- les caractères de la douleur: son mode de début aigu ou progressif, spontané ou provoqué par un effort minime, son type: mécanique ou inflammatoire +++, sa majoration à la toux, à l'éternuement, si influencé par les horaires....
7/ EXAMEN GENERAL et VISCÉRAL
Traitement par manipulations vertébrales des dorsalgies communes
Seules les dorsalgies communes +++ relèvent d'un traitement par médecine manuelle, les dorsalgies symptomatiques (d'origine tumorales, infectieuses, inflammatoires, traumatiques avec lésions osseuses) sont une contre indication absolu des manipulations++++++.
Dans le traitement manuel des dorsalgies on distingue:
1- les techniques sur la zone rachidienne et costale qui s'étend de la 1ère à la 7ème vertèbre thoracique (T1 à T7) ou le paramètre de moindre amplitude est l'extension tandis que la rotation est contrainte
2- de celles intéressant les vertèbres et les côtes de T8 à L2 (zone thoraco-lombaire) dans un zone ou la rotation est libre.
NB: La dorsalgie inter-scapulaire d'origine cervicale: dorsalgie projetée (douleur référée) d'origine cervicale est traitée avec les manoeuvres sur le rachis cervical.
Comme toujours en médecine manuelle, il est bon de commencer la séance par des techniques de massages et de mobilisations qui vont détendre le patient et bien le préparer à l'acte manipulatif.
La zone sternothoracique s'étend de T1 à T7 . C'est un SAMA ( système articulaire mécaniquement asservi) qui englobe les 7 premières vertèbres dorsales, le sternum et le gril costal avec les 7 côtes dites "sternales". C'est la zone cohérente de respiration qui compte tenu de la rigidité de la cage thoracique et de la longueur des épineuses est de mobilité très réduite: le PMA, paramètre de moindre amplitude = l' extension.
Mobilité réduite également au niveau du paramètre frontal, même si la rotation couplée à l'inflexion latérale, relativement libre est contrainte à ce niveau par le gril thoracique comme indiqué dans le rappel anatomo-clinique.
Particularités de la zone sternothoracique +++
- les 2 premières vertèbres dorsales Tl et T2 font suite à la zone discocervicale; les techniques manipulatives à ce niveau sont très proches des techniques cervicales et ne seront pas envisagées ici .
- les 2 premières côtes ( la 2ème circonscrivant la 1ère ) s'insérent sur le manibrium sternal et sont très rigides en particulier la première côte. Cette dernière fait partie du complexe de l'épaule par son articulation antérieure sterno costo claviculaire mais les techniques manuelles de 1ère côte se rapprochent des technique sur le sterno thoracique .
- les 5 autres côtes: bien que sur le plan biomécanique leur mobilité soit un peu plus complexe, en médecine manuelle on les résume en une manoeuvre en antépulsion
( sur la convexité) et l'autre en rétropulsion (sur la concavité) .
- en sterno thoracique postérieur il y a intrication biomécanique des mobilités rachidiennes et costales avec 10 articulations formant un SAMA : 2 articulations postérieures + 4 articulations vertébro costales + 4 articulations transverso-costales répondant à 1 seul niveau discal.
Si bien que pour un niveau donné certaines techniques costales en rétropulsion seront à déconseiller quand l 'impulsion manipulative doit se faire en chondrocostal, le risque lésionnel de fracture du plastron cartilagineux étant réel.
S'il y a une indication de manipulation de la 5ème côte gauche par exemple en rétropulsion, la maneuvre peut se faire sur la 5 ème côte droite en antépulsion qui entraînera une rétropulsion de la côte controlatérale absolument atraumatique et pour un effet quasi identique parce que nous avons à faire à un SAMA (système articulaire mécaniquement asservi).
Précisions technologiques:
En sterno thoracique, l'antepulsion se fait du côté convexe avec butée caudale sur le col de la côte pour se réfléchir vers l'avant et la rétropulsion se fait du côté concave avec butée vertébrale pour ne pas gêner le recul vertébro costal.
Le recrutement dans les techniques Sterno thoraciques peut se faire :
- de manière linéaire et sagittale pour aboutir à un positionnement neutre avec butée franche intervertébrale sur la vertèbre du dessous et nécessité d'une pulsion manipulative franche qui risque d'être agressive.
- de manière linéaire avec rotation et inflexion latérale de même sens et butée latéro-vertébrale sur la transverse du dessous pour les maneuvres vertébrales et butée sur le col de la côte pour les manoeuvres en antépulsion costale.
- de manière linéaire puis en inversion du paramètre asymétrique ou inflexion latérale et rotation seront de sens inverse avec butée latéro-vertébrale ou costale .
NB: ce sont ces dernières techniques, ou inflexion latérale et rotation sont de sens inverse qui sont qualifiées de fondamentales au GETM.
PRINCIPALES TECHNIQUES STERNO-THORACIQUES
La compréhension de ces différentes techniques requiert une habitude certaine de la médecine manuelle
1/ TECHNIQUE FONDAMENTALE AMPHIBRACHIALE
Technique en déroulé dorsal (Photo Dr Cardin)
Il n'existe pour le rachis sternothoracique qu'une manoeuvre fondamentale en décubitus dorsal, ou les différents paramètres symétriques (F et E) et asymétriques( R et IL) sont de sens inverse et avec des variantes selon que la dysfonction porte sur le joint intervertébral ou sur la côte .
1- patient en décubitus dorsal proche du bord de la table, jambes tendues pour un bon équilibre du bassin; bras croisés (main proche-épaule éloignée et main éloignée-épaule proche); bien claveter les coudes pour dégager les omoplates du champ d'intervention.
2 - opérateur positionné à hauteur du joint à manipuler et du côté de la dysfonction
3- contrôle céphalique: la main se place en nuquière au niveau de la charnière cervico-thoracique; l'occiput repose sur l'avant bras, la jonction cranio rachidienne bien protégée.
4 -contrôle pelvien par inertie, coudes du patient dans l'épigastre de l'opérateur, bassin de celui ci en rétroversion.
5-recrutement convexe en flexion-rotation-inflexion par abaissement de l'opérateur du côté de la dysfonction.
6 -positionnement de la main caudale avec butée thénar sur la transverse du dessous, controlatérale par rapport à l'opérateur.
7 -inversion de la latéroflexion et de l'extension au dessus de la main caudale vers le sens libre par redressement de l'opérateur et transfert du poids du corps sur l'autre pied
8- mise en tension
9 - pulsion épigastrique oblique vers l'épaule par transfert du poids du corps, le niveau à manipuler ne bougeant plus et la cyphose caudale étant maintenue.
2/ VARIANTE MONOBRACHIALE
technique fondamentale; intéressante pour les thoraciques hautes ou si sujet corpulent; diffère peu de la précédente si ce n'est dans les préalables ou le bras homolatéral du côté de l'opérateur est le long du corps; la main éloignée du patient sur l'épaule proche et le contrôle céphalique scapulaire ou la main de l'opérateur se place sur l'épaule éloignée du sujet avant bras de l'opérateur solidaire recouvrant le bras du patient.
3/ VARIANTES COSTALES DE L'AMPHI ET DE LA MONOBRACHIALE
- antepulsion costale : butée caudale sur col de la côte du côté convexe sans inversion de paramètre
- retropulsion costale : butée caudale vertébrale pour permettre le recul de la côte côté concave avec ou sans inversion de paramètre
4/ TECHNIQUE EN NELSON ASSIS (Ecole Robert Maigne, Hôtel Dieu de Paris : Drs Gourjon, Juvin, Cardin, Lecorre, Rageot, Toumit)
Technique en Nelson (Photo Dr Gourgon)
Technique vertébrale semi-médiate, contrariée , avec ou sans inversion de paramètres; NON FONDAMENTALE.
- mains croisées derrière la nuque (Nelson) positionnées assez basses, proches de la charnière thoracique
2-position de l'opérateur:
- debout , au mieux en fente avant
- manubrium sternal face au joint à manipuler ou par l'intermédiaire d' un coussin pré-pectoral.
recrutement et contrôles :
- la 2ème main mobilisatrice va effectuer un recrutement ou neutre ou linéaire en flexion- rotation - inflexion du côté de la dysfonction, puis l'opérateur inversera le recrutement du segment supérieur et la première main peut éventuellement placer le coussin focalisateur sur le joint du dessous et le bloque par son sternum qui va constituer le contrôle caudal.
- mise en tension par les 2 mains de l'opérateur maintenant libérées qui saisissent les avants bras du sujet sans que les mains se referment pour ne pas solliciter le rachis cervical haut, les avants bras sous les aisselles.
- pulsion par traction ferme si le positionnement est neutre ou plus douce si l'on est en inversion de paramètres, vers le haut et l'arrière du segment céphalique sans soulever le patient et contre appui sternal, bassin de l'opérateur bien verrouillé en rétroversion.
TECHNIQUES GETM SUR 1 ères COTES
SIGNES
- d'appel: douleur se projetant en cervico trapézien, gêne respiratoire inspiratoire ou expiratoire; déformation scapulothoracique.
- de PRESOMPTION: éliminer
- cellulalgie d'origine C4 antérieur sous claviculaire et postérieur sur fosse supra épineuse
- AC (acromio claviculaire): signes locaux.
- ST/C (sterno costo claviculaire): signes locaux.
- dôme pleural, Gléno Humérale ,etc
- de CERTITUDE: asymétrie palpatoire inspiratoire primocostale antérieure ou postérieure sur col de la côte; asymétrie de la mobilité des muscles scalènes en inflexion et rotation homolatérale .
DYSFONCTION EN ANTEPULSION= gêne inspiratoire
technique en retropulsion:
Positionnement concave de type expiratoire, scalènes détendus regardent l'opérateur, butée caudale vertébrale pour faire de la place au recul du col de la côte, coude céphalique dans épigastre, main céphalique avec pouce homolatéral qui recouvre le pouce du sujet , pulsion en fin d'expiration.
DYSFONCTION EN RETROPULSION= gêne expiratoire
technique en antepulsion
Positionnement convexe de type inspiratoire, scalènes tendus (tête tournée vers l'extérieur , butée caudale latérale par rapport à T1 sur le col de la côte pour se réfléchir, main céphalique et doigts allongés posée a plat sur le sternum, bord ulnaire mitoyen avec la côte a traiter, coude en l'air, pulsion en fin d'inspiration.
II/ MANIPULATIONS THORACOLOMBAIRES de T9 à L2
Le rachis thoraco-lombaire est beaucoup moins contraint que le rachis sterno-thoracique, en particulier la rotation qui est relativement libre à compter de T8; c'est la zone élective des syndromes de la charnière thoraco-lombaire de Robert Maigne avec la présence d'un point de crête, qu'un traitement ciblé de médecine manuelle règle facilement et différentes techniques peuvent faire l'affaire.
1ère technique patient en bout de table à cheval (rachis T/L+++):
Recrutement du paramètre sagittal symétrique :segment caudal en extension, segment céphalique en flexion , puis du paramètre asymétrique frontal (rotation et inflexion latérale par redressement de l'opérateur ce qui entraîne une inflexion poussée à fond suivie d'une rotation de sens inverse assistée par le bord cubital de la main caudale de l'opérateur sur le joint du dessus.
Technique à cheval (Photo Dr Cardin)
2ème technique à cheval en inversion de paramètre : recrutement dans le sens restreint , butée caudale par le pouce sur le joint du dessous , inversion de l'inflexion puis de la rotation dans le même sens et si l'on veut de l'extension dans ce dernier cas, il faudra remettre son pouce de l'autre côté.
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Technique à cheval |
3ème technique en déroulé dorsal = extension de la technique sterno-thoracique, au rachis thoraco-lombaire
Technique en déroulé dorsal (Photo Dr Robert Maigne)
4 ème MANOEUVRE semi indirecte ou semi médiate EN DEROTATION (PAR EXTENSION DE LA MANEUVRE DE DECONTRENUTATION de DE WINTER)
NB: Dérotation signifie correction de la dysfonction du paramètre de moindre amplitude en Rotation. Positionnement du patient en décubitus latéral côté en dysfonction sur la table.
- recrutement céphalique par effacement de l'épaule
- recrutement caudal par enroulement du bassin à 60° puis étau abdomino-tabulaire qui verrouille le contrôle caudal ( l'abdomen de l'opérateur bloque le niveau caudal main dessous /dessous(sur le joint inférieur / et sur le dessous vers la table).
- vérification de la mobilité résiduelle par mobilisation du contrôle céphalique
- verrouillage par épuisement du segment céphalique
- mise en tension du joint à manipuler les segments céphalique et caudal étant verrouillés
- pulsion avec petit mouvement de décoaptation en inflexion qui facilite, opérateur regardant vers l'arrière et les 2 mains accompagnant cette inflexion relative.
4ème technique en arbalète: manoeuvre indirecte ou médiate diffuse : l'opérateur se positionne directement face à la zone à manipuler. Le recrutement de fait en positionnement neutre, sur le joint thoracolombaire à manipuler. Le contrôle proximal se fait par le coude de l'opérateur dans l'aisselle du patient; le contrôle distal se fait par l'avant bras de l'opérateur orienté en oblique vers le bas et vers l'arrière; vérification préopératoire de la mobilité résiduelle sur le joint à manipuler; mise en tension par verrouillage des 2 contrôles; pulsion sur les 2 contrôles supérieur dans l'aisselle et inférieur sur le bassin ( comme un tir avec une arbalète).
Technique en arbalète (Photo Dr Robert Maigne)
5ème/ MANOEUVRES SUR LES COTES FLOTTANTES en antépulsion en décubitus latéral sur côté lésé: côté en dysfonction en l'air; positionner le bassin presqu'à plat pour pousser vers l'avant et vers le bas la côte en dysfonction.
6ème technique à cheval en bout de table, ici la pulsion se fait sur l'arc costal plus en avant et non sur le joint vertébral.
Manoeuvre costatale (Photo Dr Robert Maigne)
Mise au point pour tous ceux qui n'arrivent pas à s'y reconnaître entre médecins-ostéopathes, kiné-ostéopathes, ostéopathes non médecin et non kiné pratiquant les manipulations vertébrales et articulaires.
Les manipulations vertébrales sont des manoeuvres orthopédiques d'utilisation quotidienne dont les indications et contre indications ont été bien codifiées par les écoles de médecine manuelle et tout particulièrement en France par celle de l'Hôtel Dieu de Paris du Dr Robert Maigne et quelques autres comme le GETM d'Eric de Winter et l'école de Bobigny.
Elles s'adressent à la pathologie ostéo-articulaire bénigne essentiellement. Leur apprentissage ne souffre d'aucune approximation et le diplôme de médecin n'exonère pas ce dernier d'un apprentissage long et méticuleux qui nécessite des connaissances médicales approfondies, tellement les pièges sont nombreux et les conséquences terribles en cas d'erreur de diagnostic. Cela aurait du inciter en 2002, le ministre Kouchner de l'époque, à réfléchir à deux fois avant d'autoriser leurs diffusions aux kinésithérapeutes dans un premier temps, puis aux professions non médicales.
Ainsi mises de nos jours dans beaucoup de mains, elles sont utilisées à toutes les sauces y compris les plus extravagantes comme peuvent l'être l'ostéopathie crânienne et viscérale, sans que pas grand monde s'en émeuve. Les Fédérations, les clubs et les sportifs et souvent les plus huppés sont très friands de ces techniques et avec juste raison, mais frappent-ils à la bonne porte en s'adressant à des non médecins qui ne sont pas et ne seront jamais des cliniciens, pour diagnostiquer les dysfonctions articulaires et vertébrales, ces dernières en raison du retentissement à distance par rapport à leur lieu d'origine de ces douleurs projetées de type référé, en l'occurence le syndrome cellulo-téno périosto-myalgique de Robert Maigne qui peuvent être de véritables pièges diagnostiques (je dis bien diagnostiquer, et non pas traiter, le traitement étant fonction de la sévérité de l'atteinte vertébrale ou articulaire et ne pouvant se résumer aux seules techniques de médecine physique et en particulier les manipulations vertébrales ou articulaires qui ont leurs indications et précautions d'emploi mais aussi des contre indications relatives ou absolues).
En 2002, une boite de Pandore a été ouverte au détriment des médecins, pionniers en France de ces techniques, qui voient tous les jours rétrécir le champ de leurs interventions dans la pathologie ostéo-articulaire. Un proche avenir nous dira si ce bon Dr Kouchner était dans le vrai, mais on peut en douter.
Les futurs médecins qui veulent pratiquer la médecine manuelle, doivent d'abord s'inscrire dans une faculté de médecine, ensuite une fois validé leurs très longues et difficiles années d'études poursuivre leur formation par une inscription dans une spécialité de médecine physique et réadaptation, de rhumatologie ou de médecine du sport et enfin s'astreindre à un long apprentissage avant de pratiquer les thérapeutiques manuelles, soit au bas mot une bonne quinzaine d'années de formation. Tout autre filière d'apprentissage risque de s'apparenter à du nivellement par le bas. Dr LP
Bonjour,
RépondreSupprimerSuite à des douleurs persistantes aux vertèbres et au bras droit avec fourmillement mon médecin m'a prescrit un IRM.
Le résultat est en C6-C7 une lésion uncarthrose droite responsable d'un retressissement d'un trou de conjugaison et d'un contact avec le nerf spinal C7.
J'ai 35 ans, et j'ai énormément besoin de faire du sport intense (type boxe, judo ou cross training) 2 fois par semaines...
Cette lésion est elle irréversible ?
Peut-on en guerrir totalement ?
D'avance merci
Anonyme, merci de lire l'avis préalable et de poser votre question sur le bon article en ayant pris bien soin de le lire attentivement. dr LP
SupprimerBonjour,
RépondreSupprimerJ'ai depuis début mars des douleurs (pression interne) dans la zone dorsale entre les omoplates mon rhumatologue m'a parlé de problème posturale pour lequel j'effectue du kiné depuis 2/3 mois mais pas de résultat pour le moment.
J'ai cette pression interne dans le dos constante qui augmente au fil de la journée avec la position assise ainsi de suite chaque jour mais aucun ostéo ou chiro n'arrive à me faire passer ce problème et je sors de ces spécialistes sans problème articulaire.
J'ai de plus perdu 6 kgs au début de mes soucis sans perte d'appétit mais les bilans sanguins et gastro antérologiques n'apportent rien depuis le début.
En lisant votre article j'aurais voulu savoir comment se diagnostiquent les dorsalgies d'origine non vertébrales (viscérales par exemple) et comment elles se traitent ? (médicament ou naturopathie?)
Merci à vous pour votre réponse et bonne continuation pour votre site !
Bonjour Marc, le diagnostic de tout problème médical est avant tout une affaire de médecin, et si vous pensez à une dorsalgie d'origine viscérale, vous pourrez toujours vous adresser à un de mes confrères membre de la SOFMMOO (société française de médecine manuelle orthopédie et ostéopathie) proche de chez vous. Dr LP
SupprimerMerci pour votre réponse j'ai consulté médecin du sport et rhumatologue 2 différent mais à part me dire que c'est musculaire pas trop d'avancée à part faire des séances de renforcement au kiné...mais rien n'avance donc je cherche d'autres pistes
SupprimerBonjour,
RépondreSupprimerDepuis 5 ans environ, j'ai des douleurs que je situe sur une côte sous le sein gauche. Cela se traduit par une gêne quasi permanente, plus ou moins forte selon les jours (je ne peux plus porter de soutien-gorge avec armatures). La douleur est clairement localisée le long d'une côte avec des points douloureux précis quand on appuie dessus. J'en ai parlé à des médecins et à ma gynécologue qui m'ont dit que cela devait être une névralgie intercostale. J'ai fait une radio du grill costal, rien à signaler. Je n'arrive pas à identifier de cause initiale, sauf peut-être lors de mon accouchement il y a 6 ans, les sage-femmes ont pressé très fort sur mon thorax avec un linge et je leur disais "plus bas, plus bas. Là c'est mes côtes!". En lisant votre article, j'ai été interpelée par la notion d'entorse costale. Est-ce que cela se voit sur une radio? Je n'ai pas mal quand je respire, ni quand on m'appuie dans le dos. Je ne sais plus vers qui me tourner pour régler ce problème: ostéopathe, chiropracteur, neurologue, rhumatologue? Connaissez-vous des cas similaires au mien? Pouvez-vous me conseiller?
Bonjour Buchho ? Votre douleur en hémiceinture me semble en rapport soit effectivement avec un problème costal, soit avec un dérangement intervertébral T4-T5 qui se projète en hémiceinture vers le sein gauche. Les deux possibilités ne s'accompagnant d'aucune traduction radiologique, on ne peut compter que sur l'examen clinique pour faire le juste diagnostic. Je vous conseille avec l'accord de votre médecin traitant, de consulter un de mes confrères, membre de la SOFMMOO (société française de médecine manuelle, orthopédie et ostéopathie) proche de votre domicile qui vous traitera par des techniques manuelles ou par infiltrations. Dr LP
SupprimerJe vous remercie pour votre réponse et je vais suivre vos conseils en espérant trouver enfin une solution à mon problème. Bonne continuation.
RépondreSupprimerVolumen a ajouté un nouveau commentaire sur votre article "Les dorsalgies" :
RépondreSupprimerBonjour
J ai une hernie cervicale connue en c5c6 depuis 2009. Elle se manifeste par crises de cevicalgies géra les. Je suis suivie régulièrement par une kinésithérapeute
J ai 50 ans. Depuis deux ou trois ans j ai régulièrement des douleurs dorsales très éprouvantes entre les omoplates surtout à gauche, elles sont Peu calmées par le repos et donnent l impression dune brûlure permanente
Depuis deux mois, je souffre d une capsulite rétractile al épaule gauche . La douleur n est pas énorme et j’en suis en phase gelée. Cela a eu pour consequance desurutiliser mon bras droit et d entraîner une NBC droite sans doute due à ma hernie mais qui semble s être calmée
Or, depuis une semaine, la douleur dorsale s est amplifiée . J ai une sorte de barre entre la colonne et l omoplate gauche , une sensation de brûlure , et qd je parviens à toucher l endroit la douleur est terrible. Impression d un Hématome.
Ma kine a fait des manipulations hier en massant énergiquement cette zone. Cela a été extrêmement douloureux mais cela m a calmée après coup
Or , aujourd’hui hui la douleur a repris de plus belle
Je voudrais savoir si cela peut avoir un rapport avec là capsulite, la hernie ( mais elle est à droite ) ou s il faut d’autres investigations ?
Ma dernière radio et irm du rachis cervical montraient la présence de la hernie et irritation probable de c5
Une radio cervicodorsale datant de 2 ans montraient un pincement de tous les disques dorsaux.
Mon problème est que je ne sais plus par quel bout commencer le traitement
Hernie capsulite, dorsales ?
Merci si vous pouvez-vous éclairer un peu...
Réponse du Dr LP
Bonjour; vous avez besoin de faire le point sur vos problèmes vertébraux et en particulier si vos douleurs dorsales sont en rapport avec le rachis cervical ou avec le rachis thoracique haut. Pour cela, avec l'accord de votre médecin traitant, vous pourriez consulter un de mes confrères membre de la SOFMMOO. Quant à la capsulite, elle est en rapport avec l'articulation de l'épaule et sa prise en charge obéit à un protocole précis (pour votre information, cette pathologie fait l'objet d'un article du blog). Dr LP