordialement.

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