Incontestablement, c'est l'adoption forcée de la station bipède par nos ancêtres australopithèques, qui vivaient il y a 4 millions d'années dans la savane au milieu d'un environnement hostile, qui a bouleversé bien des choses. En se redressant pour devenir bipède et pouvoir ainsi observer tout ennemi potentiel (ce que ne permettait pas la station à quatre pattes), cette posture nouvelle a sauvé Homo-Erectus des prédateurs, mais elle a aussi modifié sa statique en obligeant la colonne vertébrale a se doter de courbures (lordose cervicale et lombaire, cyphose dorsale) afin de mieux résister aux contraintes axiales, le bassin à devenir un socle de soutien de la colonne vertébrale, incliné par rapport à l'horizontale (pente sacrée), avec des points faibles lombaires bas en particulier au niveau des deux derniers disques lombaires et de l'isthme de L5) et le secteur sous pelvien, en particulier les muscles ischio-jambiers qui se sont mis à se mouvoir en excentrique (et donc en étirement) à la marche et à la course (avec tous les inconvénients que cela suppose pour des muscles conçus courts), à tirer sur les insertions hautes pelviennes et donc à creuser le bas du dos, à l'origine de lombalgies, mais aussi d'une pathologie d'effort qui leur est propre: les accidents musculaires intrinsèques.
Si bien que la maladie universelle qu'est la lombalgie, qui découle de l'adaptation phylogénétique et ontogénique, ne peut se concevoir qu'à travers une zone anatomique beaucoup plus large que le rachis lombaire bas; cette zone élargie: le complexe lombo-pelvi-fémoral englobe les deux dernières vertèbres lombaires, le bassin en entier (os coxaux, articulations sacro-iliaques, symphyse pubienne) et non pas le seul sacrum, mais aussi le secteur sous pelvien avec les 2 hanches, les muscles ischio-jambiers, le droit fémoral et les muscles adducteurs. Il faudra en tenir compte en clinique ou l'on ne peut parler de lombalgie commune ou de problèmes de bassin et de hanches mécaniques (voir l'article consacré aux douleurs et boiterie de hanche), qu'une fois éliminé les affections symptomatiques potentielles (d'origine tumorale, inflammatoire ou infectieuse) et en thérapeutique où il ne s'agira pas de traiter le seul bas du dos dans une lombalgie commune.
- au milieu le ligament longitudinal postérieur et le foramen ou trou de conjugaison par où vont s'échapper les branches des différents nerfs rachidiens
- en arrière les facettes des articulations inter-apophysaires postérieures, les apophyses épineuses et le ligament inter-épineux du segment vertébral postérieur.
Les nerfs spinaux
A chaque étage vertébral, (confer le schéma ci-dessus) s'échappe par le foramen ou trou de conjugaison 31 paires de nerfs rachidiens (spinaux) qui naissent de la moelle épinière par une racine ventrale motrice et une racine dorsale sensitive (le nerf spinal est donc un nerf mixte). Ce nerf spinal va rapidement se diviser en branche antérieure et branche postérieure, cette dernière collant pratiquement aux articulations postérieures, lui abandonnant plusieurs filets nerveux. Avant sa division, le nerf spinal émet une branche collatérale qui va cheminer à rebours sur un court trajet: le rameau méningé ou nerf sinu-vertébral de Luschka.
La branche postérieure du nerf spinal
A tous les étages vertébraux, la branche postérieure, (une des deux branches de division du nerf spinal, l'autre est la branche antérieure) va se diviser à son tour en branche médiale pour l'innervation des facettes articulaires postérieures et en branche latérale destinée à l'innervation de la peau du dos. Les branches postérieures de L1, L2 et L3 vont prendre en charge l’innervation des régions lombaire, inguinale et fessière alors que celles de L4 et L5 ne rejoignent jamais la peau (trou d’innervation cutanée des niveaux lombaires bas).
Détail de la chaîne sympathique latéro-vertébrale
Le rameau communicant gris (rcg)Non myélinisé, le rcg est la branche de division d'un tronc sympathique qui relie le tronc sympathique à un nerf rachidien. À chaque niveau thoracique et aux deux premiers niveaux lombaires, les rameaux gris co-existent avec les rameaux blancs.
III / Particularités du ganglion spinal de L2 dans le circuit de la lombalgie discale+++
Sur le plan neuro-physiologique, le ganglion spinal de la racine nerveuse L2 est le point de convergence de tous les influx douloureux de la région lombaire basse (confer schéma du dessous) :
1- ceux d'origine sympathique: l’afférence douloureuse discale lombaire basse part des deux types de nocicepteurs discaux, les uns avec des terminaisons libres sans myéline, les autres, partiellement myélinisés sont stimulés par la lésion discale qui libère des médiateurs algogènes: prostaglandine, histamine. Elle va emprunter les nerfs sinu-vertébraux pour rejoindre le tronc sympathique par les rameaux communicants blancs, remonter jusqu'au ganglion sympathique L2, puis gagner le ganglion spinal L2 par l'intermédiaire des rameaux communicants gris du niveau L2 et pénétrer dans la substance grise de la corne postérieure de la moelle, puis filer par des voies ascendantes, vers le thalamus et le cortex interne limbique pour ce qui concerne les fibres C sans myéline qui véhiculent la douleur lente et vers le thalamus, puis le cortex externe somesthésique (sensitif) pariétal pour la douleur rapide véhiculée par les fibres A delta.
2- et ceux de la branche postérieure de L2, point de convergence des douleurs somatiques
La diffusion de la douleur discale à l'étage vertébral L2/L3, via le système nerveux sympathique para-vertébral et la branche dorsale de L2
Se rappeler qu'au niveau des rachis dorsal et lombaire, ni la chaîne du sympathique, ni les nerfs sinu-vertébraux ne donnent des nerfs aux articulations inter-apophysaires+++.
IV / Application thérapeutique: l'infiltration du ganglion spinal L2 ou celle des rameaux communicants dans la lombalgie discale
1- l'infiltration dans le foramen L2- L3 du ganglion spinal L2 (voie classique)
2- l'infiltration par voie vertébrale latérale des rameaux communicants (autre voie)
On peut aussi envisager d'infiltrer les rameaux communicants au niveau de la face latérale du corps vertébral de L2. En effet les messages douloureux remontent jusqu'au ganglion sympathique L2 et sont ensuite transmis au ganglion spinal L2 par les rameaux communicants qui cheminent le long du corps vertébral; dès lors une infiltration à ce niveau interromprai la transmission du message douloureux. L'étude anatomique de la région montre que le ganglion spinal est relativement difficile d'accès pour les produits anesthésiants alors que les rameaux communicants semblent plus accessibles. Une infiltration visant à interrompre la transmission du message douloureux au niveau des rameaux communicants en L2 doit couvrir au minimum les deux tiers inférieurs du corps vertébral et il semble, du fait des trajets et de la multiplicité des rameaux communicants à cet endroit, qu'il serait recommandé que l'infiltration concerne le corps vertébral sur toute sa hauteur.
Le nucleus pulposus a à la fois un rôle de ressort (il écarte les plateaux vertébraux) et d'amortisseur (il absorbe une partie des chocs). Physiologiquement il se déshydrate progressivement tout le long de la journée et reprend son volume initial la nuit (nous sommes plus grand le matin que le soir, environ entre un et deux cm de plus le matin que le soir environ.
Pour des raisons mal connues: défaillance primitive de l'annulus comme semblent le montrer certaines études, atteinte des plaques cartilagineuses des plateaux vertébraux, le métabolisme du nucléus peut s'altérer et dans un premier temps se déshydrater trop vite dans la journée ou lors de positions extrêmes maintenues trop longtemps: hyperlordose en station debout immobile, hypercyphose en station assise. Cette situation est partiellement réversible, le nucléus se réhydratant au cours de la nuit.
Sémiologie:
Pour pouvoir correspondre à une insuffisance discale, La douleur lombaire doit avoir les caractéristiques suivantes:
- elle peut survenir dans des positions longtemps maintenues : en position assise et donc en anté-flexion du tronc et contrainte sur le disque intervertébral, ou piétinement sur place enostion d'extension.
- elle doit disparaitre au cours de la nuit quand le nucléus se réhydrate.
Le nucléus n'étant pas innervé, on ignore ce qui fait mal dans une insuffisance discale.
2- Les ruptures de l'annulus fibreux: de l'entorse à la hernie discale
a/ La rupture partielle ou rupture intra-discale des fibres de l'annulus = équivalent d'une entorse discale:
L'entorse discale correspond à une déchirure radiale des fibres collagènes, d'étendue variable au sein de l'annulus. Cette déchirure peut également concerner les fibres les plus périphériques de l'annulus au niveau de leur insertion sur le plateau vertébral ("Rim lesion" des Anglo-saxons, qui sont des lésions de la périphérie de l'annulus). Le terme d'entorse discale proposé, souligne bien l'analogie de mécanisme lésionnel, de symptomatologie et de traitement avec les entorses des articulations périphériques.
Le tableau clinique stéréotypé qui correspond à une entorse discale est le suivant: la douleur lombaire survient typiquement après un effort de soulèvement en antéflexion du tronc qui augmente la pression dans le nucléus, associée à une rotation qui cisaille l'anneau.
La douleur est intense, comme lors de toute entorse. Elle se majore en antéflexion du tronc, à la toux, à l'éternuement. Une irradiation sciatique est possible même sans hernie (il a été démontré expérimentalement qu'une simple incision de l'annulus pouvait être à l'origine de perturbations fonctionnelles et histologiques de la racine nerveuse).
L'expérience enseigne que la guérison de ces épisodes aigus d'entorse discale se fait dans un délai de quelques semaines ou mois, ce qui correspond aux délais habituels de guérison des entorses d'une articulation périphérique. La réparation de cette rupture partielle laisse probablement persister une zone de faiblesse cicatricielle au sein de l'annulus propre à faciliter la survenue de récidives.
b/ Le lumbago par migration nucléaire dans une fissure annulaire (blocage intra-discal)
C'est une lombalgie aigüe qui se caractérise par une déviation antalgique en latéro-flexion et anté-flexion, mais la plupart des lombalgies aiguës ne sont pas des lumbagos, faute d'attitude antalgique. Pour J.Y. Maigne, il s'agit en fait d'une sciatique sans sciatique dont la cause est probablement celle qu'imaginait Sylvain de Sèze: une migration de nucleus dans une fissure trop courte pour atteindre la périphérie du disque, en quelque sorte une hernie intra-discale qui ne s'extériorise pas en dehors du disque.
c/ La rupture presque complète de l'anneau fibreux avec protrusion
Il s'agit d'une rupture s'étendant du nucléus jusqu'à la presque périphérie de l'annulus, sans toutefois l'atteindre. Le nucléus peut migrer en partie dans la fente ainsi créée, et former une hernie discale "contenue" ou protrusion discale. Les fibres les plus périphériques de l'annulus se distendent mais non rompues elles résistent à la poussée du nucléus. Cliniquement elles donnent une névralgie sciatique et la tendance naturelle de ces protrusions ou hernies contenues est de persister longtemps après la guérison de la sciatique.
d/ La rupture complète de l'annulus avec Hernie discale dans le canal rachidien (voir chapitre sur vraies et fausses sciatiques).
3- Les phénomènes complémentaires
Outre les deux lésions fondamentales décrites précédemment par JYM (déshydratation du noyau et fissure discale radiale), certains phénomènes pathologiques peuvent survenir qui vont modifier la présentation clinique des douleurs lombaires et compliquer la situation.
a/ L'inflammation intra-discale :
Elle peut accompagner toute pathologie discale mécanique, peut-être plus particulièrement les fissures circonférentielles qui sont la marque d'une dégénérescence discale.
Le meilleur critère clinique d'une inflammation intra-discale est l'efficacité rapide d'une infiltration épidurale, ainsi que deux autres critères cliniques d'inflammation:
- une douleur lombaire nocturne (la douleur nocturne est un critère inflammatoire classique).
- une douleur en hyperextension, sans douleur en flexion associée qui pourrait être liée à la compression d'un annulus postérieur enflammé et douloureux lors de ce mouvement.
A noter deux diagnostics différentiels:
1- les atteintes inflammatoires rachidiennes (spondylarthrite ankylosante, spondylodiscites) présentent systématiquement des douleurs nocturnes.
2- les douleurs d'origine articulaires postérieures se majorent en hyperextension.
b/ La participation du corps vertébral :
L'augmentation de la pression intra-osseuse a été signalée en cas de fracture de la plaque terminale d'origine traumatique mais aussi en cas d'arthrose discale (discarthrose) évoluée.
Il semble que cette pression intra-osseuse puisse également varier selon la posture du patient. Elle peut être source potentielle de douleurs lombaires. D'une façon générale, le métabolisme de l'os sous chondral est lié à celui du disque et la discopathie dégénérative Type MODIC 1 et 2 affecte les plateaux vertébraux adjacents au disque (voir l'article sur les lombalgies+++).
c/ L'instabilité discale est une cause très rare de lombalgie:
L'instabilité discale est liée à l'absence de réelle contention entre deux vertèbres, du fait d'un relâchement de la tension des fibres annulaires. Elle se traduit par des mouvements anormaux au sein du segment mobile vertébral (trépied fonctionnel de Junghans). Sa fréquence est mal appréciée. Les clichés dynamiques en flexion-extension permettent de faire le diagnostic, mais idéalement il faudrait pouvoir réaliser ces clichés sous anesthésie générale (comme pour certains clichés de cheville ou de genou, avec entorse grave) pour éliminer le verrouillage lié à la contracture lombaire. La sémiologie de l'instabilité n'est pas connue. Y-a t'il des douleurs brèves et brutales comme le pense Troisier ?
d/ La déviation par contracture musculaire lombaire :
Un travail récent d'INDAHL et Coll. a montré qu'une stimulation nociceptive de l'annulus était à l'origine de contractions musculaires dans le muscle multifidus lombaire.T oute lésion de l'annulus pourrait donc s'accompagner de tension musculaire lombaire, elle même à l'origine d'une nouvelle douleur. Quant à la déviation par contracture dite antalgique du lumbago, elle est bien différente et infiniment plus intense et reste un mystère, disparaissant lorsque l'effet de la pesanteur s'annule: en décubitus, en suspension. Cette déviation est-elle "antalgique" comme l'indique son nom ? alors qu'elle survit parfois à des sciatiques dont la douleur a quasiment disparu, et elle est absente dans certains cas de douleurs lombaires très intenses comme les douleurs des tassements vertébraux par exemple.
Cependant, élève de Robert Maigne, le père de Jean Yves, j'ai longtemps soutenu ce concept de lombalgie psychogène, tellement l'environnement psycho-social intervient dans le ressenti de la douleur lombaire et sa pérénnisation dans le temps. Cette relation pouvait être en rapport avec le circuit de la douleur lente véhiculée par les fibres amyélinisées de type C qui vont se projeter à partir du thalamus vers le système limbique, situé à la base du cerveau, autour du thalamus. C'est le circuit des émotions qui sont des réactions immédiates positives quand il s'agit de plaisir, émotions négatives quand il s'agit d'agressivité, de peur ou d'instabilité psychique et ou socio-professionnelle. Ce système limbique comprend aussi le circuit de la mémoire et celui de l'olfaction et il est en relation également avec le système endocrine hypothalamo-hypophysaire. Dès lors on peut comprendre toute la difficulté de soigner un lombalgique obèse, mal dans sa peau et chômeur, enfermé à longueur de journée dans sa problématique. Toutefois, les données nouvelles concernant l'innervation des fascias et en particulier la présence en leur sein et notamment dans le fascia thoraco-lombaire (ex aponévrose lombosacrée) de nocicepteurs, de terminaisons sympathiques, de propriocepteurs et d'intérocepteurs) semblent accréditer que les lombalgies de la fibromyalgie et autre lombalgies psychogènes ont un support organique, si bien que le terme même de lombalgies psychogènes ne devrait plus exister.
La douleur discale lombaire est complexe. Elle est souvent la résultante de l'une ou plusieurs de ces lésions de base. L'examen clinique: interrogatoire et examen physique restent encore et toujours les meilleurs et les seuls éléments d'orientation.
VI / Les traitements
- infiltrations articulaires postérieures
- infiltrations épidurales
- infiltrations foraminales L4-L5, L5-S1
- infiltrations du ganglion spinal et des rameaux communicants L2.
Les infiltrations intradiscales sont très exceptionnelles, il faut leur substituer une corticothérapie par voie orale associée à une injection épidurale.
3 - les traitements physiques
Les prothèses discales si on respecte les indications (discopathie d'un seul étage non calmée par les thérapeutiques médicales, voir chapitre sur les lombalgies).
Enfin en préventif comme en curatif et du fait de l'adaptation phylogénétique, si la zone lombo-pelvi-fémorale doit être entièrement pris en compte, compte tenu de l'innervation des fascias, le recours aux thérapeutiques manuelles et à l'acupuncture ne doit plus être négligé, aussi bien que le maintien ou le retour à un bon niveau de condition physique et le contrôle du poids du corps par des mesures diététiques. Dernière chose, le terme de lombalgie psychogène doit être définitivement banni et une prise en charge psycho-sociale maintenue, sinon c'est la double peine qui peut rendre pérenne le mal de dos commun.
Bonjour Docteur,
RépondreSupprimerj'ai fait un lumbago avec sciatique sur mon vélo il y a une quinzaine de jours. j'ai été déjà arrété pour lombalgies chroniques avec discopathies étagées lombaires.
J'ai effectué un scanner suite à cet incident récent et le résultat est le suivant :
- pincement modéré L3-L4 sans protusion
- discret débord circonsférentiel L4-L5 avec sténose modérée du canal lombaire
- Pas de conflit radiculaire en L5-S1 mais présence d'arthrose avec hypertrophie des massifs articulaires et phénomène du vide articulaire à droite..
j'ai presque récupéré grâce aux recommandations de ma kiné de l'école du dos.
J'avais une question en ce qui concerne le sport et notamment le vélo que je ne pratique que depuis peu de temps (deux mois). Je courais avant ma période "lombalgies" et je ne cours plus de peur d'avoir des récidives. La j'ai eu un lumbago sur le vélo (je voulais refaire du cardio en me préservant le dos).
Que me conseilleriez vous sachant que je fais du renforcement musculaire plusieurs fois par semaine. J'ai même pu refaire quelques travaux de "force" en bonne posture tout en me préservant.
Puis je faire du VTT ou pas ou rester sur des séances de renforcement physique sur swiss ball/poids de corps guidées ?
merci pour votre retour
cordialement,
jérôme
Bonjour Jérome, il faut d'abord stabiliser votre problème lombaire avec de la kiné proprioceptive, du gaînage et une gymnastique d'entretien quotidienne plutôt en lordose pour décharger les disques lombaires (voyez ça avec votre kiné); ensuite il sera temps dans une paire de mois de faire du cardio (natation, rameur, marche en montagne et pourquoi pas à nouveau vélo). Dr LP
SupprimerBonsoir docteur,
Supprimerje vous remercie pour votre réponse. C est une très bonne chose que de pouvoir avoir votre avis.
La méthode de l école du dos.est très efficace en permettant a un sportif comme moi de faire de l exercice. Entretien,gainage et renfort musculaire au poids de corps !!
En ajoutant le velo n aurais pas voulu en faire un.peu trop dr? Avez vous eu des retours d expérience a ce niveau là? Je pense que tout est question de dosage mais on sent le corps plus fragile étant moins récupérateur qu avant....
L exercice quotidien et renfort musculaire fatigue le système. Peut être que le weekend arrivé il est temps de reposer le corps...?
Merci docteur
Bjr doc j ai vu votre article sur la stenose du canal lombaire ca fais un an ke j ai decouvert je j ai une stenose constitutionnel et je veux savoir les types de sport ke je peux excercer merci pour votre aide doc
RépondreSupprimerBonjour Docteur
RépondreSupprimerEn cherchant un peu d'où peuvent provenir mes douleurs chroniques qui deviennent intolérables même la nuit, je tombe sur votre blog et vous remercie pour ce que vous faites.
J'ai des problèmes de dos depuis de longues années, mais depuis six mois environ, cela empire. Je ne peux plus marcher sans douleurs, ma jambe se dérobe (même quand je vaque à des activités chez moi), je ne peux plus la lever, la nuit quand je change de position je suis obligée de la porter pour pas avoir mal au dos. J'ai mal au sacro illiaque droit. Cette douleur descend dans la fesse, et à l'intérieur de la hanche, puis descend dans la cuisse, le côté externe du genou, et le devant de ma jambe pour parfois descendre jusqu'au pied. J'ai passé IRM et radio
IRM BASSIN
épanchement intre articulaire coxo fémoral bilatéral de faible abondance. Importants remaniements oedémateux sur les enthèse des petits fessiers à la partie antérieur des grands trochanters. remaniements oedémateux de la partie antérieur des grands trochanters en regard. Minim bursite pertrochantérienne associée. Remaniements fissuraires des enthèses des petits fessiers. Discrets remaniements de la tendininite des moyens fessiers au contact. CONCLUSIOJ : tendinopathies bilatérales inflammatoires marquées sur l'insertion distale des petits fessiers, s'étendant un peu sur l'insertion des moyens fessiers.
RADIO LOMBAIRE
scoliose droite, discrète perte de l'alignement latéral debout. Discopathies étagées d'allure dégénérative. Diminution franche de hauteur des disques L4-L5 L5-S1. Pas de signe de discite. Arthropahtie dégénérative articulaire postérieure avec ébauche de réduction foraminale à la charnière lombo-sacrée.
IRM LOMBAIRE
Quelques remaniements discarthrosiques multi-étagées, un peu inflammatoire en T10-T11 et T12-L1 L3-L4. Quelques remaniements dégénératifs inter-apophysaires postérieurs prédominant à L5-S1 Discrete bursite inter-épineuse L4-L5
Voilà pour les examens
Je ne peux pas prendre anti-inflammatoire avec les médicaments que je prends pour des problèmes cardiaques. Je ne prends que de l'Izalgy qui ne me fait pas grand chose. Je fais de la kiné, mais j'endure le martyr lors des séances et plusieurs jours après. J'ai eu une séance avant hier, le soir je ne pouvais plus poser ma jambe sans douleur et la nuit a été intenable ! Je fais un peu de vélo d'appartement tous les jours. J'en faisais 20/30 mn mais mon kiné m'a dit de réduire à 5/7 mn
Je suis une femme âgée de 70 ans, retraitée. J'ai tellement mal que je ne peux pas faire d'activités physiques. J'essaie de marcher le plus possible mais pour moi la douleur est intense lors de mes petites marches.. Merci Docteur si vous pouvez un peu m'éclairer. D'après mon infirmier il penserait à une cruralgie ??
Bonjour Annie, avec l'accord de votre médecin traitant vous devriez consulter un rhumatologue, afin de traiter ces douleurs d'origine lombaire basse et qui s'apparentent à une sciatique L5. Il vous proposera peut être des infiltrations. En attendant privilégiez davantage le vélo que la marcjhe à pied. Dr LP
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